' intercommunalité au nord de la Haute-Garonne, associant 10 communes et 25 500 hab. sur 16 100 ha. Bouloc (siège), Fronton et Castelnau-d’Estrétefonds dépassent 2 000 hab. Saint-Rustice (480 Saint-Rusticiens, 236 ha), 7 km SO de Fronton, a un très petit finage enclavé dans celui de Castelnau-d’Estrétefonds, le long de la limite du Tarn-et-Garonne. Le village, dont l’enclos paroissial est signalé, est au pied du coteau droit de la Garonne, une ligne d’habitat l’accompagnant en haut du coteau. Le plateau à l’est ne porte pas de vigne. Le finage est traversé dans la plaine par le Canal latéral, la voie ferrée et la D820, et s’achève au SO au milieu d’étangs de gravières. Villaudric (1 550 Villaudricains, 1 216 ha), 4 km ESE de Fronton sur la même terrasse, participe au vignoble, a depuis 1947 une cave coopérative et a même droit à une mention particulière côtes-du-frontonnais-villaudric; mais ses viticulteurs ne comptent que pour 56 ha de vignes. Villaudric n’avait que 450 hab. en 1962 et croît depuis; elle a gagné 430 hab. depuis 1999 (+38%). Vacquiers (1 360 Vacquiérains, 1 961 ha dont 333 de bois),10 km SE de Fronton, a son village perché sur une butte du Terrefort mais l’essentiel de son finage, au nord, est sur une ancienne terrasse et porte 160 ha de vignes (2e rang en Haute-Garonne); hippodrome à Plaisance au nord. La population croît depuis les 460 hab. des années 1960; elle a augmenté de 320 hab. depuis 1999 (+31%); fabrique de meubles Dacota (20 sal.). Villeneuve-lès-Bouloc (1 570 Villeneuvociens, 1 266 ha), 10 km SSE de Fronton, a un long et étroit finage en arc de cercle, bordé au sud par le Girou. Le village est au centre, sur le versant droit du Girou en faible pente. L’étroite langue nord-est monte sur la terrasse viticole du Tarn. L’extrémité occidentale du finage, dans la vallée du Girou, est traversée par l’A62, avec échangeur (n°10.1) et péage, et une partie du parc d’activités Eurocentre. Villeneuve a encore ajouté 600 hab. depuis 1999 (+62%). La commune accueille la base logistique et la direction régionale du groupe Danone (110 sal.), ainsi que les transports Jimenez (430 sal.), Gefco (120 sal.), STEF (70 sal.), XPO (75 sal.), France Europe (45 sal.), Gomila (35 sal.), Mathieu (25 sal.) et les négoces de matériel radioélectronique GPDis (70 sal.), de matériels de chantier V2V (55 sal.), d’alimentation Délice et Création (35 sal.), d’habillement Top-Tex (45 sal.) et Kariban (40 sal.); fabrique de matériel médical Vims (35 sal.), ingénierie électrique Fauché (60 sal.), installations de climatisation UCF (30 sal.); publicité Mediapost (50 sal.); informatique AMG (45 sal.); nettoyage GSF (300 sal.). Gargas (700 Gargassiens, 728 ha), 13 km SE de Fronton, a son village sur le versant droit du Girou, son cours limitant au sud le finage, qui relève du Terrefort et n’a pas de vigne. La population a augmenté de 180 hab. depuis 1999 (+35%). Cépet (1 770 Cépétois, 711 ha), 12 km SSE de Fronton et 17 km au nord de Toulouse, est sur la rive gauche du Girou, au passage de la D14 vers Villemur. La commune est hors du vignoble frontonnais. Elle a un centre médical pour adultes en difficulté psychique. Les Marronniers (ARSEEA, 80 sal.) et deux maisons de retraite Castel Girou (55 sal.), les Serpolets (30 sal.). Cépet n’avait que 250 hab. vers 1950 et a gagné 450 hab. depuis 1999 (+34%). Saint-Sauveur (1 780 Saint-Salvadorains, 704 ha), 12 km au sud de Fronton et 17 km au nord de Toulouse, est sur la basse colline qui forme éperon de confluence entre Hers et Girou. L’A62 se coule à l’ouest dans la vallée de l’Hers, mais sans accès. La commune est le siège du groupe semencier suisse Syngenta, qui y emploie 160 personnes et dispose d’un autre établissement à Lombez; avec location d’engins (40 sal.), transports SDTL (70 sal.), Courcelle (95 sal.), Transsud (65 sal.), 3C (35 sal.), Petit Forestier (30 sal.); travaux publics et location d’engins Cassin (70 sal.) collecte de déchets Suez RV (20 sal.). La population n’était que de 250 hab. en 1954, 540 en 1968; elle a gagné 420 hab. depuis 1999 (+31%). |