' groupement intercommunal du Maine-et-Loire associant 19 communes des abords de la Loire angevine, 55 800 hab., sur 60 700 ha. Le siège est à Saint-Georges-sur-Loire; neuf autres communes dépassent 2 000 hab.: Bellevigne-en-Layon, Chalonnes-sur-Loire, La Possonnière, Les Garennes sur Loire, Mozé-sur-Louet, Rochefort-sur-Loire, Saint-Melaine-sur-Aubance, Terranjou, Val-du-Layon. Champtocé-sur-Loire (1 900 Champtocéens, 3 676 ha) est 9 km à l’ouest de Saint-Georges-sur-Loire sur la N23 (D723), et la commune la plus occidentale de Loire-Layon-Aubance. Le bourg se tient sur le rebord de la terrasse alluviale, dont il est séparé par un cours d’eau de résurgence au pied du talus, dit Boire de Champtocé, alimenté par la Romme et élargi en étangs avec marais. La plaine alluviale est partagée avec Montjean, ce qui fait que la commune ne parvient qu’à son angle SE (les Jameteries, l’Île aux Moines) au cours actuel de la Loire, qui passe plus au sud; le pont sur la Loire est entièrement à Montjean (Mauges-sur-Loire). Près du bourg, on voit les ruines du château féodal de Gilles de Rais (site inscrit). Le finage contient au SO le château de Lancrau (ou l’Ancreau), des 15e et 19e s.; château de Beauchêne (15e s.) au NO; châteaux de Vauboisseau (19e s.) et du Pin face à face des deux côtés de la vallée de la Romme au nord du village; celui du Pin est d’un peu tous les siècles depuis le 12e, avec un très beau parc et 14 niveaux de jardins (site classé de 94 ha), une allée de châtaigniers; parc de loisirs de la Romme au bord de la Boire; dolmen au bord de la Romme au NO, tout près du village de Villemoisan. Le finage est traversé au nord par l’A11, sans accès dans la commune, mais dont l’échangeur de Saint-Germain-des-Prés, tout proche de l’angle NE du finage, a suscité un petit parc d’activités à la Butte de la Blonnière. La commune a plusieurs entreprises, dont PCM (Moineau) qui compte 335 sal. en trois unités à l’est du bourg: fabrique de pompes (180 sal.), fournitures industrielles (120 sal.), ingénierie (35 sal.); fabrique de gants de travail et vêtements de protection Manulatex (70 sal.), articles de béton Guimard (40 sal.); maçonnerie Ploquin (25 sal.); ingénierie MG Tech (30 sal.); pépinières Jumentier (25 sal.); maison de retraite. La population était restée stable de 1954 à 1999, au-dessous du niveau du 19e s. (2 100 hab.), mais elle aurait augmenté de 350 hab. depuis. Saint-Germain-des-Prés (1 450 Germanopratains, 1 976 ha) 6 km à l’ouest de Saint-Georges sur la N23, a son bourg sur le rebord de la terrasse, à la hauteur de Montjean, entre la N23 (D723) et la voie ferrée. Son territoire atteint la Loire, dont la rive est suivie par une file de maisons à l’abri de la levée, et va au nord jusqu’à l’autoroute A11 (échangeur à péage avec la D15); châteaux de la Chauvière au NE, de la Missonnière au SE. On y entretient une spécialité de jeu de boules de sable (sur deux bacs distants de 5 m); travaux publics Serfotex (30 sal.). Au sud, boire de la Loge et grande île aux Prunes sur la Loire. La commune a gagné 290 hab. depuis 1999. Chaudefonds-sur-Layon (980 Califontains, 1 477 ha dont 283 de vignes) est à 6 km au SE de Chalonnes, 25 km au SO d’Angers. Le village est au pied du coteau de rive gauche du Layon, qui dessine deux grands méandres dans la commune. Celle-ci, nommée Chaudefonds tout court avant 1925, englobe au nord le village d’Ardenay, sur le plateau d’interfluve viticole entre Loire et Layon; une mine de charbon y a encore fonctionné de 1943 à 1964 aux Malécots, sur la Corniche Angevine qui domine le Louet; mais, limité au nord par le cours du Louet, le finage n’a presque aucune part à la plaine de Loire. Dans la vallée du Layon, subsistent quelques ruines du château de Basse Guerche (15e s.) au NE et en amont du bourg. À l’ouest du finage, où passe la D961, les vallées du Jau et de la Contrie s’encaissent dans le plateau, avant de confluer et de rejoindre le Layon dans la plaine; château du Jau, vignes. La commune eut aussi des chaufourniers, dont il reste un habitat ouvrier associé; hameaux de l’Orchère au sud, de Longhomme à l’ouest dans la plaine du Layon, plusieurs moulins. La population s’est accrue de 180 hab. depuis 1999. Denée (1 430 Denéens, 1 560 ha) est à 15 km SSO d’Angers, 18 km ESE de Saint-Georges. Le village est sur le rebord d’une terrasse qui domine la plaine de Loire; il est augmenté d’un lotissement à l’est (les Ruelles); vers l’ouest, hameau et château de Mantelon (16e et 18e s., site inscrit de 31 ha), presbytère (18e s.); près de Mantelon, a été installé le Pavillon de Thaïlande de l’Exposition universelle de Paris en 1900; hameau de la Jarretière et château de Souvigné (18e s.) au sud. Le village forme un site inscrit de 15 ha. Le finage est très étendu dans la plaine de la Loire, où sinuent le Louet et l’Aubance, réunis sous Mantelon. Entre la Loire et le Thouet, la plaine porte les hameaux des Jubeaux et de Port Thibault face à Bouchemaine. La population n’a guère augmenté récemment. Saint-Jean-de-la-Croix (240 Jeanicrussiens, 183 ha) est une minuscule commune sur la rive gauche de la Loire, isolée dans une ancienne île de la Loire en aval, 12 km SO d’Angers par Les Ponts-de-Cé. L’habitat s’y divise en trois petits alignements, le Vieux Port Thibault et l’Aireau sur la levée, le Vieux Bourg un peu au sud. Beaulieu-sur-Layon (1 440 Belloquois, 1 278 ha dont 240 de bois), 23 km SSO d’Angers, est un gros village au milieu des vignes, qui tient les terroirs viticoles au nord de la vallée du Layon; elle a 358 ha de vignes, une église romane du 12e s. à peintures murales et de belles maisons anciennes; transports Dentressangle (ND, 45 sal.), négoce Sud Loire Caravanes (35 sal.), entrepôts Gemo (Eram, 80 sal.). Le Layon fixe la limite sud du finage, qui contient au nord-est une part de la forêt de Beaulieu, au NO les hameaux viticoles du Breuil et de Pierre Bise. Le site du Pont-Barré, dans la vallée, est inscrit; c’est un ancien lieu d’exploitation de charbon et maintenant une réserve botanique. La commune est traversée par l’A87, qui franchit le Layon en viaduc, et croise la D160, avec échangeur, péage et zone d’activité Anjou Actiparc (69 ha), notamment pour la logistique. Beaulieu s’est accrue de 350 hab. depuis 1999 (un tiers). Blaison-Saint-Sulpice (1 270 hab., 2 435 ha dont 483 de bois) est une commune nouvelle, réunissant Blaison-Gohier et Saint-Sulpice. Blaison-Gohier (1 070 Blaisonnais, 2 145 ha dont 433 de bois et 136 de vignes), 23 km ESE d’Angers sur le coteau de Loire, a un petit centre villageois mais étale largement ses habitats sur le relief. Le finage inclut au nord une partie de la plaine de Loire, traversée par la boire du Petit Louet au pied du coteau, et par la Petite Loire-boire de Gohier en avant de la levée, qui justifie le nom d’île de Blaison pour les atterrissements en bord de Loire. Il porte quelques manoirs dont Chenan (16e au 19e s.) et des vignes sur le plateau, ainsi que des bois. Une longue queue au sud-est, large de moins de 100 m à sa racine, atteint le cours de l’Aubance, comprenant le village de Raindron, plusieurs moulins à vent et une série de caves dans le tuffeau du coteau droit de l’Aubance. Les communes de Blaison et de Gohier ont été réunies en 1974; le villages de Blaison est au centre, avec une église classée du 12e s., celui de Gohier, très petit, à l’est. Blaison-Gohier a 100 hab. de plus qu’en 1999, et 140 ha de vignes. Saint-Sulpice (200 Saint-Sulpiciens, 290 ha) est à l’ouest, proche de Saint-Saturnin-sur-Loire, sur le coteau de Loire, au pied duquel coule la boire du Petit Louet; son finage est surtout dans la plaine de Loire; mais, sur le plateau, trône le château de l’Ambroise, des 16e et 18e s., avec son parc boisé et une grosse fuie. Aubigné-sur-Layon (380 Aubignois, 532 ha dont 152 de vigne), au sud de Bellevigne-en-Layon et de Terranjou, sur la D748, a choisi de se rattacher à Loire-Layon-Aubance dont elle est ainsi la commune la plus méridionale, mais éloignée du chef-lieu (40 km). Le village est sur la rive gauche du Layon, qui limite au nord le finage; hameau de Mihoudy à l’ouest; +40 hab. depuis 1999. |