Domont

(16 240 Domontois, 833 ha dont 205 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Val-d’Oise dans l’arrondissement de Sarcelles, 7 km au nord-ouest de celle-ci, dans la CA Plaine Vallée. Le bourg originel est au pied du talus oriental du plateau qui porte la forêt domaniale de Montmorency; celle-ci et ses reliefs occupent tout l’ouest et le sud-ouest du territoire communal. Un autre centre, nommé Nouveau Domont, s’est développé au nord-est, au-delà de la gare que dessert le Transilien, sur la voie de Persan-Beaumont. Autour de ces deux foyers ont proliféré pavillons et immeubles d’appartements.

Le finage est limité au nord-est par l’ancien tracé de la N1, qui traverse la partie sud-est de la commune; elle est doublée à l’est par la nouvelle N1, sous forme de voie rapide, munie d’un échangeur; entre les deux voies ont pris place les zones d’activité Sezac et des Fauvettes; le parc des Coquelicots, au centre, est proche de la gare.

Domont a un collège et un lycée publics, un collège privé, un centre d’aide par le travail, une maison d’accueil spécialisée et deux maisons de retraite; clinique de Longpré (180 sal., 130 lits); cartonnages Guillaume (70 sal.) prépresse DupliPrint (55 sal.), vente par correspondance Ivoire (55 sal.).

Un grand terrain de golf avec petits étangs est aménagé dans la forêt de Montmorency, que traverse la D909 (ex-N309); celle-ci fixe la limite nord-ouest de la commune dans la plaine. Le fort de Domont, sur le plateau boisé, est partagé avec la commune voisine de Piscop. Le château d’Ombleval est associé au hameau-lotissement de Manine, un peu à l’écart du centre vers l’ouest. Un autre hameau-lotissement, Pigalle, est encore plus loin au nord-ouest à l’orée des bois, et jouxte les urbanisations de Bouffémont. La population communale n’a pas cessé de croître au cours des deux derniers siècles: 1 000 hab. en 1858, 1 800 en 1911, 4 200 en 1954, 10 900 en 1975, 15 050 en 1999.

Le nouveau canton de Domont a 11 communes, 63 100 hab.