Grenoble-Alpes-Métropole

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intercommunalité de l’Isère, associant 49 communes et 445 100 hab. sur 54 550 ha.

Grenoble (siège), Brié-et-Angonnes, Champ-sur-Drac, Claix, Corenc, Domène, Échirolles, Eybens, Fontaine, Fontanil-Cornillon, Gières, Jarrie, Meylan, Noyarey, Poisat, Le Pont-de-Claix, Saint-Égrève, Saint-Georges-de-Commiers, Saint-Martin-d’Hères, Saint-Martin-le-Vinoux, Saint-Paul-de-Varces, Sassenage, Seyssinet-Pariset, Seyssins, La Tronche, Varces-Allières-et-Risset, Vaulnaveys-le-Haut, Vif, Vizille ont plus de 2 000 hab.

Veurey-Voroize (1 450 Veurois, 1 221 ha dont 800 de bois) est à 15 km NNO de Grenoble sur la rive gauche de l’Isère à la hauteur de Voreppe et d’un échangeur de l’A48. Le village est dominé à l’ouest par la pointe extrême du Vercors, d’où descend la petite Voroize, dont la commune a emprunté le nom en 1932. La corniche atteint au sud 1 623 m à la Buffe, et va au nord jusqu’à la Dent de Moirans (988 m) et au Bec de l’Échaillon (628 m). Le bourg est desservi par la N532. Il abrite les installations du quotidien régional Le Dauphiné Libéré (810 sal.) aux Îles Cordées; électronique Lynred (940 sal., ex-Sofradir), scierie Eymard (35 sal.), constructions Sogrebat (110 sal), ingénierie CLF (30 sal.); espaces verts Terideal (45 sal.); transports Berto (95 sal.); nettoyage ESP (140 sal.). La commune n’avait que 440 hab. en 1962; elle a crû ensuite, mais n’a gagné que 100 hab. depuis 1999.

Mont-Saint-Martin (83 Saint-Martiniens, 531 ha dont 200 de bois) a un minuscule village niché dans un vallon de la Chartreuse, à 760 m; une route en lacets de 5 km grimpe depuis Fontenil-Cornillon, le finage monte en pointe au nord jusqu’au Rocher de Chalves à 1 845 m. Sa population était tombée à 20 hab. en 1968.

Proveysieux (520 Proveysards, 2 037 ha dont 1 700 de bois), 3 km au nord de Saint-Égrève à 516 m, occupe la vallée synclinale du Tenaison de la Vence et atteint ainsi le col de la Charmette à 1 261 m, entre la crête des Rochers de Cornillon et de Chalves à l’ouest et le sommet de la Pinéa (1 771 m) à l’est. Elle s’était dépeuplée de 1846 (650 hab.) à 1960 (210 hab.) mais sa population a augmenté ensuite (+40 hab. depuis 1999).

Sarcenas (230 Sarcenais, 776 ha) est à 15 km NNE de Grenoble, à 1 100 m dans le cirque de tête de la Vence; elle n’avait pas 70 hab. en 1954 et 1962 et a gagné 90 habitants depuis 1999 (+64%). La route de Grenoble à Saint-Pierre-de-Chartreuse s’y élève à 1 326 m au col de Portes et la commune monte aussi à la Pinéa au NO et au Chamechaude (2 082 m) au NE, sur le versant duquel a été aménagée une station de ski associée au Sappey (12 pistes, 11 remontées).

Quaix-en-Chartreuse (930 Quailards, 1 809 ha dont 993 de bois), 20 km au nord de Grenoble, s’étage en adret à 525 m, au-dessus de la vallée de la Vence, qui débouche en plaine à Saint-Égrève. Le nom originel de Quaix a été complété en 1968; le minimum de population a été de 240 hab. en 1962, le premier maximum de 780 en 1846. La commune a augmenté de 180 hab. après 1999 (+24%).

Le Sappey-en-Chartreuse (1 160 Sappeyards, 1 513 ha dont 977 de bois), 16 km NNE de Grenoble, est à 1 014 m dans un petit bassin de la Chartreuse. La commune est tout entière en montagne, occupant un val synclinal fermé au sud-est par le crêt du mont Saint-Eynard, au nord-ouest par le crêt qui va du mont Rachais au Chamechaude, où le relief monte à 2 082 m. Par Le Sappey passe la route de Grenoble au centre du massif de la Chartreuse. Une station de ski (12 pistes, 11 remontées) a été aménagée sur l’ombrée du revers du Saint-Eynard. Le fort Saint-Eynard, accessible du Sappey par une route en lacets de 4 km, offre un vaste panorama dominant Grenoble. La population du Sappey (nommé «en Chartreuse» en 1947) augmente depuis les 230 hab. de 1962; elle a gagné 210 habitants après 1999.

Murianette (870 Murianettois, 607 ha) est entre Domène et Gières; son finage occupe un grand méandre de l’Isère au nord et monte au sud dans la forêt domaniale de Prémol jusqu’à 999 m. Elle a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+40%).

Venon (780 Venonais, 434 ha), 8 km SE de Grenoble, est une petite commune à 550 m sur les pentes du massif de Belledonne au-dessus de Gières, en habitat dispersé. Elle n’avait que 140 hab. en 1962 et a gagné 100 hab. après 1999.

Herbeys (1 390 Herbigeois, 773 ha), 13 km au SE de Grenoble, est dans un vallon de Belledonne à 520 m avec un habitat épars, dominé au NE par le fort des Quatre Seigneurs (937 m); elle est voisine d’Uriage et a un château du 17e s., quelque peu remanié. Sa population a crû sensiblement entre 1968 (350 hab.) et 1990 (1 100 hab.) et a 210 hab. de plus qu’en 1999.

Bresson (680 Bressonnais, 278 ha dont 188 de bois) est juste au sud de Grenoble et d’Eybens et n’avait que 200 hab. en 1954; elle contient le fort de Montavie (1879) à 531 m sur une butte ronde dominant le château de Montavie et le golf international de Grenoble (30 sal.) au quartier de la Jolie Vache. Bresson accueille un établissement de la SAIT (Société alpine d’isolation thermique, 130 sal.) et l’imprimerie des Deux Ponts (100 sal.), les travaux publics Colas (200 sal.), un Intermarché (120 sal.) et un négoce d’articles de sports Head Tyrolia, (55 sal.). Sa population a baissé un peu après les 760 hab. de 1999.

Champagnier (1 340 Champagnards, 661 ha) est à 11 km au sud de Grenoble sur un bas plateau dominant la vallée du Drac; appareillages électriques Dauphinoise (SDCEM, 90 sal.). Son finage inclut au SO une fraction de la vallée, où passent D1085 et voie ferrée et où se tient un poste d’interconnexion électrique. Elle a 370 hab. de plus qu’en 1999 (+37%).

Montchaboud (350 Montchabouillards, 196 ha) a un petit village à 526 m, 15 km SSE de Grenoble sur le relief entre Jarrie et Vizille.

Vaulnaveys-le-Bas (1 370 Vaulnaviards, 1 190 ha) est à 5 km NNE de Vizille dans le val de la Grande Combe; le finage s’étend à l’est sur les pentes de Belledonne, jusqu’à 1 310 m, englobant le hameau de Montchaffrey; +190 hab. après 1999.

Séchilienne (1 060 Chichilins, 2 147 ha dont 700 de bois) est à 8 km à l’est de Vizille à la sortie des gorges de la Romanche; son ban s’étire vers le nord sur les pentes boisées du massif de Belledonne, montant à 1 621 m au-dessus de Livet-et-Gavet et à 1 547 m au pic de l’Œilly. La réserve naturelle du lac Luitel (17 ha) est près du col de même nom sur la route de Chamrousse. Les Ruines de Séchilienne sont un chaos naturel, très surveillé en raison de réels risques d’éboulement de masse sur la rive droite de la Romanche. La commune a une centrale électrique, mais n’a pas conservé ses anciennes industries. Sa population augmente depuis les 470 hab. du minimum de 1975, et elle a gagné 290 hab. après 1999 (+38%); mais elle eut 1 650 hab. en 1836.

Saint-Barthélemy-de-Séchilienne (430 hab., 1 210 ha dont 900 de bois) a son village juste au sud de Séchilienne au débouché d’un vallon sur la Romanche à 450 m, et inclut le haut village du Sapey à 1 022 m; de plus de 1 000 hab. en 1836, sa population était descendue à 360 entre 1950 et 1975 et a un peu repris ensuite mais elle a reperdu 100 hab. après 1999.

Saint-Pierre-de-Mésage (790 Mésageois, 703 ha dont 496 de bois) est dans la vallée de la Romanche 3 km au sud de Vizille; elle disperse ses maisons et ses trois centrales électriques sur le versant gauche et le fond de vallée de la Romanche au sud de Vizille sous la N85; +110 hab. depuis 1999.

Notre-Dame-de-Mésage (1 130 Mésageois, 453 ha) est dans la vallée de la Romanche en face de Vizille, avec un habitat étagé, traversé par la N85; elle a deux belles chapelles romanes du 12e s. La commune n’avait que 270 hab. en 1975 et a connu une croissance spectaculaire de 1975 à 1990 comme banlieue de Vizille mais a perdu 80 hab. après 1999.

Notre-Dame-de-Commiers (550 Commérots, 479 ha) est dans la vallée du Drac à 23 km au sud de Grenoble à 515 m d’altitude, au-dessus d’un grand barrage sur le Drac, établi en 1965, de 40 m de haut, retenant un lac de 165 ha et 34 Mm3 qui s’étire sur plus de 4 km en aval du barrage de Monteynard; la centrale a 60 MW et peut fournir 290 GWh par an. La commune a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+45%).

Le Gua (1 820 hab., 2 848 ha dont 1 474 de bois) est à 21 km SSO de Grenoble, 6 km au SSO de Vif dans la vallée de la Gresse, à 950 m. La vallée est empruntée rive droite par la D1075, l’A51 et la voie ferrée vers Sisteron. Le finage monte à la crête du Vercors, culminant à 2 056 m au rocher des Deux Sœurs, et la commune est incluse dans le Parc régional du Vercors. Elle comporte trois villages, Les Saillants au nord (chef-lieu), Saint-Barthélemy au sud, et Prélenfrey au-dessus sur un replat du Vercors, où sont tracés l’hiver 40 km de pistes de ski de fond (6 pistes, foyer). L’ancienne carrière et la cimenterie Vicat ont été fermées en 1976 après avoir occupé plus de 200 personnes. Au hameau de la Pierre, tout au sud, une source accompagnée d’émanations de gaz qui s’enflammaient parfois spontanément fut nommée Fontaine ardente et ainsi classée parmi les Sept merveilles du Dauphiné; le Parc régional a engagé son réaménagement. La commune partage avec Saint-Paul-de-Varces la forêt domaniale du Gerbier, qui tapisse le versant du Vercors. La population a constamment dépassé le millier d’habitants depuis 1836; elle augmente lentement depuis 1970, gagnant 100 hab. depuis 1999.

Miribel-Lanchâtre (460 Lanchatrous, 965 ha) est la commune la plus méridionale de la Métropole, 6 km au sud du Gua dans la vallée de la Gresse; elle associe deux villages depuis 1822, Lanchâtre au sud le principal, Miribel en bout de route au-dessus de la Gresse encaissée. La crête de la Ferrière (1 468 m) ferme le finage au NO. La commune a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+84%).