(9 880 Couronnais, 1 693 ha dont 690 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, 11 km au SSO de Rouen sur la rive gauche de la Seine, au sud-ouest du grand méandre de Quevilly-Sotteville, membre de la Métropole de Rouen Normandie; gare, échangeurs de l’autoroute de Normandie au sud. La ville est au pied du coteau de Seine, que domine sur le plateau la forêt de la Londe-Rouvray. Les urbanisations des Essarts, au sein de la forêt, sont séparées de celles de la vallée; l’A13 et la N138 y passent; un circuit automobile et le principal relais de télévision de Rouen y sont installés et le finage se prolonge en queue vers le SE en englobant la forêt départementale du Bois des Pères, sur le coteau droit de Seine face à Cléon. L’habitat principal, toutefois, s’étire du SO au NE au pied du coteau droit de la Seine bien plus aval, face au nord-ouest, séparé de la Seine par une grande zone industrialo-portuaire, qui se déploie sur 4 400 m, sans port ni bac, précédée au NE par les industries de Petit-Couronne. L’emploi industriel et para-industriel a été lancé dans les années 1930 par les Potasses d’Alsace et la papeterie Navarre. Si l’usine d’engrais a été abandonnée, après avoir eu un millier de salariés dans les années 1970, il reste deux usines notables. La papeterie, ex-La Chapelle-Darblay ex-Navarre (360 sal., papier journal, dont du recyclé), est passée au groupe finlandais UPM-Kymenne après des péripéties ayant nécessité l’intervention de l’État au cours des années 1980; l’usine s’est équipée d’une centrale électrique à recyclage de déchets, d’une puissance de 21MW. La seconde est la trituration de colza Saipol (150 sal., huiles et diester, groupe français Avril). Les autres entreprises paraindustrielles sont surtout dans le bâtiment, comme les installations d’eau et de gaz Sateb (85 sal.), Kaefer-Wanner (isolation, 240 sal., d’origine états-unienne), NFEE (DLE, 55 sal., réseaux de fluides); les travaux publics Guintoli (100 sal.). Les autres ont moins de 50 emplois. Dans la distribution et la logistique se signalent les entrepôts de stockage, logistique et pièces détachées du groupe d’automobiles Renault (180 sal.), le négoce de jouets Abysse (60 sal.), les transports SNAT Fournaire (160 sal.) et Sterna (130 sal.), les manutentions portuaires Somap (60 sal.) et Normande de Manutention (55 sal.), les Autoroutes Paris-Normandie (630 sal.). La commune accueille deux collèges et un lycée professionnel publics, la clinique des Essarts (55 sal.), un centre médico-psychologique, un centre de cure antialcoolique; théâtre, centre de loisirs. La commune avait 1 400 hab. en 1900 et a entamé sa principale croissance dans les années 1920: 3 100 hab. en 1936, 6 100 en 1962; le plafond actuel a été atteint en 1982 et la population fluctue depuis au même niveau (+250 hab. depuis 1999). |