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communauté de communes de l’Essonne, au sud-est, associant 15 communes et 18 600 hab. sur 18 860 ha.

Milly-la-Forêt (siège), Boutigny-sur-Essonne et Maisse dépassent 2 000 hab.

Oncy-sur-École (1 050 Oncéens, 537 ha) est à 2 km au sud de Milly, limitrophe de la Seine-et-Marne; l’École limite à l’est son territoire, qui monte à l’ouest sur le plateau. L’habitat s’étire en file au pied du versant gauche de la rivière et se soude au nord à celui de Milly, au sud à celui de Noisy-sur-École. Le nom de la rivière a été ajouté à Oncy en 1969. La population communale croît depuis les années 1920 où elle était de 170 hab.; elle est montée à 890 hab. en 1999 mais a peu gagné depuis.

Buno-Bonnevaux (500 Bonnevaliens, 1 599 ha dont 750 de bois), limitrophe de la Seine-et-Marne, occupe le plateau à l’est de l’Essonne, sur toute la largeur des trois finages septentrionaux; polissoir, sépultures néolithiques. Buno est face à Prunay, tandis que le minuscule hameau de Bonnevaux est au nord-est de Gironville. Entre les deux sont la gare, le château de Moignanville et une chapelle du 13^e s. Tout au sud de Buno, le hameau de Chantambre est aussi au pied du coteau droit de l’Essonne. Au-dessus vers l’est, le plateau porte le hameau de Mézières et un aérodrome (LFFB), doté de deux pistes gazonnées de 800 et 620 m en croix, d’un aéroclub et d’un centre de vol à voile. La commune n’avait plus que 260 hab. en 1982 et sa population a crû ensuite.

Boigneville (390 Boignevillois, 1 580 ha dont 237 de bois), limitrophe de la Seine-et-Marne et du Loiret, est la commune la plus méridionale, au contact du Malesherbois (Loiret), 14 km au sud-ouest de Milly-la-Forêt. Sa population était descendue à 330 hab. en 1982 mais remonte un peu depuis. Le village-rue est au creux du long vallon encaissé de la Velvette qui débouche sur l’Essonne rive gauche; il a une église du 13^e s. avec crypte du 17^e s., un écomusée municipal, et bénéficie d’une gare du RER D. Il est prolongé au nord par le hameau de Saint-Val au pied du coteau gauche de la Velvette, au sud par le hameau de Prinvaux qui s’étire au contraire au sommet du coteau, et possède une grotte à peinture rupestre. Le finage s’étend sur le plateau; il déborde toutefois au sud-est sur le fond de vallée de l’Essonne, où s’isolent les hameaux de Touvaux et d’Argeville.

Prunay-sur-Essonne (300 Prunaysiens, 514 ha) est à 10 km OSO de Milly-la-Forêt, au pied du versant gauche de l’Essonne, dont le cours fixe la limite orientale de la commune; l’essentiel du finage est sur le bas plateau à l’ouest, où il s’étire jusqu’à frôler le village de Champmotteux. La mention «sur Essonne» est de 1873. Prunay avait moins de 100 hab. à son minimum de 1936.

Gironville-sur-Essonne (780 Gironvillois, 1 321 ha) est 9 km SSO de Milly-la-Forêt, au pied du versant gauche de l’Essonne. Le village a une église inscrite à clocher fortifié. Au sud-ouest sur le plateau, le finage inclut le hameau de Gandevilliers et la ferme ancienne de Vignay (16^e s.). La mention «sur Essonne» n’a été ajoutée qu’en 1954. La commune n’avait que 230 hab. en 1975, puis est montée à 510 en 1982 avec l’ouverture du lotissement de pavillons des Grouettes au-dessus du village à l’ouest, et poursuit sa croissance.

Courdimanche-sur-Essonne (290 Courdimanchois, 562 ha dont 236 de bois) est juste au nord de Maisse. Le village s’étire sur la rive gauche de l’Essonne; son église est en partie du 12^e s. Il est dominé par une échine boisée du plateau, qui s’avance au nord-ouest vers Vayres-sur-Essonne. En aval dans la plaine, le château de Bélesbat (ou Bellesbat, 16^e s. avec parc) est à la porte de Boutigny-sur-Essonne, à la tête d’un domaine avec hôtel de luxe et golf de 50 ha (45 sal.). La mention de la rivière dans le nom de la commune est ancienne (1843); la commune a eu moins de 100 hab. entre 1945 et 1970.

Moigny-sur-École (1 310 Moignacois, 1 223 ha dont 462 de bois) est 3 km au nord et à l’aval de Milly-la-Forêt. et allonge une forte rue de maisons sur la rive gauche de l’École, doublée à l’ouest et au sud par de nombreux pavillons récents dispersés. Moigny a une église inscrite du 13^e au 15^e s., le polissoir de la Roche Grenolée. Le finage est limité à l’est par le cours de l’École. Le plateau encadre à l’ouest un petit cirque appelé la Plaine, dominé par le rebord du bas plateau, autour de la ferme de Launay. La population communale a augmenté durant presque tout le 20^e s. (430 hab. en 1936, 1 000 en 1990.

Courances (340 Courançois, 831 ha dont 231 de bois), limitrophe de la Seine-et-Marne, est face à Moigny sur la rive droite de l’École et passe pour un village de charme grâce à son grand château du 17^e réaménagé au 18^e et au 19^e s., pourvu d’un très beau parc à pièces d’eau, une église inscrite et le moulin Grenat sur la rivière. À l’est s’élève la grande butte isolée du bois de Turelles, élément avancé du plateau de Fontainebleau. La population de la commune n’a que peu varié en deux siècles, passant un peu au-dessous de 300 hab. entre 1910 et 1982.

Dannemois (860 Dannemoisiens, 843 ha dont 322 de bois) est limitrophe de la Seine-et-Marne, son village sur la rive gauche de l’École à 6 km au nord de Milly-la-Forêt; elle a une église inscrite, d’anciennes carrières de grès, et le moulin-musée du chanteur Claude François (1939-1978). La commune avait 300 à 320 hab. de 1925 à 1970 et croît depuis. Le village principal s’étire le long de la rive gauche de l’École et s’est agrandi de pavillons sur la rive droite, où le finage est cependant peu étendu. Le territoire monte à l’ouest sur les buttes boisées de Montmoyen et, surtout, de la Louvetière, au pied de laquelle passe l’aqueduc du Loing et de la Vanne.

Soisy-sur-École (1 230 Soiséens, 1 152 ha dont 365 de bois), limitrophe de la Seine-et-Marne, est à 10 km NNE de Milly-la-Forêt. Le village, qui s’orne d’une église inscrite des 13^e, 15^e et 16^e s., est un peu à l’écart de l’École, au bord de laquelle sont les moulins des Réaux et des Noues et une verrerie d’art créée en 1978. Ses maisons se confondent vers l’est avec celles de Saint-Germain-sur-École et s’éparpillent côté nord au pied des petites buttes du Tertre Noir et du Tertre Blanc, détachées du plateau. Le finage monte à l’ouest sur celui-ci, offrant des sites d’escalade à la hauteur du passage de l’aqueduc. Le petit hameau de Montaquoy est juste au sud du village. La commune avait environ 600 hab. entre 1830 et 1970, puis sa population s’est mise à croître, passant les 1 000 hab. en 1982.

Mondeville (740 Mondevillais, 670 ha dont 350 de bois) est la commune la plus septentrionale de la communauté des Deux-Vallées, à 11 km NNO de Milly-la-Forêt. L’église (12^e-13^e s.) est inscrite. Le finage se cantonne au plateau. Sa partie occidentale est accidentée et boisée; elle offre les sites de rochers réputés de la Roche aux Dames (camping).

Videlles (610 Videlliers, 870 ha) est à 9 km NNO de Milly-la-Forêt. au fond d’une reculée qui descend à l’est vers la vallée de l’École à Dannemois et qui est bordée au sud par le coteau boisé du mont Moyen. Le finage est surtout sur le plateau, où sont les petits hameaux des Roches sur un promontoire au nord du village, de Marbois et Retolut dans les champs au nord-ouest, du Chêne Bécart à la limite occidentale. La commune a un clocher inscrit et un site archéologique néolithique, plusieurs rochers d’escalade. La population est passée par un creux en 1962 (380 hab.) et remonte depuis, mais lentement.