Deuil-la-Barre

(22 910 Deuillois, 376 ha) est une commune du Val-d’Oise dans la CA Plaine Vallée, juste à l’est d’Enghien-les-Bains. La commune touche à Épinay-sur-Seine au sud, Montmorency à l’ouest, Groslay au nord. Elle est traversée dans sa partie méridionale par la D928, flanquée par la voie ferrée vers Pontoise; celle-ci est équipée d’une gare à la limite d’Enghien (La Barre-Ormesson) et d’une autre au sud-est sur le territoire d’Épinay, nommée Épinay-Villetaneuse mais très proche de la limite de Deuil. Il en sort une bifurcation vers le nord-est en direction de Persan-Beaumont, qui traverse toute la partie orientale de la commune et offre la gare de Deuil-Montmagny (Transilien). La Barre était un hameau au sud-ouest, sur la N328, dont le nom n’a été ajouté qu’en 1952.

Le centre-ville est au centre-nord de la commune et le reste du territoire est un mélange d’immeubles et de pavillons, ces derniers nombreux sur la butte qui s’élève côté nord entre Deuil et Montmorency. La commune a une église classée des 13e et 15e s., un collège public et un lycée professionnel public, un institut médico-éducatif et deux maisons de retraite. C’est au château de la Chevrette que madame d’Épinay recevait; il a été détruit avant la Révolution (1786) mais il en reste une conciergerie de 1759, où a été aménagé en 1984 le musée Michel Bourlet consacré aux grandes heures du château, entre autres aux visites de Jean-Jacques Rousseau.

Résidentielle, la commune n’a guère qu’un supermarché Casino (45 sal.), un atelier de mécanique CCC (65 sal), un nettoyage BPS (200 sal.) et abrite une caserne de la 7e CRS au sud, proche du quartier d’immeubles de la Galathée qui est considéré comme «quartier prioritaire». La commune avait 3 400 hab. en 1900, 10 300 en 1954, 20 290 en 1999 et poursuit sa croissance.

Le nouveau canton de Deuil-la-Barre a 4 communes et 60 900 hab.