contrée au nord-ouest du Poitou, aux contours relativement flous. Parfois en effet la Gâtine est synonyme du Bocage dans les Deux-Sèvres, et parfois elle s’y oppose, notamment dans les noms de pays officiels. Dans ce cas, elle correspond au tiers central du département des Deux-Sèvres, autour de Parthenay, ce que certains géographes ont nommé Gâtine vendéenne. Mais on distingue aussi une Gâtine poitevine dans la Vienne, de part et d’autre de Châtellerault. Il est clair que ce terme en général désigne des paysages un peu cloisonnés, avec bosquets et broussailles, associant labours et prés, dans une ambiance moins productive et moins céréalière que les «campagnes» ou «plaines» proprement dites. Gâtine n’a rien de péjoratif: le terme avait simplement à l’origine le sens de vide (comme waste, désert); ce n’est pas davantage une unité «naturelle»: la Gâtine des Deux-Sèvres est sur les terrains anciens du Massif Armoricain, et fondamentalement une contrée d’élevage bovin, la Gâtine poitevine ou de Châtellerault est sur des terrains sédimentaires crétacés, associant craie et sables. Plusieurs communautés de communes ont porté le nom de Gâtine. Ne restaient en 2016 que la Gâtine d’Autize (Coulonges) et Sud Gâtine (Mazières), et en 2017 le seul Val de Gâtine. Plus un canton de la Gâtine cernant celui de Parthenay et associant la plupart des communes des anciens cantons de Secondigny, Mazières, Ménigoute et Thénezay (40 communes, 24 500 hab., 85 644 ha); le bureau centralisateur est à Secondigny. On distingue aussi parfois, au sud de la Gâtine, une contrée Entre Plaine et Gâtine. |