' communauté d’agglomération de Seine-et-Marne, associant 26 communes et 68 600 hab. sur 43 740 ha. Fontainebleau (siège), Avon, Bois-le-Roi, Bourron-Marlotte, Chailly-en-Bière, La Chapelle-la-Reine, Chartrettes, Héricy, Perthes, Samois-sur-Seine, Samoreau, Vulaines-sur-Seine dépassent 2 000 hab. Saint-Sauveur-sur-École (1 140 Saint-Salvatoriens, 732 ha), limitrophe de l’Essonne, est à 2 km au nord de Perthes. Le village est doublé par le hameau d’Étrelles sur la rive droite de l’École; de l’autre côté au nord-ouest apparaît le hameau de Brinvillé. Le site de berge de la Rivière est considéré comme espace naturel sensible sur 7 ha. L’A6 passe tout à l’ouest, et a deux aires de repos dans la commune. Celle-ci n’avait guère que 300 hab. dans les années 1960 et croît depuis. Saint-Germain-sur-École (380 Saint-Germanois, 253 ha), limitrophe de l’Essonne, est à 4 km à l’ouest de Perthes, sur la rive gauche de l’École à la limite même du département; son minuscule finage est traversé par l’A6, dont se détache une bifurcation vers l’est (N37) qui rejoint la N7 à Barbizon; la commune n’avait que 120 hab. en 1954. Cély (1 260 Célysiens, 619 ha dont 200 de bois), limitrophe de l’Essonne, est à 3 km au sud-ouest de Perthes au bord du ruisseau de Rebais, affluent de droite de l’École. Le château de Cély (19e s.) est en aval, accompagné d’un golf (Albatros, 30 sal.); l’ancien moulin de Choiseau (16e s.) est en amont à la limite de Fleury. L’A6 traverse la commune et y croise la route de Melun à Milly par un petit échangeur. Cély a un musée du Père Noël. La commune avait 430 hab. de 1930 à 1960 et croît depuis. Fleury-en-Bière (670 Fleurysiens, 1 387 ha dont 380 de bois) est limitrophe de l’Essonne, juste au sud de Cély, 4 km au sud de Perthes, également au bord du Rebais. Elle a une église inscrite, un château des 12e, 16e et 18e s. avec parc. Le finage est orienté du NE au SO et traversé par l’A6, dotée d’un poste de péage à la limite sud de la commune. Au sud-ouest, s’élèvent la petite butte de la Motte (120 m) qui domine le hameau de Chalmont, et plus à l’ouest la grande butte (131 m) du bois des Turelles, partagée avec Courances et traversée par la limite départementale. Fleury avait 330 hab. en 1975 et sa population croît. Barbizon (1 280 Barbizonnais, 527 ha) est à 9 km au NO de Fontainebleau à l’orée de la forêt et longée au nord par la D607 (ex-N7). Ce célèbre «village de charme», point de départ de nombreuses promenades en forêt de Fontainebleau, est connu comme ancien village d’élection de peintres, au point qu’il a été possible d’évoquer une «école de Barbizon» dite pré-impressionniste. On y visite l’atelier de Jean-François Millet et l’auberge Ganne, qui fut un lieu de rencontre des peintres dès 1830 et qui est devenue un musée départemental, avec pour annexe la maison-musée de Théodore Rousseau. Un train y menait à partir de 1899, depuis Melun; il a été supprimé en 1938. Barbizon a de nombreux restaurants et hôtels, dont l’hôtellerie du Bas-Bréau (40 sal.), créée en 1867. Au nord-est, échangeur de la N7 avec la N37. La commune n’a été créée qu’en 1903, à partir de Chailly-en-Bière et avec 480 hab.; sa population a augmenté jusqu’en 1999 (1 500 hab.) puis un peu diminué. Saint-Martin-en-Bière (750 San-Martinois, 781 ha) est 2 km au sud-est de Fleury, son village doublé à l’est par le hameau de Macherin à l’orée de la forêt de Fontainebleau, ancienne paroisse réunie sous la Révolution, et complété du côté de Fleury par le hameau de Forges. La commune n’affichait que 330 hab. en 1968, 480 en 1982 et progresse depuis. Arbonne-la-Forêt (1 010 Arbonnais, 1 308 ha dont 600 de bois), limitrophe de l’Essonne, est à 13 km ONO de Fontainebleau; église inscrite, maison de retraite. Le hameau de Corne-Biche est au sud. Le finage entre largement dans la forêt du massif des Trois-Pignons; il est accidenté par les barres de grès du rocher de la Reine et du rocher de Milly, séparés par la plaine de Chanfroy. Celle-ci a une réserve biologique de 23 ha. L’A6 traverse les bois et offre une aire de repos. Le nom de la commune a été allongé en 1974. Arbonne n’avait que 270 hab. en 1954 et en 1962. Noisy-sur-École (1 880 Noiséens, 2 991 ha dont 1 020 de bois), limitrophe de l’Essonne, a un finage plus étendu, dont le village est à 5 km au sud-est de Milly-la-Forêt (Essonne). La commune a une église classée, plusieurs abris sous roche à gravures préhistoriques, deux polissoirs classés. Les hameaux du Carrouge, d’Auvers et le château de Chambergeot (17e s., avec parc) s’égrènent le long de l’École. Les Gros Sablons, les Trois Pignons, le 95.2, le Cul du Chien, le Rocher Fin sont les sites de rochers les plus connus; mais le massif forestier des Trois Pignons est ici un terrain militaire, traversé par l’autoroute A6. La commune n’avait que 490 hab. en 1968 (contre 620 un siècle avant) et croît depuis, passant le millier d’habitants en 1982, mais n’a guère évolué après 1999. Le Vaudoué (740 Valdéens, 1 716 ha) est juste au SE de Noisy à la source de l’École. La partie nord-occidentale de la commune s’encaisse dans le plateau et offre les sites d’escalade du Rocher Cailleau et du Rocher du Potala qui domine la vallée de la Mée; ruines de la chapelle de Fourche au sud. La commune n’avait pas 300 hab. de 1956 à 1970 et sa population croît depuis. Tousson (350 Toussonnais, 1 324 ha), limitrophe de l’Essonne, est sur le plateau 7 km au sud de Milly-la-Forêt (Essonne), à mi-chemin de Malesherbes; menhirs de la Pierre aux Prêtres au nord, de la Croix-Saint-Jacques au village. Boissy-aux-Cailles (280 Boisséens, 1 640 ha dont 502 de bois) est à 8 km de Malesherbes et autant de La Chapelle-la-Reine. C’est un «village de charme» dont l’église est inscrite, mais qui n’avait plus que 160 hab. en 1975, contre 470 en 1836. Les hameaux de Marlanval et Mainbervilliers sont sur la N152 qui passe au sud du village. Achères-la-Forêt (1 180 Achérois, 1 260 ha dont 350 de bois) est à 13 km au SE de Milly-la-Forêt, 7 km au SE de Noisy-sur-École à l’orée de la forêt: L’A6 passe à l’est du village et y offre une double aire de service; église inscrite (12e et 15e s.). Le nom était Achères simplement avant 1926. Elle a reçu un lotissement de 78 villas «à l’américaine» pour le personnel du SHAPE, faisant monter sa population de 300 personnes, mais n’avait que 460 hab. en 1968; le nombre des habitants croît depuis; il était de 900 hab. en 1990. Un château est au village, le gros hameau de Mun (ou Meun) au sud, avec un écomusée du Closeau sur l’outil rural. La platière de Meun est un élément de plateau calcaire, objet d’un arrêté de protection de biotope sur 24 ha. Ury (890 Uriquois, 821 ha), 4 km au nord-est de La Chapelle-la-Reine sur la route de Fontainebleau, se cantonne au plateau agricole nu; l’A6 y croise la N152 par l’échangeur à péage n°14; hôtel Novotel (35 sal.), conditionnement de parfums Lalique (120 sal.). Recloses (630 Reclosiots, 935 ha dont 272 de bois) est à 7 km au nord-est de La Chapelle-la-Reine, 8 km au SO de Fontainebleau à l’orée de la forêt; église inscrite, abri sous roche à gravures rupestres, sites d’escalade de l’Abri des Francs et de la vallée Mavoisine; on fête les jonquilles à Recloses. De 800 hab. en 1831, la population était descendue à 400 en 1931 et 1975; elle augmente depuis. |