' intercommunalité de la Mayenne, à l'origine forte de 20 communes, 95 800 habitants sur 43 200 ha. Elle s'est agrandie en 2019 en fusionnant avec la communauté de communes du Pays de Loiron, à l'ouest, ce qui lui donne 34 communes, 112 800 hab., 66 500 ha. Outre Laval le chef-lieu, dix communes ont plus de 2 000 hab.: Argentré, Bonchamp-lès-Laval, Changé, Entrammes, Le Genest-Saint-Isle, L’Huisserie, Loiron-Ruillé, Louverné, Saint-Berthevin, Saint-Pierre-la-Cour. Saint-Germain-le-Fouilloux (1 190 Germinois, 1 548 ha) est à 9 km NNO de Laval, sur une colline dominant la rive droite de l’Ernée, au-dessus du vallon de la Moyette; bois à la Dame au NO; elle avait 510 hab. en 1968, n’a crû ensuite que lentement, mais a augmenté de 500 hab. depuis 1999 (+70%). Saint-Jean-sur-Mayenne (1 700 Saint-Jeannais, 1 781 ha dont 256 de bois) est 9 km au nord de Laval. Le centre est sur un étroit promontoire de confluence de la Mayenne et de l’Ernée, qui se rejoignent un peu plus au sud; il s’est agrandi au nord sur le plateau dominant les deux rivières, au sud sur la rive droite de l’Ernée (la Boistardière). L’Ernée traverse le finage en deux grands méandres très accusés; le bois et le château d’Orange (18e-19e s., avec parc) sont au NE de la commune, dominant la Mayenne; barrage de la Magnannerie sur la Mayenne, avec centrale électrique. Le finage s’étend aussi à l’est de la Mayenne, où se voient le château de la Girardière au sud, celui de la Chaussonnerie au nord, le château Gondin sous la crête du bois de Gondin dans une queue au NE du finage. La commune n’avait que 610 hab. en 1968 et a encore gagné 480 hab. depuis 1999; fabrique d’outillage Courteille (20 sal.). Montflours (260 Montflourais, 793 ha) est à 14 km NNE de Laval; le village domine une tête de vallon descendant à l’ouest vers la Mayenne, qui borde le finage à l’ouest. Au NO, usine électrique de la Fourmondière face au site de Rochefort (Andouillé); en aval, château de la Motte Sérent; au SE, la barre boisée O-E du bois de Gondin fixe la limite de la commune; +50 depuis 1999. Châlons-du-Maine (720 Châlonnais, 966 ha) est à 19 km NE de Laval, avec un finage étiré d’ouest en est; château de l’Aune au NE, voie verte, +280 hab. après 1999 (+62%). La Chapelle-Anthenaise (1 020 Anthenais, 1 989 ha), 10 km NE de Laval, 6 km au NO d’Argentré, est une commune résidentielle, en croissance depuis les 410 hab. de 1962 et qui a gagné 340 hab. depuis 1999 (+50%); un centre d’aide par le travail. Au nord, château d’Anthenaise; à l’est, château de Gresse; voie ferrée Paris-Brest et, sur un ancien embranchement au NE, voie verte. Soulgé-sur-Ouette (1 120 Soulgéens, 2 294 ha) est 15 km à l’est de Laval. Soulgé est devenue Soulgé-le-Bruant en 1801, puis a reçu son nouveau nom en 1972 en fusionnant avec Nuillé-sur-Ouette à l’est. Le finage est traversé par la N157 et, au nord, l’autoroute A81, au SO la LGV. Soulgé a une église romane classée; camping au NO, château de la Motte Valory au nord; le très petit village de Nuillé est perché à l’est sur un promontoire dominant le cours de l’Ouette. La commune a gagné 130 habitants depuis 1999; fabrique de conduits coupe-feu et matériaux isolants Extha (25 sal.). Louvigné (1 140 Louvignéens, 1 256 ha), 11 km à l’est de Laval au sud d’Argentré, n’avait que 310 hab. en 1962; elle en a gagné 460 depuis 1999 (+66%). La D57 et la LGV se croisent au nord du finage. Celui-ci est borné au NO par le cours de la Jouanne, au-dessus duquel se dresse la butte du château des Roches. Parné-sur-Roc (1 360 Parnéens, 2 374 ha) est une «petite cité de caractère» au bord de l’Ouette, rive droite, à 10 km SE de Laval, qui avait 670 hab. en 1968 et s’est accrue de 340 hab. (+42%) depuis 1999; église du 12e s. à fresques murales, anciens fours à chaux et habitat ouvrier associé; pisciculture; fabrique de vitrages isolants du groupe Pilkington (80 sal.), plastiques pour bâtiment Emaplast (50 sal.). Le finage, étiré du nord au sud, est traversé du NO au SE par la D21 rectiligne, qui passe un peu au nord du village; château du Plessis, ancien four à chaux. Forcé (1 100 Forcéens, 494 ha), à 6 km au SE de Laval sur la route de Meslay et de Sablé, est un village de lotissements, traversé par la Jouanne que croise la D21. La commune n’avait que 270 hab. vers 1960 et s’est accrue de 190 hab. depuis 1999. Son finage contient plusieurs châteaux dont Poligny (19e s., quelques restes du 15e s.) et l’Orbière sur le coteau droit de la Jouanne à l’ouest, la Mazure sur le versant gauche au sud; une église du 11e s. à la Cassine; maçonnerie Landron (45 sal.). Nuillé-sur-Vicoin (1 240 Nuilléens, 2 359 ha), 9 km au sud de Laval, sur le plateau dominant la rive droite du Vicoin, a une église classée avec retable, un hippodrome dans la vallée, une maison familiale rurale, et le château de Lancheneil, début 16e s., refait au 20e en néogothique, avec jardin, colombier inscrit, qui abrite un centre d’aide par le travail; elle croît également (+190 hab. depuis 1999). Plus à l’est, le château de Marthebise est sur le coteau de rive droite du Vicoin; châteaux du Tertre au SO du finage, de Courcelle au nord. Le finage est traversé du SSO au NNE par la D1. Montigné-le-Brillant (1 290 Montignéens, 1 805 ha), à 9 km SSO de Laval qui s’orne de trois vieilles tours, se tient sur une butte dominant le cours du Vicoin, rive droite. Son nom était Montigné tout court jusqu’en 1896, date à laquelle la commune avait 840 hab. Elle n’en avait plus que 560 en 1968, puis a été entraînée dans la croissance lavalloise; elle a encore gagné 170 hab. depuis 1999; châteaux de l’Ardrier près du village, de Vaurambault au nord près du Vicoin, de la Villatte au SE. Une voie verte traverse la commune au pied du village, la D711 passe à l’ouest. Ahuillé (1 850 Ahuilléens, 2 987 ha dont 250 de bois), 11 km SO de Laval, est un village de lotissements pavillonnaires; la commune n’avait que 840 hab. en 1968 et a culminé à 1 500 hab. en 1982; après un léger tassement, elle a regagné 440 hab. (+32%) depuis 1999. Le finage contient une partie de la forêt de Concise et le site classé de l’étang de Gouillat (31 ha), sur la Pillaudière en amont du moulin de Gouillat, suivi en aval par le château perché du Vieux Cour, puis celui de la Poupelière; châteaux de la Pilière au NO du bourg, de la Barbottière tout au SE où passe la D771; étang de la Chaussée à l’est. À l'ouest, l'intégration de l'ancienne communauté du Pays de Loiron ajoute à la communauté d'agglomération les communes de Loiron-Ruillé, Le Genest-Saint-Isle et Saint-Pierre-la-Cour, et onze autres communes. Ce territoire, étiré du nord au sud le long de la limite de l’Ille-et-Vilaine, reste marqué par le bocage et cultive le souvenir de la chouannerie, des mines dans le massif ancien, et des forges associées à des étangs de barrage dans les vallées; nombreuses pistes hippiques. Olivet (430 Olivetains, 997 ha dont 395 de bois), 8 km au nord de Loiron, est un village fleuri (4 fleurs), et a gagné 40 hab. depuis 1999. Son finage inclut un étang de 50 ha (partagé avec Saint-Ouën et Le Genest-Saint-Isle) et une partie du grand bois de Misedon, partagé avec Port-Brillet. Le bois de Misedon fut un refuge des chouans, et il est censé abriter la tombe de Jean Chouan, ancien passeur de sel et contrebandier insurgé contre le pouvoir, puis contre la République. Au sud-ouest, bois, étang et ancienne abbaye de Clermont (12e et 17e, classée). Le Vicoin borde la commune au sud, avec un étang, juste en amont de l’abbaye. Saint-Ouën-des-Toits (1 780 Saint-Ouennais, 2 126 ha), 10 km NNE de Loiron, 14 km au NO de Laval, offre un hippodrome et, à l’ouest, un musée de la Closerie des Poiriers, qui fut la maison de Jean Cottereau, dit Jean Chouan. Elle accueille aussi l’entreprise d’installations électriques Elitel (45 sal.), un atelier de lingerie (Sycean, 30 sal.); hippodrome, haras et plusieurs pistes hippiques. Sa population croît aussi depuis les 770 hab. de 1968, et a ajouté 310 hab. après 1999. Au sud, la commune a une partie de l’étang d’Olivet, et au NO une part de celui de la Chaîne sur le Vicoin. Au NE hameau de Saint-Roch près de la voie rapide D31 et de son échangeur du Bouquet avec la D115. Le Bourgneuf-la-Forêt (1 830 Bourgneuviens, 2 860 ha), 15 km NNO de Loiron, est sur la route de Laval à Fougères, au centre d’une étoile de huit routes. Son finage a longtemps fourni de la chaux aux forges; supermarché U (50 sal.), fabrique de moules Palicot (45 sal.), hippodrome; château (18e) et parc de Fresnay au NE, étang de Villiers au SO. Au SE, étang de la Chaîne sur le Vicoin, dont le cours fixe la limite orientale de la commune. La population communale s’est accrue de 270 habitants depuis 1999. Bourgon (660 Bourgonnais, 2 097 ha) est à 20 km NO de Loiron. Le village est à l’extrême NO du finage, dominant le cours de la Vilaine et à la limite de l’Ille-et-Vilaine. Il dispose d’une base de loisirs sur la Vilaine dans la partie amont du très long lac de barrage de La Chapelle-Erbrée. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Launay-Villiers (390 Launay-Villersois, 905 ha), à 12 km NO de Loiron, bénéficie des plans d’eau successifs de la «vallée des étangs», issus des forges qui utilisaient les eaux du Vicoin et de son affluent de droite le ruisseau des Petites Haies. L’ensemble forme un site classé de 216 ha sur trois communes. Le village est sur une butte qui domine à l’est l’étang de Villiers et porte le château de Villiers; +40 hab. depuis 1999. Port-Brillet (1 850 Brillet-Pontains, 810 ha dont 430 de bois) est à 8 km NNO de Loiron et 18 km ONO de Laval. Le bourg est au bord du Vicoin et du grand étang des Forges (50 ha), et sur la voie ferrée Paris-Brest (gare). La commune ne date que de 1874 et son autonomie a été liée au développement des forges. Dernier témoin de ce temps, il restait dans le bourg même une fonderie sur le site de l’ancienne forge sous le barrage, qui fut reprise en 1882 par la firme sarthoise Chappée et orientée vers les appareils ménagers (groupe Jacob-Delafon puis marque Bécuwe-Thomselle); diversifiée, notamment vers le mobilier urbain, après sa reprise en 1988 par Pebeco (Focast); elle avait encore 85 salariés quand elle a fermé en 2011. Port-Brillet a un collège public, un centre d’aide par le travail (la Futaie), des étangs et une partie du grand bois de Misedon au nord; menuiserie et charpentes Bignon (120 sal.), ateliers textiles Maille-Création (pulls, 70 sal.) et Synertex (sous-vêtements, 40 sal.). La population de Port-Brillet était de 780 hab. à la création de la commune; elle est montée peu à peu à 2 000 en 1975, et a légèrement baissé ensuite, avant de se stabiliser. La Brûlatte (720 Brûlattais, 1 524 ha dont 585 de bois), 5 km NO de Loiron entre Port-Brillet et Loiron, se tient entre voie ferrée et autoroute; grand bois des Gravelles, étang du Moulin Neuf partagé avec Saint-Pierre-la-Cour, zone d’activités de 160 salariés, avec stockage et conditionnement LBE (35 sal., groupe Nox), étang de Cornesse à l’ouest. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999. L’A81 traverse le sud du finage en étrangère, la D57 voisine suit la limite du finage au sud. La Gravelle (540 Gravelais, 623 ha), 8 km ONO de Loiron au sud de Saint-Pierre-la-Cour et comme elle limitrophe de l’Ille-et-Vilaine, est traversée par la N157 et l’A81, avec un gros échangeur autoroutier avec péage et une zone d’activités utilisée par des entreprises de transport: Frigo Transport (90 sal.), Le Guevel (65 sal.), Defitrans (Delanchy, 40 sal.). Le finage a une part du bois des Effretais au NO, mais le bois des Gravelles est à La Brûlatte; à la limite sud naît l’Oudon, assorti d’étangs. Saint-Cyr-le-Gravelais (550 Saint-Cyriens, 1 982 ha), 8 km OSO de Loiron, a son village à la limite du département, où il fait figure de modeste annexe du Pertre (Ille-et-Vilaine). Le finage est constellé d’étangs de vallons en cascade dans le haut bassin de l’Oudon; château de la Méaudière au SE; la LGV traverse le sud du finage; +60 hab. depuis 1999. Beaulieu-sur-Oudon (510 Belloudoniens, 1 973 ha), 10 km SO de Loiron, à l’angle SO du territoire communautaire et ainsi en limite départementale, se signale par un musée de la moisson et l’étang de la Guéhardière au SE, sur l’Oudon; château du Logis au sud du village; +110 hab. après 1999. Montjean (1 040 Montjeannais, 1 975 ha) est à 7 km SSO de Loiron et 16 km OSO de Laval. Le village est sur le tracé d’une ancienne voie romaine rectiligne (D32), au bord de l’Oudon. Mais ce qui reste du château féodal de Montjean, à grosse tour, est auprès de l’étang du Château, à la limite orientale du finage; château de Lanfrière au nord. La population de Montjean s’est accrue de 230 hab. depuis 1999. |