(3 960 Indrais, 472 ha) est une commune de Loire-Atlantique 10 km à l’ouest de Nantes en Nantes-Métropole. Elle est formée par l’union de trois anciennes îles rocheuses de la Loire. Les deux septentrionales, Basse-Indre en aval et Haute-Indre en amont, sont maintenant soudées à la plaine de Saint-Herblain. L’aménagement du cours de la Loire a laissé sur l’autre rive l’île d’Indret, qui fait corps avec le finage de La Montagne sur la rive gauche; un bac relie Indret à Basse-Indre. L’ensemble fut un haut lieu de la pêche et des métiers de la marine. Basse-Indre fut aussi très tôt un site de forge, Indret de canons de marine (1777), tandis que Haute-Indre était d’habitat plus bourgeois. Tous ces noms sont fondés sur un vieil hydronyme. Il reste deux puissantes usines, celle d’Arcelor Mittal à Basse-Indre, spécialisée dans les emballages métalliques (530 sal.) et celle des chantiers de la DCN (Direction des constructions navales) à Indret, héritière de la manufacture de canons passée ensuite à la marine à vapeur, spécialisée dans les moteurs de marine, qui emploie 870 salariés. En revanche on ne pêche plus les civelles, qui sont plutôt prises vers Thouaré en amont de Nantes, et du côté de Paimbœuf très en aval; mais on conserve la fête annuelle des civelles; les marchés locaux sont appréciés des Nantais. La commune se nomma successivement Basse-Indre, Indrebasse, Indre enfin; elle avait 3 500 hab. en 1851, 3 700 en 1900 et a atteint un maximum à 4 600 hab. en 1962; sa population a diminué ensuite jusqu’en 1990 puis un peu repris, gagnant 330 hab. depuis 1999. |