Dinan Agglomération

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est la nouvelle intercommunalité de la partie orientale des Côtes-d’Armor. Elle comprend 65 communes, 98 200 hab., 93 200 ha et son siège est à Dinan. Elle correspond au nouvel arrondissement de Dinan, mais celui-ci lui ajoute au nord les communes de Beaussais, Lancieux et Tréméreuc, qui ont choisi la communauté de la Côte d’Émeraude. Six communes voisines de Dinan ont plus de 2 000 hab.: Lanvallay, Quévert, Taden, Trélivan, Pleudihen-sur-Rance au NE, Plouër-sur-Rance et Pleslin-Trigavou au nord (v. ces noms). Léhon a été réunie à Dinan en 2018.

Langrolay-sur-Rance (930 Langrolaisiens, 528 ha) est à 3 km au nord de Plouër-sur-Rance, à laquelle elle fut d’ailleurs rattachée entre 1973 et 1983. Le bourg, dont le nom viendrait d’un saint Gourlais, domine les eaux du lac de barrage de la Rance, face à Saint-Suliac, et la grève du Morlet. La population s’est accrue de 240 hab. depuis 1999 (+32%).

Saint-Samson-sur-Rance (1 590 Samsonnais, 627 ha) est à 5 km au NNE de Dinan. Son finage donne à l’est sur le plan d’eau de la Rance, retenu derrière l’écluse du Châtelier; sur le proche plateau, deux campings et petits lotissements de Beauséjour et la Hisse, château de la Mettrie. Le bourg est au NO, flanqué de plus grands lotissements et prolongé, au contact de la N176, par une petite zone d’activités près du château de Carheil et de l’ancienne bifurcation ferroviaire vers Dinard (devenue voie verte) et vers Dol et la Normandie; génie thermique Kerfroid (25 sal.). La population a augmenté de 380 hab. depuis 1999 (+32%).

La Vicomté-sur-Rance (1 080 Vicomtois, 457 ha), sortie de Pleudihen en 1877, est de l’autre côté de la Rance, rive droite, et partage avec Saint-Samson l’écluse du Châtelier et son pont mobile; port de plaisance de l’Yvet (280 places à ponton), château de la Bellière à l’est; la voie ferrée vers Dol traverse la Rance au pont de Lessard. Elle a gagné 270 hab. depuis 1999.

Saint-Hélen (1 480 Hélennais, 1 702 ha dont 557 de bois), à 8 km ENE de Dinan, a gagné 410 hab. dans le même temps (+38%). Son finage a une petite ouverture sur la rive droite de la Rance et englobe au sud-est la forêt domaniale de Coëtquen, ainsi que des ruines du vieux château féodal de Coëtquen (12e au 18e s.); château de la Guerche à l’ouest, allée couverte du Bois du Rocher en limite nord du finage. Saint-Hélen a un lycée agricole privé (LEPPR).

Les Champs-Géraux (1 060 Campogérosiens, 1 909 ha dont 217 de bois), 4 km au nord d’Évran, ont un finage qui mord au nord sur la forêt de Coëtquen, ou passe la D794. Elle a perdu des habitants entre sa création en 1934 (à partir d’Évran, avec 1 100 hab. alors) et 1968 (940 hab.); la population s’est maintenue ensuite, gagnant même 80 hab. après 1999. Le finage suit à l’ouest le cours de la Rance.

Évran (1 750 Évrannais, 2 356 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 12 km SSE de Dinan, dans la vallée du Linon où s’insinue le canal d’Ille-et-Rance, juste près de la confluence avec la Rance; le finage a une partie à l’ouest du fleuve; châteaux de la Touche ou de la Porte Blanche au NO, du Mottay au NE. Entre les deux, le grand château de Beaumanoir (1628) abrite un centre culturel et d’expositions artistiques. Le bourg a un collège privé. La population communale a diminué de 1875 (4 200 hab.) à 1931 (3 000), puis en 1934 la commune des Champs-Géraux s’en est détachée, faisant tomber le nombre d’habitants à moins de 1 800; la population s’est ensuite érodée lentement, mais elle a regagné 220 hab. depuis 1999.

Saint-André-des-Eaux (330 Saint-Andréens, 524 ha) est traversée par la Rance et contient au NE le grand étang de Bétineuc (20 ha, base de loisirs); elle a gagné 90 hab. depuis 1999.

Saint-Judoce (590 Judocéens, 1 019 ha), 4 km au SE d’Évran, atteint au nord la vallée du Linon et le canal d’Ille et Rance; le bourg est minuscule, mais l’habitat s’est développé à l’angle NO à proximité d’Évran (le Châtel), gagnant 140 hab. depuis 1999, presque un tiers; transports Guilloux-Durand (55 sal.).

Le Quiou (320 Quiousiens, 506 ha), 5 km au SSO d’Évran, s’orne du château de Hac, à quatre tours pointues du 15e s. et un beau jardin, au bord du Hac, affluent de la Rance, qui fixe la limite ouest du finage et le sépare de Tréfumel. Tréfumel (290 Tréfumellois, 581 ha), 15 km au sud de Dinan, est classée comme «commune du patrimoine rural de Bretagne» pour ses anciennes cultures de lin, ses faluns utilisés comme pierre tendre à bâtir et ses amendements calcaires; château au bourg et Maison des Faluns, église en partie du 11e s.

Plouasne (1 740 Plouasnais, 3 361 ha), 20 km au sud de Dinan, est une commune étendue, à la limite de l’Ille-et-Vilaine. Elle est bordée à l’ouest par la Rance, rehaussée par le barrage de Rophémel, à voûtes multiples, qui date de 1937, a 25 m de haut et 106 de long; il retient 5 Mm3 d’eau, formant un lac fourchu de 80 ha et 5 km de long; étang de la Boulaie au SO. Au SE, le château de Caradeuc partage son grand parc du 18e s. «à la Versailles» avec la commune de Bécherel. Plouasne a eu 2 800 hab. au début du 19e s. et a décliné sensiblement après 1911, mais a repris 360 habitants depuis 1999; un collège public.

Saint-Juvat (670 Juvatiens, 1 741 ha), 12 km au sud de Dinan et 7 km au SO d’Évran, est un village très fleuri (quatre fleurs et grand prix), également classé «commune du patrimoine rural de Bretagne». Son finage est limité à l’est par la Rance; châteaux de la Mettrie et de Carragat au nord.

Saint-Maden (230 Madennais, 656 ha) est juste au SO de Saint-Juvat: château de la Houssais à l’est. Guenroc (220 Guenrocois, 739 ha) lui fait suite au sud; elle partage avec Plouasne le barrage de Rophémel, dont le plan d’eau ourle la moitié du périmètre communal à l’est et au sud; château et chapelle de la Roche à la limite ouest, bois de Guenroc au NO du bourg. Guenroc est aussi classée comme «commune du patrimoine rural de Bretagne» pour son ancienne culture du lin et ses grandes et belles demeures de granite.

Caulnes et Broons sont les communes les plus peuplées du sud de l’intercommunalité dinantaise. Guitté (700 Guittéens, 1 453 ha) est 6 km à l’est de Caulnes, 22 km SSO de Dinan. Son finage est bordé au nord et au NE par les sinuosités du lac de barrage de Rophémel. Elle abrite le château de Beaumont (en partie du 15e s., refait au 19e s.) au bord du lac, ceux de la Perchais au SO, de Couëllan (18e s., jardins) à l’ouest tout près de Caulnes au-dessus de la Rance, et conserve un alignement mégalithique à l’est (la Roche Longue); elle a gagné 160 hab. depuis 1999.

La Chapelle-Blanche (200 Chapellois, 792 ha), juste au sud de Caulnes, disperse ses maisons à l’est de la Rance, sans véritable centre. Saint-Jouan-de-l’Isle (490 Saint-Jouannais, 809 ha) est en face sur le versant gauche de la Rance; son bourg est contourné par la N12, qui y a un échangeur avec la D766 près d’un arrêt de la voie ferrée. Le finage s’étend vers le NO, incluant le bois de Kergoët.

Plumaugat (1 140 Plumaugatais 4 043 ha dont 567 de bois), 8 km au SO de Caulnes, traversée par la haute Rance, est étendue et peuplée; elle n’avait cessé de perdre des habitants depuis les 2 600 atteints peu avant 1900, mais en a regagné 120 après 1999. Elle a des bois en périphérie, surtout au NO (bois de Plumaugat et de la Rabasse, avec allée couverte) et au SO (bois de Penguily); oppidum près du bourg. Elle est limitrophe de l’Ille-et-Vilaine au sud-est.

Yvignac-la-Tour (1 210 Yvignacais, 3 539 ha dont 462 de bois), à 9 km NNO de Caulnes, a ajouté «la Tour» à son nom en décembre 1999 et a gagné 100 hab. après 1999; grands bois au NO, château, église classée à haute tour, if millénaire — le nom vient de l’if.

Plumaudan (1 290 hab., 1 783 ha), à 10 km au NNE de Caulnes, a un négoce de matériel agricole Hervé (30 sal.); la D766 traverse le finage à l’est et au sud et a fixé une petite zone d’activités. La commune a augmenté de 430 hab. depuis 1999, soit une moitié.

Brusvily (1 200 Brusviliens, 1 183 ha), 11 km SO de Dinan sur la D793, a gagné 390 hab. depuis 1999 (+48%); espaces verts Robert (20 sal.). Son finage est bordé par deux lacs de barrage tortueux, l’un à l’est en deux ailes (barrage du Pont Ruffier, construit en 1971 pour les besoins de Dinan, de 25 ha et qui retient 2 Mm3), l’autre au NE (Bobital, 16 ha), tous deux sur le Guinefort, affluent de gauche de la Rance qui coule vers l’est.

Bobital (1 110 Bobitalais, 499 ha), à 7 km SO de Dinan, a un habitat de lotissements pavillonnaires et a gagné 210 hab. depuis 1999; la D766 et la D793 traversent le finage, qui voisine au nord avec l’usine Kermené de Trélivan.

Le Hinglé (920 Hingléziens, 357 ha) est une petite commune à l’est de Brusvily, avec qui elle partage le barrage du Pont Ruffier; le bourg est sur le versant gauche du Guinefort près du barrage; mais le principal de l’habitat est au nord du finage près de Bobital dans un secteur boisé traversé par la D766; la population a augmenté de 220 hab. depuis 1999.

Trévron (710 Trévronnais, 960 ha) est traversée par le Guinefort, qui y a des étangs et le château du Chalonge. Calorguen (720 Calorguennais, 848 ha) est à l’est de Trévron, étirée le long de la Rance qui la limite à l’est le long des Champs-Géraux et que barre l’écluse de Boutron; elle a gagné 140 hab. depuis 1999. Saint-Carné (1 060 Carnéens, 836 ha) est à 5 km au SO de Dinan; son finage atteint la Rance au NE au château du Chêne Ferron et voisine avec Léhon au nord, Bobital à l’ouest, à la limite de laquelle a été équipée une petite zone d’activité; +190 hab. depuis 1999.

Au nord-ouest de Dinan, les communes les plus peuplées sont Corseul, Plancoët et Pluduno.

Languenan (1 190 Languenanais, 1 595 ha), qui a l’une des sources du Frémur, accueille un atelier de menuiserie Flin (110 sal.), spécialiste d’escaliers en bois; ancienne gare au sud-ouest; sa population a augmenté de 370 hab. (+45%) depuis 1999.

Juste au nord de Plancoët, Créhen (1 720 Créhennais, 1 821 ha), dont le bourg domine l’Arguenon, rive droite, a gagné 180 hab. dans le même temps et se signale par un ensemble agro-alimentaire: laiterie de l’Arguenon (400 sal.), coopérative d’insémination artificielle (Amelis, 45 sal.). Créhen a un collège privé et une allée couverte et un menhir tout au nord, non loin du port du Guildo, où la D786 traverse l’aber de l’Arguenon; restes du château Guildo à la pointe nord de la commune. La D766 passe au bourg, la voie ferrée tout au sud.

En face de Créhen, de l’autre côté de l’Arguenon, Saint-Lormel (890 Lormelois, 977 ha) cache au bord du fleuve le château de Largentaye (19e s.); la commune a gagné une centaine d’habitants après 1999. Le finage s’étire le long de l’Arguenon; au sud, il touche à la ville de Plancoët, dont l’habitat déborde à la Madeleine; au nord, il atteint la vallée encaissée du Guébriand, qui débouche dans l’aber; château de la Ville Robert près du bourg.

Saint-Jacut-de-la-Mer (910 Jaguens, 292 ha) s’étire sur une étroite presqu’île longue de 4 km jusqu’à la pointe du Chevet, prolongée par l’île des Hébihens, et qui sépare la baie de l’Arguenon à l’ouest de la baie de Lancieux à l’est; les fonds des deux baies découvrent à marée basse. Le nom breton est Saint-Jacut-en-l’Île (Sant-Yagu-an-Enez). La population communale a baissé depuis 1950 (1 100 hab.) puis s’est stabilisée. Le bourg hérite d’un monastère du 5e siècle, devenu bénédictin, de nos jours monastère de femmes pour l’accueil et l’hospitalité. La station balnéaire est dotée de deux ports, de pêche et de plaisance; écomusée de la pêche, centre culturel et centre de sports, clubs de plongée, de voile et de yachting, jardin des mers, plusieurs petites plages. L’île des Hébihens (parfois Ébihens), privée, est accessible à marée basse; réserve ornithologique à l’îlot de la Colombière, bouchots pour moules et huîtres. La commune a près d’un millier de résidences secondaires, qui représentent plus des deux tiers du parc de logements. Elle a trois terrains de camping (400 places) et un hôtel. La côte est une succession de pointes et de petites plages, d’un côté comme de l’autre.

À l’ouest de Saint-Cast-le-Guildo, Matignon (1 680 Matignonnais, 1 453 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 29 km au NO de Dinan, un peu à l’écart du littoral. Toutefois, la commune comprend une partie de la côte sud-est de la baie de la Fresnaye, rectiligne, entre les salines des Sablons au fond de la baie et l’anse de Port Saint-Jean, qu’abrite la pointe Saint-Efficace. C’est un petit centre de services avec marchés, belles halles, collège public, festival du théâtre pour rire; supermarché U (85 sal.), bateaux Rouxel Marine (20 sal.); plusieurs manoirs, un camping au bourg; la D786 traverse la commune. La population a légèrement augmenté entre 1960 et 1982, variant peu depuis.

Pléboulle (830 Pléboullais, 1 410 ha) est au débouché du Frémur et tient le fond de la baie de la Fresnaye entre la pointe du Crissouët à l’est et le Port à la Duc à l’ouest; le bourg est sur le relief, avec un camping. Au SO, le village de Montbran a une tour ruinée sur une petite butte; +130 hab. depuis 1999; un tiers des logements sont des résidences secondaires.

Fréhel (1 590 Fréhélois, 3 264 ha) est sur la côte, à 9 km au NO de Matignon. Elle a été créée en 1973 par la fusion des communes de Pléhérel et Plévenon, et a pris alors le nom du célèbre cap qui s’avance entre la côte de Penthièvre et la côte d’Émeraude; ce nom semble composé de fre, le courant, et uhel, haut ou principal, majeur. Plévenon a repris son autonomie en 2004; Fréhel, réduite à Pléhérel, mais qui a conservé son nouveau nom, a gagné 220 hab. après 1999. Le bourg est sur le plateau, au passage de la route de Matignon à Erquy (D786). La commune est sur deux rivages, mais celui de la baie de la Fresnaye, au SE, est court et escarpé; au sud, la limite communale suit le cours du Frémur. Au nord du bourg et ainsi à l’ouest du cap Fréhel, Pléhérel-Plage et Sables-d’Or-les-Pins sont deux stations balnéaires appréciées, avec casino (Duchesse Anne, 40 sal.) et golf, écoles de voile et de plongée, accidentées par la pointe des Châtelets, qui porte les traces de plusieurs carrières, puis la pointe de l’Assiette et la pointe aux Chèvres à Pléhérel. La station des Sables-d’Or, fondée en 1925 par Roland Brouard, marchand de biens normand, et quelques autres promoteurs, sur un ancien grand domaine de dunes, se termine en pointe à l’ouest face à Erquy, au terme d’une longue plage. La commune de Fréhel comprend 1 100 résidences secondaires (57% des logements) et deux campings (plus de 1 000 places), trois hôtels.

Plévenon (800 Plévenonnais, 1 373 ha), dont le bourg est à 11 km au NO de Matignon, a été rattachée à Pléhérel de 1972 à 2004 sous le nom commun de Fréhel, puis a repris son indépendance. Le cap Fréhel, qui n’est donc plus à Fréhel, est une superbe proue taillée à la faveur de failles dans les grès roses, dont les falaises verticales ont plus de 60 m de haut. Il forme une réserve de 400 ha (la Fauconnière) qui reçoit un million de visiteurs par an et qui supporte depuis 1950 un phare de 33 m de haut. À 3 km vers l’est, au-delà de la belle anse des Sévignés, la pointe de la Latte est ornée par le fort la Latte, dont les puissantes murailles, très remaniées au 17e s., viennent du 14e s., et où des festivités sont organisées en saison. Au sud du fort, où se dresse l’étroit mégalithe du Doigt de Gargantua, la côte rocheuse rectiligne domine la baie de la Fresnaye, taillée en rectangle à l’emporte-pièce dans le plateau, sur 6 km de long et 2 km de large; son fond vaseux est découvert en majeure partie à marée basse. Le bourg est sur le plateau de Fréhel et le territoire communal occupe toute la parie orientale et centrale de la presqu’île entre la Manche et la baie de la Fresnaye, avec le port Saint-Géran, la pointe du Muret et le port Nieux sur la côte orientale dans la baie de la Fresnaye, et au-dessus, sur le plateau, le château du Meurtel et les villages de Trécelin au sud. La presqu’île du Cap Fréhel est couverte par la lande rase et les côtes septentrionales, tout en falaises, n’ont aucun habitat. La population communale a gagné 80 hab. depuis 1999. La commune a 360 résidences secondaires formant près de la moitié des logements, un camping de 150 places, 3 hôtels (50 chambres), mais aucun agriculteur. Elle a eu plus de 1 200 hab. au milieu du 19e s.

Ruca (600 Rucassiens, 1 213 ha) est à 6 km au SO de Matignon, 11 km ONO de Plancoët et s’étire du nord au sud; un camping. Le nom, curieux, pourrait venir de ruches.

Saint-Pôtan (810 Pôtanais, 1 989 ha), au centre de son finage sur le plateau, 7 km au NO de Plancoët, a une usine métallurgique Sodimac (Société de diffusion de matériel agricole et de construction métallique, 120 sal., société familiale) qui fait des remorques agricoles; +70 hab. depuis 1999.

La petite Landébia (500 Landébianais, 355 ha), 9 km à l’ouest de Plancoët, a des fabriques d’emballages en bois (Houée, 70 sal.; Rault, 45 sal.) près de la gare; elle s’est accrue de 60 hab. depuis 1999. Le finage est bordé à l’ouest par la forêt de la Hunaudaye. Un peu plus au sud, Pléven (590 Plévennais, 973 ha), également adossée à la forêt de la Hunaudaye, se signale par un hôtel avec expositions et concerts au manoir de Vau Madeuc (16e s.). Dans la commune se trouve le barrage hydraulique Arguenon-Penthièvre, dit de la Ville Hatte, haut de 15 m et long de 100 m, construit entre 1970 et 1973 sur l’Arguenon, à l’initiative du Département; le lac de 200 ha s’étire sur 15 km et offre un agréable plan d’eau sinueux; camping au bourg.

Plorec-sur-Arguenon (410 Plorecois, 1 365 ha), dont le bourg fait face à Pléven sur la rive droite de l’Arguenon, bénéficie du plan d’eau du barrage, dont les méandres baignent toute sa partie occidentale; tumulus au NO.

Au sud de Plancoët à 5 km, Bourseul (1 160 Bourseulais, 2 223 ha) est bordée au NO par l’Arguenon, mais en aval du barrage, et conserve un vieux moulin au Pont Loyer, qui se visite, une fabrique de meubles (Ménard, 55 sal.) et plusieurs manoirs, dont la Boitardais (17e s.) que fréquenta Châteaubriand, et Beaubois (19e s.), loin au sud, qui a un beau parc de 200 ha et qui appartient à une association d’aveugles; centre naturiste avec camping au NE à la Ville Meunier. Le finage est très étiré vers le sud, où il frôle la N176 au-delà de Beaubois. La population s’est accrue de 200 hab. depuis 1999.

Saint-Méloir-des-Bois (260 Méloriens, 613 ha) «commune du patrimoine rural de Bretagne», village fleuri (trois fleurs), a un finage encore plus étroit et étiré, mais bien plus petit; le village est à 9 km OSO de Corseul; jardin botanique. Saint-Michel-de-Plélan (350 Michelais, 724 ha) touche à Corseul au SO et accueille le golf de la Corbinais; la commune a gagné 100 hab. depuis 1999, plus d’un tiers. Saint-Maudez (310 Maudéziens, 509 ha) est à 4 km au sud de Corseul et a gagné 80 hab. depuis 1999.

Plélan-le-Petit (1 940 Plélanais, 2 123 ha dont 220 de bois ) est un ancien chef-lieu de canton, 14 km à l’ouest de Dinan sur la N176; plastiques et menuiserie Ouvéo (80 sal.), domaine de loisirs et de séjour de 16 ha à la villa Héleuc. La population a augmenté de moitié entre 1950 et 1990, et a encore gagné 380 hab. depuis 1999. Tout au sud, le finage est riverain de l’étang de Beaulieu.

La Landec (770 Landécois, 759 ha) est juste à l’est de Plélan. Elle s’est accrue de 300 hab., soit des deux tiers, depuis 1999 et a un habitat de pavillons récents; la N176 traverse la commune, qui a reçu une déchetterie et une zone artisanale côté ouest (garage Godard, 20 sal.); carrière à l’angle SO au Tertre Isaac.

Vildé-Guingalan (1 270 Vildéens, 735 ha), à 5 km de Plélan et 9 km de Dinan sur la N176, accueille le long de celle-ci une zone d’activité; usine de viande salée et fumée Kermené (groupe E. Leclerc, 180 sal.), depuis 2000; un atelier de câblage électronique (Promocab, 70 sal.), la carrosserie Rouillé (20 sal.); travaux publics Satec (40 sal.), transports Trans GB (55 sal.). Le nom originel était Villa Dei de Guingalan (villedieu du cœur béni…); sa population (570 hab. en 1962) augmente, et s’est accrue de 350 hab. depuis 1999 (+39%).

Aucaleuc (1 000 Aucaleuens, 638 ha), 6 km à l’ouest de Dinan, Oskaleg en breton (du chardon), abrite un centre d’apprentissage de la Chambre de commerce, avec internat; négoce agricole Lemée (35 sal.); elle a gagné 280 hab. après 1999 (+41%). La limite sud de la commune suit la N176 rectiligne; château de Bel-Air et stand de tir à l’angle SE.

Trébédan (430 Trébédannais, 1 097 ha dont 252 de bois) est à 14 km OSO de Dinan; château du Chalonge à l’est, étang de l’Écoublière au NO, bois au sud; +40 hab. depuis 1999.

Languédias (510 Languédiaçais, 861 ha), 5 km au sud de Plélan et 17 km SSO de Dinan, a un centre pour enfants épileptiques (Bel-Air, 40 sal.), et a gagné 70 hab. après 1999; carrière à l’ouest, étang de barrage de Beaulieu au nord dans un vallon, au pied du château de Beaulieu.

Mégrit (810 Mégritiens, 2 063 ha), 8 km SSO de Plélan et 7 km SE de Jugon, a son bourg tout au sud de son finage, dominant la vallée de la Rosette. A l’ouest, la commune est bordée par le lac de Jugon qui ennoie la basse vallée de la Rosette, affluent de l’Arguenon; château Kergu au nord.