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communauté d’agglomération du Puy-de-Dôme, associant 88 communes et 56 700 hab. sur 101 790 ha. Issoire (siège), Auzat-la-Combelle, Brassac-les-Mines et Saint-Germain-Lembron ont plus de 2 000 hab.

À l’est

Le Broc (680 Brocains, 1 745 ha), 5 km au sud d’Issoire, est un village perché sur le coteau de rive gauche de l’Allier, dont le cours fixe la limite orientale du finage; celui-ci est traversé du nord au sud par l’A75 (échangeurs) et la voie ferrée. Entre ces voies et l’Allier a pris place au nord l’aérodrome d’Issoire-le-Broc (LFHA), doté d’une double piste de gazon de 865 m; il sert aux vols d’affaires, au vol à voile et aux hélicoptères; s’ajoute une piste pour ULM (400 m); aéroclub Pierre Herbaud. Il est bordé par la zone d’activités du Chapeau Rouge, en continuité avec Issoire où sont Issoire Aviation (110 sal.) et des ateliers: plomberie et carrelages Rouchy (65 sal.), négoce de matériaux Gabriel (25 sal.), plâtres et peintures Balzarini (25 sal.), produits alimentaires Rochias (25 sal.). Au bas du site du village, hameau de Civérac; au NE dans la plaine, château de Lavaur. Au sud-est se voit une borne milliaire romaine (la Pierre Fichade), au sud-ouest sont les restes de la commanderie de templiers de Chassaing.

Orbeil (880 Orbeillois, 965 ha dont 200 de bois) est juste au NE d’Issoire mais sur la rive droite de l’Allier, son village doublé à l’est par les hameaux accolés du Chauffour et des Aires. Au nord est le hameau de Naves, au nord-ouest un ensemble de reliefs porte les domaines de Moidas et de Vort; celui-ci, au bord de l’Allier, affiche un Jardin des Senteurs. La voie ferrée emprunte ici la rive droite de l’Allier. La population a doublé depuis 1962 et a gagné 120 hab. après 1999.

Saint-Babel (950 Saint-Babelois, 1 931 ha dont 200 de bois), 11 km au NE d’Issoire, a son village au pied d’une butte conique isolée et plusieurs hameaux dont Roure à l’ouest et la Guelle au nord, la Ribeyre à l’est; le finage est accidenté de plusieurs puys. La commune a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+23%).

Aulhat-Flat (960 hab., 1 278 ha) est une commune nouvelle de 2016. Elle unit Aulhat-Saint-Privat (500 hab., 485 ha), 6 km au NE d’Issoire, où est la mairie, à Fiat (460 hab., 856 ha) qui est juste à l’ouest. La première résulte d’une fusion des années 1790 mais s’est nommée seulement Aulhat jusqu’en 1947; Saint-Privat n’est plus qu’un microhameau au SE d’Aulhat. À l’ouest se dresse la butte des Éversins, dominant le hameau des Escures. La population a augmenté de 260 hab. depuis 1999 (+37%).

Brenat (640 Brenatois, 883 ha) est 6 km à l’est d’Issoire, assortie au sud du hameau de la Redonde; château de Chéry à l’est.

Sauxillanges (1 320 Sauxillangeois, 2 490 ha dont 618 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 12 km à l’est d’Issoire, à 450 m. Le village est au pied du plateau, au débouché de l’Eau Mère, formée par la réunion de plusieurs petites vallées très encaissées. Il est issu d’un ancien monastère clunisien, avec cloître, qui disposait de prieurés alentour; maison du Patrimoine, musée d’histoire de l’abbaye dans l’ancienne chapelle du prieur; ancien quartier de tanneries. La population (2 000 hab. en 1876, 1 500 en 1931) a diminué jusqu’en 1999 mais a regagné 220 hab. ensuite.

Sugères (610 Sugeriens, 2 064 ha) est à 17 km ENE d’Issoire à 483 m au bord de l’Allioux; +90 hab. depuis 1999.

Égliseneuve-des-Liards (160 hab., 835 ha), 18 km ENE d’Issoire, a un habitat de quelques menus hameaux vers 700 m.

Saint-Quentin-sur-Sauxillanges (110 Quentinois, 825 ha), 14 km ENE d’Issoire juste à l’est de Sauxillanges, a son village perché à 603 m sur l’éperon de confluence de l’Eau Mère et de la Chaméane, laquelle abrite une pisciculture.

Saint-Genès-la-Tourette (180 hab., 1 849 ha) est à 25 km ESE d’Issoire à 776 m, avec un château.

Le Vernet-Chaméane (880 hab., 4 601 ha) est une commune nouvelle de 2019 associant deux anciennes communes. Vernet-la-Varenne (710 hab., 3 510 ha dont 1 251 de bois), 20 km au SE de Sauxillanges à 800 m, s’orne du château de Montfort (15^e s.) avec exposition d’art et plan d’eau, base nautique et de loisirs; lycée agricole privé. Vernet fut le centre d’extraction des améthystes qui étaient taillées à Royat, et propose un musée des automates. Chaméane (170 hab., 1 091 ha) est à 5 km au nord de Vernet, à 812 m, avec un château, son finage borné au NE par la Chaméane.

Saint-Étienne-sur-Usson (260 hab., 1 558 ha) est à 9 km SE de Sauxillanges, à 792 m; château de la Forie au SE, hameau de Chabreyras au nord.

Saint-Jean-en-Val (350 Jeanvalaisiens, 1 209 ha) est à 4 km SSO de Sauxillanges dans la vallée de l’Eau Mère à 410 m sur la D214.

Usson (300 Ussonnais, 543 ha), 10 km ESE d’Issoire, 5 km SO de Sauxillanges à 600 m, accroche son village, ancienne place forte, à une butte ronde et s’en trouve parmi les «plus beaux villages de France». Elle a des restes d’une triple enceinte du château où vécut la reine Margot, et un musée de la photographie. Sa population s’est accrue de 100 hab., donc de moitié, après 1999.

Varennes-sur-Usson (310 hab., 615 ha) est à 6 km à l’est d’Issoire, en fait sous Usson à 379 m; l’Eau Mère traverse le sud du finage. Il est piquant de constater qu’en 1793 la Révolution, plutôt que Varennes, lieu-dit voisin consacré en 1801, avait préféré conserver à la commune le nom de Saint-Germain-sous-Usson.

Parentignat (500 hab., 371 ha), 85 km à l’est d’Issoire, a son village sur la rive droite de l’Allier au bord de l’Eau Mère, assorti d’ un château (17^e-18^e s.) avec parc à l’anglaise, jardins à la française et bibliothèque; et, au sud, de l’ensemble de pavillons de Cornonet. La D999 traverse le finage; étangs et base de loisirs dans la plaie de l’Allier. La population n’a pas augmenté depuis 1999.

Les Pradeaux (350 Pradelais, 554 ha) est à 7 km SSE d’Issoire dans la plaine de rive droite de l’Allier. À l’ouest, sur la rive de l’Allier, une petite butte porte le château et le petit hameau de la Grange Fort, avec un camping; +50 hab. après 1999.

Saint-Rémy-de-Chargnat (600 hab., 621 ha) est à 8 km SE d’Issoire dans la plaine de l’Allier, sur la rive droite de l’Eau Mère avec un faubourg d’outrepont nommé Saint-Rémy sur la D999; au SE sur la même route, hameau de la Malotière et château de Pasredon. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+30%).

Saint-Martin-des-Plains (180 Saint-Martinois, 387 ha) est une petite commune à 10 km au SE d’Issoire; château de Bethel isolé à l’ouest.

Nonette-Orsonnette (620 hab., 1 065 ha) est une commune nouvelle de 2016. Nonette (330 hab., 760 ha), 11 km SSE d’Issoire, se perche à 510 m sur un piton de laves couronné d’un château qui domine un coude de l’Allier, rive droite; l’église est issue d’un prieuré. Au sud-ouest au bord de l’Allier s’est établi un grand camping, au nord au bord de l’Allier, château de Beaurecueil. Orsonnette (290 hab., 305 ha) est un petit village de plaine 2 km à l’est.

Lamontgie (650 Lamontgeois, 509 ha) est à 13 lm SE d’Issoire, à 482 m. Au NO, le hameau de Mailhat a une intéressante église romane du 12^e s. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+30%).

Bansat (260 Bansatois, 1 031 ha) est à 12 km SE d’Issoire à 448 m, son village doublé au NO par le gros hameau de Vinzelles; +50 hab. après 1999.

La Chapelle-sur-Usson (84 hab., 678 ha) est à 20 km SE d’Issoire à 674 m, et en fait plutôt loin d’Usson, 15 km au SE.

Champagnat-le-Jeune (150 hab., 939 ha) est à 23 km SE d’Issoire à 706 m.

Peslières (62 Pesliérois, 686 ha) est à 31 km SE d’Issoire sur une crête à 804 m.

Saint-Martin-d’Ollières (150 hab., 1 447 ha), limitrophe de la Haute-Loire, est à 30 km SE d’Issoire à 760 m; hameau de Riol au SO.

Valz-sous-Châteauneuf (55 Castelvalzois, 514 ha) est à 26 km SE d’Issoire avec un habitat très dispersé; mairie et église sont isolées dans un vallon à 540 m.

Saint-Jean-Saint-Gervais (130 hab., 1 439 ha), limitrophe de la Haute-Loire, est à 25 km SE d’Issoire, 7 km à l’est de Brassac-les-Mines avec un habitat très dispersé.

Esteil (57 Esteillois, 455 ha) est une petite commune à18 km SE d’Issoire en clairière à 710 m.

Jumeaux (580 Jumeaudois, 713 ha dont 200 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 18 km SSE d’Issoire, sur la rive droite de l’Allier. La commune est limitrophe de la Haute-Loire, au lieu où l’Allier traverse par épigénie le massif ancien, à la séparation des fossés de Brioude et d’Issoire. La bourgade fut jadis une tête de navigation, où les charpentiers fabriquaient les bateaux qui descendaient la rivière. Mais elle a été supplantée par Brassac-les-Mines et Auzat-la-Combelle, qui s’étalent dans la plaine de part et d’autre de l’épigénie et qui étaient devenues des villes minières. La population n’a cessé de diminuer depuis les 1 500 hab. du début du 19^e siècle, perdant encore 100 hab. après 1999.

Charbonnier-les-Mines (940 Charbonniers, 336 ha), limitrophe de la Haute-Loire, est 4 km à l’ouest de Brassac-les-Mines à 430 m, au bord de l’Allagnon. Au NO la commune englobe l’échangeur n°18 de l’A75. Le nom n’évoque plus qu’un lointain passé minier bien que la mention «les Mines» n’ait été rajoutée qu’en 1936. La population s’est accrue de 100 hab. après 1999.

Beaulieu (480 hab., 865 ha), 14 km SSE d’Issoire, est juste à l’ouest d’Auzat-la-Combelle. Son finage, borné à l’est par l’Allagnon, atteint au NE le confluent de l’Allagnon et de l’Allier, tandis que sa pointe SE atteint la limite de la Haute-Loire. L’A75 traverse le finage à l’ouest.

Le Breuil-sur-Couze (1 130 Breuillois, 594 ha), 10 km au sud d’Issoire, est sur la rive gauche de l’Allier, au confluent de l’Allier et de la Couze d’Ardes et face à Nonette, avec une gare et l’échangeur n°17 de l’A75. La commune a un lycée agro-environnemental privé et quelques petites entreprises de moins de 20 salariés.

Au sud-ouest

Vichel (350 Vichelois, 571 ha) est à 14 km au sud d’Issoire, son village au pied de la grosse butte ronde du Montcelet qui monte à 741 m (table d’orientation). Le finage englobe la partie supérieure de la butte et la D999 le traverse à l’est. La population a augmenté de 130 hab. (+59%) depuis 1999.

Moriat (400 Moriatois, 1 081 ha), limitrophe de la Haute-Loire, est à 17 km au sud d’Issoire à 480 m, au pied de la butte de la Rodde (635 m) et longée à l’est par la D999 et l’A75. Le finage atteint l’Allagnon au SE. Le village a un château et se resserre dans un boulevard en ellipse; +70 hab. depuis 1999.

Saint-Gervazy (350 Saint-Gervaziens, 1 423 ha dont 400 de bois), limitrophe de la Haute-Loire, a son village à 16 km SSO d’Issoire à 500 m, encadré par le plateau des Couzes, à la base SO de la grosse butte du Montcelet, à l’opposé de Vichel. La commune est connue pour une statue de Vierge noire (protégée à Clermont-Ferrand après avoir été volée), un château féodal à grosses tours rondes et le dolmen classé de l’Ustau (la cabane) du Loup; centre d’aide par le travail; musée du jouet cheval; hameau de Segonzat au sud. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999. (+46%).

Collanges (160 Collangeois; 445 ha), 13 km SSO d’Issoire, a son village dans la vallée de la Couze d’Ardes au pied SO de la butte de Montcelet, avec un château.

Madriat (120 Madriatois, 469 ha), 16 km SSO d’Issoire, a son village sur la rive gauche de la Couze d’Ardes. Le finage englobe au NO les petits hameaux de Brugère.

Augnat (190 Augnatois, 954 ha), 18 km SSO d’Issoire, est au débouché de la Couze d’Ardes dans la plaine, au bas du versant droit. La commune s’étend aussi au nord de la Couze, englobant le hameau et le château de Letz.

Ardes (600 Ardoisiens, 1 659 ha) est un ancien chef-lieu de canton à 23 km au SO d’Issoire dans la vallée de la Couze d’Ardes à 630 m. C’est la principale bourgade du Cézallier, et un ancien pays de tanneurs; elle offre un musée des vieux métiers, le parc animalier d’Auvergne, les ruines d’un ancien château féodal de Mercœur sur un promontoire dominant la vallée de Rentières; collège public. Le groupe Volvic-Danone y exploite une source d’eau minérale sous le nom d’Arvie. La commune a eu 1 800 hab. au début du 19^e siècle, et en avait 1 400 vers 1900, 900 vers 1950; elle a repris 30 hab. depuis 1999.

Apchat (160 Apchatois, 3 586 ha) est limitrophe de la Haute-Loire et du Cantal à la fois; le village est à 25 km SO d’Issoire, juste au SE d’Ardes. La vallée encaissée de la Bave marque la limite sud du finage et la limite départementale la suit. Le finage culmine à 981 m au SO.

Anzat-le-Luguet (180 hab., 6 656 ha dont 590 de bois), limitrophe du Cantal, est à 39 km SO d’Issoire, 18 km au SO d’Ardes et à 1 140 m. La commune a le point culminant du Cézallier au Signal du Luguet (1 551 m), elle inclut aussi le Mont Chamaroux (1 476 m, panorama); petit site de ski de fond au Parrot juste au nord; nombreux burons au NO parmi les tourbières. Compte tenu de son étendue, elle a eu près de 2 000 hab. au début du 19^e siècle, encore 1 300 en 1900, près de 700 en 1950, et continue de se vider (-60 hab. depuis 1999).

Saint-Alyre-ès-Montagne (110 hab., 4 107 ha), limitrophe du Cantal, le lac de Saint-Alyre et les sources de la Couze d’Ardes. La mairie est sur le versant d’adret de la Couze, 15 km à l’ouest d’Ardes à 1 140 m, mais la commune n’a pas de village; hameaux de Boutaresse au SO à 1 227 m, d’Auzolle au NE à 1 100 m. La population a baissé de 60 hab. depuis 1999 (-40%).

Mazoires (100 hab., 4 219 ha) a son village à 12 km OSO d’Ardes à 978 m au creux d’un vallon. Le finage déborde au nord de la Couze où il inclut la réserve naturelle du Rocher de la Jaquette (170 ha) sur le versant nord de la Couze au confluent de l’Auzolle; sur le plateau de l’Éguillette au nord, s’aligne une file de six éoliennes à 1 210 m, partie du parc de la Croix-Maubert (26 éoliennes, 50MW).

Rentières (100 hab., 1 559 ha) est à 3 km ONO d’Ardes à 780 m sur le versant gauche de la Couze en adret. Le finage s’étend au nord sur le plateau; il y contient à l’est le hameau du Fromental.

La Chapelle-Marcousse (69 hab., 1 972 ha) est à 24 km au SO d’Issoire, 8 km NNO d’Ardes à 995 m sur le plateau du Cézallier. Le finage y contient à l’ouest une file de huit éoliennes sur le Rocher Rouge vers 1 170m, et quatre des éoliennes de la file de la Croix Maubert tout à l’ouest aux Neuf Fonts à 1 170 m; entre les deux, le hameau de Vénèche est à 1 095 m.

Roche-Charles-la-Mayrand (43 hab., 1 622 ha) est sur le Cézallier, avec un habitat très dispersé. La mairie est au hameau de Boslabert à 25 km SO d’Issoire à 1 100 m, au-dessus de la profonde vallée de Sault qui débouche au nord sur les gorges de Courgoul. Tout près s’alignent six des éoliennes du parc de la Croix-Maubert, qui se poursuit au sud sur le territoire de La Chapelle-Marcousse. La commune résulte d’une fusion de 1975. Roche-Charles n’est plus qu’un lieu-dit escarpé au SO de Boslabert, avec chapelle et cimetière. La Mayrand est un petit hameau plus loin au SO à 1 083 m.

Chassagne (82 hab., 1 606 ha) est à 18 km OSO d’Issoire à 949 m; hameau du Brugelet à l’ouest à1 072 m. Au NO, le finage est borné par les Gorges de Courgoul au fond desquelles coule la Couze de Valbeleix; hameau de Malnon au NE, ancienne abbaye de Mégemont à l’est.

Dauzat-sur-Vodable (71 hab., 1 499 ha) est à 16 km OSO d’Issoire, son village perché à 887 m à la tête d’un profond vallon tributaire de la Couze d’Ardes. Le finage s’étend vers l’ouest où il contient le hameau du Moulet à 957 m et, à l’extrémité sud-ouest, la hameau de Genelière (1 081 m) et deux des éoliennes de la Croix-Maubert vers 1 100 m.

Ternant-les-Eaux (31 hab., 359 ha), 14 km SO d’Issoire, est sur le versant d’adret du Couty, affluent de la Couze d’Ardes, à 680 m. La mention les-Eaux est de 1919.

Saint-Hérent (120 hab., 1 279 ha) a un très petit village perché à 15 km SO d’Issoire à 600 m, et plusieurs hameaux dont le principal est Pouilloux dans la vallée du Couty qui y devient le Couzilloux, à la limite de Boudes.

Boudes (290 Boudigans, 792 ha), 14 km SSO d’Issoire à 450 m, «petite cité de caractère» et jadis siège d’un actif vignoble qui a conservé quelques restes sur un versant exposé au sud, ouvre sur la «vallée des Saints», dénommée d’après les formes des reliefs ruiniformes façonnés dans des argiles ocres; le finage atteint la Couze d’Ardes au SE, au confluent du Couilloux.

Chalus (180 Chalusiens, 658 ha), 12 km SSO d’Issoire, à l’ouest de Saint-Germain-Lembron, se perche à 450 m au bord d’une grande butte montant à 662 m, couronnée de basalte, qui domine la plaine. Le village, considéré comme «petite cité de caractère», conserve un château médiéval.

Gignat (250 Gignatois, 349 ha), 9 km au sud d’Issoire, est au bord du Lembronnet, à 427 m au pied d’une très longue butte montant à 548 m.

Villeneuve (150 hab., 423 ha), 11 km SSO d’Issoire à 460 m, a un château du 14-15^e s. et renaissance, à quatre tours rondes et cour carrée, ouvert à l’art contemporain; la commune est parfois nommée Villeneuve-Lembron mais son nom officiel a toujours été Villeneuve; elle a eu 500 hab. au 19^e siècle, 94 en 1975.

Mareugheol (220 Mareugheolois, 754 ha, à 525 m), 10 km SSO d’Issoire, a un vieux village fortifié. Le nom de la commune signifiait en gaulois la grande clairière. La commune a crû de 60 hab. depuis 1999.

Antoingt (420 Antoinais, 783 ha) est à 8 km SO d’Issoire à 510 m; hameau de Mazerat à l’ouest; +80 hab. après 1999.

Bergonne (320 Bergougnoux, 575 ha) est à 6 km au SO d’Issoire.

Au nord-ouest

Solignat (530 Solignatois, 1 107 ha), 8 km OSO d’Issoire à 600 m, a son finage dominé à l’ouest par le puy d’Ysson (856 m), culot de lave avec belvédère et table d’orientation. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Vodable (200 Vodablois, 1 168 ha), 11 km OSO d’Issoire, a son village autour d’une butte montant à 785 m.

Tourzel-Ronzières (210 Tourzelois, 1 177 ha), 12 km OSO d’Issoire, à 610 m, issue d’une fusion de 1901, affiche une spécialité de cochonnailles, avec musée, et accueille la Maison de Pays du Dauphiné d’Auvergne.

Courgoul (62 Courgoulois, 844 ha dont 390 de bois), 22 km OSO d’Issoire, est un tout petit village au fond des gorges de Courgoul, où s’encaissent la Couze de Valbeleix et son affluent le ruisseau de la Roche-Charles, en aval de Valbeleix; site de terrasses cultivées des Pailhats de Courgoul. Courgoul a eu plus de 300 hab. en 1806, et reste au-dessous de 100 depuis 1960.

Saurier (270 hab., 836 ha, à 560 m), 18 km à l’ouest d’Issoire dans la profonde vallée de la Couze Pavin au confluent de la Couze de Valbeleix qui sort des gorges de Courgoul, conserve une enceinte circulaire et une porte; le village figure parmi les «petites cités de caractère» et a gagné 80 habitants depuis 1999. Un site de vol libre est à l’est sur la butte de la chapelle de Brionnet, un site d’escalade au nord sur le versant gauche de la Couze.

Saint-Floret (250 hab., 1 216 ha dont 400 de bois) est 12 km à l’ouest d’Issoire dans la vallée de la Couze Pavin à 5 km au sud de Champeix à 500 m, ornée des ruines de son château, et fait partie des «plus beaux villages de France». La commune a eu 750 hab. en 1806 mais ne se dépeuple plus; site de vol libre.

Saint-Vincent (430 hab., 584 ha) est 10 km à l’ouest d’Issoire sur la rive droite de la Couze Pavin; hameau de Lavelle en face, sur le versant gauche. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+43%).

Saint-Cirgues-sur-Couze (360 hab., 154 ha), 9 km à l’ouest d’Issoire, est une minuscule commune sur la rive droite de la Couze Pavin juste à l’aval de Saint-Vincent; +80 hab. depuis 1999.

Chidrac (540 Chidracois, 357 ha) se tient sur la rive gauche de la Couze Pavin, 8 km à l’ouest d’Issoire. Elle a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+42%).

Meilhaud (490 Meilhaudois, 447 ha) est à 7 km à l’ouest d’Issoire sur la rive droite de la Couze Pavin, avec 100 hab. de plus qu’en 1999.

Perrier (910 Perriérois, 637 ha) est 4 km à l’ouest d’Issoire sur la rive gauche de la Couze Pavin, dont le versant nord cache des grottes et habitations troglodytiques. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999.

Pardines (300 Pardinois, 518 ha) est à 8 km ONO d’Issoire à 600 m, sur le flanc occidental du fragment de plateau dominant au nord la vallée inférieure de la Couze Pavin. Elle a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Yvoine (610 Saint-Ygognaires, 889 ha), 6 km NNO d’Issoire, disperse ses maisons vers 460 m sur le relief qui domine un grand coude en gorge épigénique de l’Allier. L’A75 suit la rive gauche de l’Allier au pied du village et offre tout au nord, dans le sens vers Issoire, une aire de repos du Val d’Allier près des ruines de Rochefort. La commune a 230 hab. de plus qu’en 1999 (+61%).

Sauvagnat-Sainte-Marthe (490 hab., 641 ha), 8 km au NO d’Issoire, est dans un petit vallon entamant le versant gauche de l’Allier au sud de Coudes. Le finage s’étend vers le sud sur le plateau; au nord, la commune accueille un échangeur (n°9) de l’A75, qui a attiré la petite zone d’activités de Veneix. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+32%).

Chadeleuf (450 Chadeleufois, 570 ha), 11 km NO d’Issoire, a son village sur le plateau qui domine la Couze Chambon, côté sud. Elle a 150 hab. de plus qu’en 1999 (+50%).

Neschers (870 Neschersois, 978 ha), 12 km NO d’Issoire, est dans la vallée de la Couze Chambon juste à l’aval de Champeix; +180 hab. depuis 1999 (+26%).

Coudes (1 290 Coudois, 466 ha), 11 km NNO d’Issoire, est au confluent de l’Allier et de la Couze Chambon, sur la rive gauche concave d’un méandre de l’Allier. Elle a quelques petites entreprises, notamment de bâtiment, de mécanique Techni Modul (40 sal.) et Arvel (35 sal.), les transports Verdier (70 sal.); château de Beauvezeix (18^e s.), avec jardins et bassins. La population de Coudes s’est accrue de 410 hab. (+47%) après 1999.

Parent (900 Parentais, 376 ha), 13 km NNO d’Issoire, sur la rive droite de l’Allier, se divise en un village sur le relief au-dessus de l’Allier, à 475 m, et un village annexe en bord de rivière face à Coudes et Montpeyroux, les Bogers, où passe la voie ferrée et qui accueillait l’usine de pastiques CGP Flexible (40 sal.), fermée en 2021; un village de vacances. Le relief monte à 652 m au Puy d’Écouyat au nord. La commune a 240 hab. de plus qu’en 1999 (+37%).

Montpeyroux (340 hab., 329 ha), juste au nord de Coudes, perché à 480 m sur une butte d’arkoses du versant gauche de l’Allier, figure ainsi dans les «plus beaux villages de France» après avoir été réinvesti et réhabilité au cours des années 1950. La commune a une tour, un écomusée et l’échangeur n°7 de l’A75.

Plauzat (1 780 Plauzatois, 1 301 ha), 17 km NO d’Issoire, est à 414 m, juste au pied de l’escarpement du plateau sur la D978; église romane classée du 12^e s., ancien château fort à façade renaissance (mairie), halle de 1880; musée de la vigne et de la vie rurale. Plauzat avait connu un minimum de population à 640 hab. en 1954, et croît depuis, comme la plupart des communes voisines mais avec plus d’ampleur: +780 hab. après 1999, soit +78%; elle avait eu 1 700 hab. en 1806, encore 1 400 en 1896.

Ludesse (510 Ludessois, 847 ha) est à 20 km NO d’Issoire; château au village, hameau de Chaynat au NO. Elle a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+46%).

Champeix (1 450 Champillauds, 1 212 ha dont 205 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 13 km au NO d’Issoire, au débouché de la Couze Chambon dans la Petite Limagne à 456 m; restes de fortifications, trois jardins classés; menhir (Pierre Fichade); collège public. La population de la commune, qui a eu 1 900 hab. en 1806 et 1 700 vers 1890, avait chuté à 850 dans les années 1930 avant de remonter un peu et de se stabiliser; elle a regagné 300 hab. depuis 1999.

Clémensat (130 Clémensatois, 321 ha) est à 14 km ONO d’Issoire dans un vallon de gauche de la Couze Pavin; camping.

Montaigut-le-Blanc (920 hab., 2 226 ha dont 284 de bois), 17 km NO d’Issoire, à 510 m, perche son village au-dessus de la Couze Chambon et conserve les ruines d’un château féodal; camping. La commune a gagné 310 hab. (+50%) après 1999. Le village est dominé au nord par le Puy de Gourdon, un cône volcanique pointant à 879 m.

Grandeyrolles (54 Grandeyrollais, 528 ha) est à 21 km ONO d’Issoire au-dessus de la vallée de la Couze Chambon à 720 m; tour de Rognon à l’est, au confluent du Quinsat.

Verrières (73 hab., 328 ha), 22 km ONO d’Issoire, est sur la rive droite de la Couze Chambon à 610 m, sur la D996.