(2 430 Giévrois, 3 805 ha dont 1 780 de bois), 12 km au SO de Romorantin (Romorantinais-Monestois) est sur le bas plateau au-dessus de la vallée du Cher, côté nord, et entre canal du Berry et voie ferrée, que les nouveaux lotissements dépassent au nord. Elle a une gare de la ligne Blanc-Argent, une maison de retraite (20 sal.); château de Jaugy (19e s.) à l’est; au sud près du Cher, hameaux de Claveau et du Port. Vers l’ouest, le gros hameau de Villedieu s’étire sur le rebord du plateau, au-dessus du canal du Berry. Au NO, le finage englobe une partie des pavillons du gros hameau de Saugirard, partagé avec Selles-sur-Cher. La limite nord du finage suit le cours sinueux de la Sauldre. Au nord, au-delà de la D976, s’étale le hameau de Noray. Gièvres partage avec Pruniers l’aérodrome de Romorantin, dont elle possède au NE au Bois Ribault les principales constructions industrielles. L’aérodrome (code LFYR) a deux pistes parallèles de 950 et 1 100 m avec aéroclub et école de pilotage (avion, planeur, ULM). Il est issu d’un club aéronautique de 1911 et d’un énorme camp américain installé en 1917, qui comportait de vastes entrepôts, des usines à glace et des frigorifiques à viandes, un dépôt de cavalerie et un hôpital vétérinaire, puis un camp d’aviation. Après 1919, ces installations ont servi de base aérienne et de magasin général pour l’aviation; réformées et rénovées en 1945, elles servent depuis 1973 de centre de vol à voile de l’armée de l’air et d’entrepôt, relevant de la BA 273, qui emploie en tout 550 personnes, dont moitié de civils; un entrepôt des alcools est tout près, proche des entrepôts de l’IGN du Camp des Landes, lesquels sont toutefois dans la commune de Villefranche-sur-Cher. La population de Gièvres, encore fortement gonflée en 1921 (2 200 hab. contre 1 300 en 1911) par ces activités, était tombée à 1 250 hab. en 1968; elle augmente depuis, et s’est accrue de 260 hab. après 1999. |