' communauté d’agglomération des Vosges, associant 78 communes et 11 400 hab. sur 111 840 ha. Le siège est à Golbey. Dépassent également 2 000 hab. Capavenir Vosges, Chantraine, Charmes, Épinal, Hadol, Nomexy, Pouxeux, Uxegney, Vincey, Xertigny Le territoire s’étend de la limite nord à la limite sud du département, soit sur 56 km de long. Au NO Les Forges (1 920 Forgerons, 714 ha dont 400 de bois), 5 km à l’ouest de la préfecture, est longée par le Canal de l’Est. La commune est surtout résidentielle, hors la métallerie Honoré (30 sal.). Chantraine est sortie de la commune en 1892, faisant tomber la population de 1 600 à 560 hab. En 1954, Les Forges avaient seulement conservé ce niveau; mais la croissance a été ensuite rapide, et la population s’est encore accrue de 70 hab. après 1999. Darnieulles (1 430 Darnieulliens, 1 010 ha dont 160 de bois), 8 km ONO d’Épinal, prolonge vers l’ouest l’urbanisation d’Uxegney; transports Heilmann (35 sal.). La voie rapide D166 traverse au nord. La population communale, qui était de 890 hab. en 1975, a progressé et s’est encore élevée de 300 hab. depuis1999 (+27%). Domèvre-sur-Avière (410 Aviérois, 916 ha dont 557 de bois), 6 km NO d’Épinal au nord d’Uxegney, a une part de la forêt domaniale de Souche-Thaon. La population a baissé de 80 hab. depuis 1999. Fomerey (160 hab., 503 ha), 9 km NO d’Épinal, est au bord d’un vallon affluent de l’Avière. Elle a 40 hab. de plus qu’en 1999. Gigney (50 hab., 509 ha) est à 1 km au nord de Fomerey. Mazeley (270 hab., 1 049 ha dont 451 de bois), 12 km NO d’Épinal, est aussi sur un vallon affluent de l’Avière. Chavelot (1 400 Chavelotais, 616 ha), 7 km au nord d’Épinal entre Thaon et Golbey au bord de la Moselle, a reçu un ample échangeur routier et une zone d’activités dominée par les Magasins généraux d’Épinal (500 sal.), dont la plate-forme de stockage sert notamment aux eaux de Vittel et Contrexéville; nombreux magasins et négoces, transports MGE (500 sal.) et Eurotrans (75 sal.), garages; nettoyage SNIMI (100 sal.). Au sud, plusieurs étangs de gravières sont traversés par la N57. Igney (1 180 Hérédiens, 766 ha dont 297 de bois), 13 km NNO d’Épinal sur la rive gauche de la Moselle, juste au nord de Capavenir, a une métallerie Coanus (90 sal.) et des entreprises de transports; elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Vaxoncourt (450 Vaxoncurtiens, 843 ha dont 295 de bois), 15 km au nord d’Épinal, est dans la vallée de la Moselle, à l’est; + 50 hab. après 1999. Châtel-sur-Moselle (1 750 Châtellois, 1 186 ha dont 498 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 18 km NNO de la préfecture sur la rive droite de la Moselle. Le village a été en partie détruit en 1940; il conserve des parties de remparts et le donjon carré d’une forteresse des 11-12e et 15e s., avec musée archéologique; église restaurée à clocher octogonal; un collège public, un hôpital rural, centre d’aide par le travail et institut médico-éducatif, foyer d’adultes protégés. Le nom de la commune a été complété en 1961; sa population a augmenté de 1954 (1 400 hab.) à 1962 (1 950 hab.) et a diminué jusqu’en 1999. La mention sur-Moselle et de 1961. Frizon (530 Tambois, 1 175 ha dont 366 de bois), 18 km NNO d’Épinal est sur l’Avière, 3 km au SO de Nomexy; +140 hab. depuis 1999 (+36%). Portieux (1 270 Portessiens, 790 ha dont 232 de bois), 24 km NNO d’Épinal sur la rive droite de la Moselle juste en face de Vincey, est connue pour sa tradition verrière. Le village-cité de la Verrerie, à l’est dans le vallon du Rochon en forêt de Charmes, forme une quasi-enclave. La cristallerie FCF (Faïence et cristal de France) a été liquidée en 2012 mais avait mis en place un écomusée; centre d’aide par le travail et foyer d’accueil de Belval à mi-chemin du village principal. La commune a eu 3 200 hab. en 1911 et sa population n’a cessé de diminuer depuis; elle a encore perdu 150 hab. après 1999. Langley (160 hab., 273 ha), 26 km NNO d’Épinal 4 km en amont de Charmes, est sur la rive droite de la Meuse juste au nord de Vincey, avec une centrale électrique et un poste d’interconnexion. Essegney (760 Essegoniens, 841 ha dont 362 de bois), est à 28 km NO d’Épinal sur le versant droit de la Moselle, face à Charmes, le long de la D52 et de la voie ferrée; elle a gagné 130 hab. après 1999. Brantigny (220 Brantignots, 301 ha), 28 km NNO d’Épinal, est une petite commune sur la rive gauche du Colon 4 km au sud de Charmes; +70 hab. depuis 1999 (+47%). Ubexy (170 Ubecéens, 501 ha), 29 km NO d’Épinal, est sur le versant gauche du Colon à 5 km SSO de Charmes; monastère cistercien N.-D. de la Trappe. Rugney (140 hab., 573 ha) est à 31 km NO d’Épinal, 5 km au SO de Charmes; le Colon borne le finage au nord. Savigny (180 hab., 617 ha), 33 km NO d’Épinal, 6 km OSO de Charmes, est traversée par le Colon et la D55. Florémont (470 Florémonts, 809 ha dont 182 de bois), est 2 km à l’ouest de Charmes, entre N57 et D55; quelques vergerses, +60 hab. depuis 1999. Hergugney (140 hab., 546 ha), 6 km NO d’Épinal, 9 km ONO de Charmes, s’isole dans les collines au NO. Elle est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle. Socourt (280 hab., 385 ha), 32 km NO d’Épinal et 4 km au NO de Charmes, limitrophe de la Meurthe-et-Moselle, a son village au bas du versant gauche de la Moselle avec des vergers et un site de vol libre; quelques gravières; +90 hab. depuis 1999. Chamagne (480 Chamagnons, 1 529 ha dont 613 de bois), 32 km NNO d’Épinal, 4 km au nord de Charmes, dans la plaine de rive droite de la Moselle, contient une part de la forêt de Charmes et la maison natale du célèbre verrier et décorateur Claude Gellée (1600-1682), aménagée en musée. La commune a gagné 670 hab. depuis 1999. Elle est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle. Au NE Damas-aux-Bois (280 hab., 2 946 ha dont 1 792 de bois), 28 km au nord d’Épinal, est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle, avec son village au bord de l’Euron, qui rejoint la Moselle au NO à Bayon; +40 hab. après 1999. Haillainville (180 Haillainvillois, 1 226 ha dont 384 de bois), 29 km NNE d’Épinal, est également limitrophe de la Meurthe-et-Moselle. Rehaincourt (370 Rehaincourtois, 1 522 ha dont 608 de bois), 25 km NNE d’Épinal, est à la source de l’Euron. Au NE, un parc de 8 éoliennes DDIS (8,4 MW) a six mâts dans la commune, deux à Ortoncourt à l’est; +60 hab. depuis 1999. Moriville (440 Morivillois, 2 505 ha dont 1 420 de bois), 23 km au nord d’Épinal, est sur la D32 à l’est de Vincey; +40 hab. après 1999. Hadigny-les-Verrières (410 hab., 1 374 ha dont 823 de bois) est à 21 km NNE d’Épinal, à l’est de Châtel. Le nom d’Hadigny a été allongé en 1843 à la suite de la fusion avec Les Verrières-Douzières, à l’est, qui n’a pas laissé d’autres traces. Le finage contient à l’est une part de la forêt de Rambervillers; +50 hab. depuis 1999. Badménil-aux-Bois (160 hab., 914 ha dont 473 de bois), 22 km NNE d’Épinal, tient une clairière dans la forêt de Rambervillers. Zincourt (84 Zincurtiens, 447 ha dont 130 de bois), 19 km au nord d’Épinal, est juste à l’ESE de Châtel. Pallegney (170 hab., 593 ha dont 179 de bois), 16 km au nord d’Épinal, a son village au bord du Durbion. Domèvre-sur-Durbion (290 hab., 1 251 ha dont 435 de bois), 15 km NNE d’Épinal a un finage boisé au nord-est; le Durbion est un petit affluent local de la Moselle, coulant du SE au NO et long de 35 km; son confluent est juste en amont de Châtel. Bayecourt (260 Tambois, 692 ha dont 212 de bois), 13 km NNE d’Épinal, est sur le Durbion en amont de Domèvre. Villoncourt (110 hab., 640 ha dont 200 de bois), 14 km NNE d’Épinal, est sur le Durbion en amont de Bayecourt et à l’aval de Sercœur. Sercœur (250 hab., 918 ha dont 311 de bois), 13 km NE d’Épinal, est sur la D46 à la traversée du Durbion. Padoux (520 Padoselliens, 1 935 ha dont 1 012 de bois), 17 km NE d’Épinal, est sur la D46 au-delà de Sercœur; la forêt de Padoux, au nord, prolonge vers le sud celle de Rambervillers; +80 hab. depuis 1999. Dompierre (270 Dompierrois, 888 ha dont 161 de bois), 15 km NE d’Épinal, a son village sur le Durbion. Vaudéville (180 Vaudévillois, 322 ha) est 12 km NE d’Épinal, avec un château. Dignonville (200 Dignonvillois, 593 ha dont 194 de bois), 12 km NNE d’Épinal, contient au SE l’ancien fort de Longchamp. Dogneville (1 531 Bianlouts, 1 142 ha dont 235 de bois), 6 km au nord d’Épinal, est sur un petit affluent de droite de la Moselle. Son finage atteint la Moselle et contient un étang de sablière et le petit aérodrome d’Épinal (LFSE, piste en herbe de 710 m, aéroclub) dans la plaine, le fort de Dogneville au NE sur le relief, et quelques vergers. Elle avait 820 hab. en 1962; sa population reste stable. Longchamp (460 hab.,1 026 ha dont 417 de bois), 9 km au NE d’Épinal, est sur la D46; elle a gagné 110 hab. depuis 1999 (+31%). Le fort de Longchamp est sur le territoire de Dignonville au NO. Jeuxey (700 hab., 849 ha dont 216 de bois), 5 km NE de la préfecture, contient au sud le grand fort des Adelphes, et au NO, près d’un échangeur N57-D46, à la limite d’Épinal, un grand centre commercial avec l’hypermarché Carrefour (250 sal.) et les magasins Bricorama (35 sal.) et Intersports (30 sal.). Deyvillers (1 450 Deyvillois, 877 ha dont 401 de bois) est à 7 km ENE d’Épinal sur la D420; sa population a progressé depuis les 560 hab. de 1965, mais pas après 1999; carrelage Balland (30 sal.). Le finage est boisé au SE, où ont été aménagés des parcours. Aydoilles (1 060 Aydoilliens, 1 000 ha dont 379 de bois), 12 km ENE d’Épinal sur la D 420, a eu une population croissante du minimum de 1936 (430 hab.) à 1999. Au sud La Baffe (710 Argentois, 901 ha dont 394 de bois), 11 km ESE d’Épinal, est dans le vallon d’Argent qui rejoint la Moselle au SO à Archettes; d’où le gentilé. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999. Dinozé (620 hab., 289 ha) est sur la rive gauche de la Moselle juste au SE d’Épinal au confluent d’un vallon; grand cimetière militaire américain au NE à un coude de la Moselle. La commune a un a un atelier de métallerie Framatec (Société française de matériels et techniques) de 70 salariés et un centre d’aide par le travail de l’Association des paralysés (80 sal.). La commune a été créée en 1932 à partir de Saint-Laurent, avec 350 hab. Elle a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+29%). Arches (1 680 Archéens, 1 750 ha dont 918 de bois), est à 11 km au SE de la préfecture, sur la rive gauche de la Moselle. Située dans l’étroite dépression périphérique des Vosges entre les bois d’Épinal et ceux de Remiremont, elle est desservie par la voie ferrée et la route à quatre voies (N57) vers le massif vosgien. C’est un centre industriel, connu depuis longtemps pour son papier: la papeterie Ahlstrom-Munksjö, acquise en 2010 d’Arjo-Wiggins (groupe Worms), lointaine mais directe héritière d’une usine de 1492, emploie 400 salariés. Dans un tout autre domaine travaille une fabrique d’aliments en pots pour nourrissons, la SITPA (Société industrielle de transformation de produits agricoles) du groupe Nestlé (180 sal.). Une centrale thermique à bois et écorces, de 20 MW, appartient à la Soffibois. L’habitat s’est diffusé au sud dans la vallée de la Niche, jusqu’à Aneuménil. La population a baissé de 130 hab. depuis 1999. Archettes (1 090 Archettois, 1 393 ha dont 861 de bois) est juste en face d’Arches sur la rive droite de la Moselle, avec des reliefs boisés au NO, jusqu’à 507 m; +60 hab. depuis 1999. Jarménil (480 hab., 510 ha dont 314 de bois), 14 km SE d’Épinal, est au confluent de la Vologne et de la Moselle, rive droite, avec un territoire très boisé et un pont vers Pouxeux. Raon-aux-Bois (1 250 Raonnais, 2 405 ha dont 1 422 de bois), 17 km SE d’Épinal, 8 km au NO de Remiremont, occupe une clairière sur le plateau accidenté. Le village est dans le vallon de la Niche, qui rejoint la Moselle à Arches, avec le hameau de Raon-Basse au nord et celui de la Racine à l’ouest; charpentes VSB (25 sal.). La population augmente depuis le minimum de 1975 (600 hab.), et a gagné 220 hab. depuis 1999; mais elle avait dépassé 2 000 hab. autour de 1850. Bellefontaine (1 010 Bellifontains, 3 911 ha dont 1 609 de bois), 23 km au sud d’Épinal, au SE de Xertigny, est aux sources de la Semouse sur le plateau et inclut les forêts d’Humont et de Rechentreux. Bellefontaine a eu 2 650 hab. en 1836 et sa population n’avait cessé de diminuer depuis, mais elle vient de reprendre 130 hab. depuis 1999. Le Clerjus (560 Clerjussiens, 3 293 ha dont 1 517 de bois), 32 km SSO d’Épinal, 14 km SSO de Xertigny, domine la vallée profondément encaissée de la Semouse et englobe le grand bois du Clerjus; une gare est au NO de la commune, sur la ligne de Luxeuil à Épinal. Le finage est limitrophe de la Haute-Saône. Trémonzey (260 Trémonzéens, 907 ha dont 388 de bois), 32 km SO d’Épinal, est au sud de La Vôge dans un territoire parsemé d’étangs et limitrophe de la Haute-Saône. Fontenoy-le-Château (560 Fontecastriens 3 460 ha dont 2 001 de bois), 34 km SO d’Épinal et 7 km au SO de la Vôge, est un petit village touristique sur le canal de l’Est dans la vallée du Coney; Il fut jadis le siège d’un comté et conserve des ruines d’un château seigneurial (tour des Lombards); port de plaisance; institut médico-éducatif. Le finage, très étendu et limitrophe de la Haute-Saône, entoure Montmotier au SO. Montmotier (42 hab., 424 ha dont 133 de bois), 36 km SO d’Épinal, au bord du Coney, est à l’angle SO de son territoire d’agglomération et entourée par le finage de Fontenoy. La Vôge-les-Bains (1 750 hab., 4 409 ha dont 1 690 de bois) est une commune nouvelle créée en 2017 par fusion. Bains-les-Bains (1 290 Balnéens, 2 537 ha dont 1 063 de bois) en est le centre. C’est un ancien chef-lieu de canton, 28 km au sud d’Épinal, sur le plateau de grès de la Vôge. La bourgade fait partie de l’alignement thermal de Plombières à Vittel et les Romains l’avaient déjà nommée Balneum, mais la relance de la station à partir du 18e siècle a favorisé la redondance du nom, qui date de 1892. Les eaux viennent de onze sources et un forage et sortent entre 25 et 51°C; les deux bains Romain et de la Promenade qui les proposent aux curistes sont tenus par la Chaîne thermale du Soleil. Bains est dotée d’un collège public et d’un lycée professionnel au château du Chesnois (métiers des services et loisirs) et offre un parc de 10 ha; elle a 4 hôtels (70 chambres), un camping et près de 300 résidences secondaires, formant 29% des logements. Une ancienne manufacture royale (forges) se voit dans la vallée du Coney, qu’emprunte le canal de l’Est, 2 km à l’ouest du village. La commune avait 2 600 hab. vers 1880 et s’est lentement et régulièrement dépeuplée depuis, perdant 310 hab. depuis 1999. Les communes fusionnées sont Hautmougey (140 hab., 787 ha dont 329 de bois), à 4 km NO de Bains sur la D164, et Harsault (320 hab., 1 085 ha dont 298 de bois) à 9 km NNO; celle-ci a perdu 80 hab. depuis 1999. Gruey-lès-Surance (260 hab., 2 710 ha dont 1 008 de bois) occupe une clairière du plateau de la Vôge à 31 km SO d’Épinal. La Haye (120 hab., 734 ha dont 248 de bois), est juste à l’ouest d’Harsault, en bordure de la forêt domaniale du Ban d’Hanol à 26 km SO d’Épinal. Les Voivres (310 Voivrais, 1 281 ha dont 271 de bois) est à 24 km SO d’Épinal sur la Vôge, au nord de Bains-les-Bains. Le finage est borné à l’ouest par le Coney et le Canal de l’Est. La Chapelle-aux-Bois (680 hab., 3 065 ha dont 695 de bois), 25 km SSO d’Épinal, est 6 km à l’ouest de Xertigny, traversée par la ligne ferroviaire de Luxeuil à Épinal; base de loisirs Ferme Aventure tout au SO. Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999. Charmois-l’Orgueilleux (600 Charmoisiens, 3 592 ha dont 2 082 de bois), 19 km SO d’Épinal et 14 km au NO de Xertigny, est entourée par les grands bois de la forêt du Ban d’Hanol, qui cachent plusieurs étangs et se terminent à l’est au-dessus du canal de l’Est; la commune a eu 1 350 hab. en 1866 et continue de se dépeupler lentement. Uzemain (1 080 Manuziens, 2 730 ha dont 770 de bois), 15 km SO d’Épinal, 8 km au NO de Xertigny, est au confluent du Coney et du Cône; à l’ouest, le canal de l’Est emprunte un vallon qui descend vers le Coney, par les hameaux de Thiélouse et Méloménil, et passe la ligne de partage des eaux entre les bassins de la Saône et de la Moselle, au prix d’une série d’écluses. Le fort du Roulon se tient au nord de la commune; celle-ci a une fabrique de rubans, ficelles et filets (France Ribbons, 35 sal.); sa population remonte un peu depuis 1975 (840 hab.) mais elle avait atteint 1 820 hab. en 1881. Uriménil (1 380 Uriménilois, 1 562 ha dont 372 de bois), 12 km SSO d’Épinal dans la haute vallée du Coney, a aussi son fort des Friches. Elle se signalait par l’usine Bihr, spécialiste de ficelles agricoles depuis 1898, qui employa jusqu’à 300 personnes et fut le premier européen dans la spécialité; mais la corderie a été liquidée en 2013, alors qu’elle avait encore 170 salariés. La commune a eu 1 600 hab. en 1861 puis était descendue à 900 entre 1930 et 1950; la population a fortement augmenté jusqu’en 1982 (1 540 hab.) avant de diminuer à nouveau. Dounoux (870 Dounousiens, 923 ha dont 283 de bois), 10 km au sud d’Épinal sur la D434 et la voie ferrée à mi-chemin de Xertigny, inclut le fort du Bambois, qui faisait partie du cercle de défense d’Épinal; +50 hab. depuis 1999. Renauvoid (120 hab., 936 ha dont 550 de bois), 7 km SO d’Épinal, est dans la forêt domaniale du Ban d’Uxegney; au SO, l’Avière atteint l’étang Mansuy, partie du réservoir de Bouzey partagé avec Sanchey et Chaumousey. Girancourt (910 Girancourtois, 1 766 ha dont 574 de bois), 12 km à l’ouest d’Épinal, est au bord du canal de l’Est, qui traverse la commune; son église a des statues classées; le fort du Thiéha est au SE du finage. Girancourt a gagné 140 hab. depuis 1999. Sanchey (810 Sanchéens, 551 ha dont 289 de bois), 8 km à l’ouest d’Épinal, a aussi un fort de la défense de la ville, et le barrage du réservoir de Bouzey, dont le plan d’eau occupe 140 ha dans le val d’Avière et qui a été réalisé pour les besoins du Canal de l’Est, qui passe à Sanchey et Chaumousey. La population a 100 hab. de plus qu’en 1999. Chaumousey (930 Calmosiens, 871 ha dont 370 de bois) est à10 km à l’ouest d’Épinal entre Sanchey et Girancourt. Le Canal de l’Est passe au village. Au sud, le finage contient plus de la moitié du plan d’eau du réservoir de Bouzey, au bord duquel est la base de loisirs R. Naudin avec un camping de luxe (150 places); sur la rive sud du lac, une ancienne abbaye a laissé quelques traces. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999. |