(6 150 Frontonnais, 4 579 ha dont 320 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à la limite nord de la Haute-Garonne, 28 km au nord de la préfecture. La ville est surtout connue comme centre d’un vignoble très localisé, qui a repris depuis vingt ans quelque notoriété après une longue période de facilité et de baisse de qualité. L’AOC côtes-du-frontonnais, précédée par une appellation vdqs en 1944, est de 1974 et porte sur 20 communes, dont 11 du Tarn-et-Garonne; les terroirs sont surtout les boulbènes des alluvions des anciennes terrasses du Tarn. Environ 1 700 ha des 3 500 ha de vignes revendiquent l’appellation, pour 100 000 hl, presque tout en vin rouge traditionnellement; mais la cave de Fronton pousse la vinification en rosé, qui atteint 25 000 hl. Le cépage traditionnel de base, renforcé de cabernet-sauvignon, de syrah et d’autres cépages régionaux, est la négrette, qui donne son originalité au fronton; ce qui explique que la cave coopérative de Fronton ait choisi le nom publicitaire de Comte de Négret… La commune cultive 820 ha de vignes, de très loin le record en Haute-Garonne. Elle dispose d’un collège et d’un lycée publics et de deux cliniques (45 et 30 sal.); luminaires Cubi Spot (25 sal.), Intermarché (50 sal.), La Poste (40 sal.). La population communale a été assez constante, entre 2 400 hab. (autour de 1880) et 2 000 (autour de 1930) avant de se mettre à croître, depuis la dernière guerre. Elle a gagné 2 200 hab. depuis 1999 (+56%). Fronton est le siège de la communauté de communes du Frontonnais. |