(18 800 hab., 19 184 ha dont 500 de bois) est une nouvelle commune du Maine-et-Loire, créée à partir de 2016 à partir de la l’intercommunalité de Saint-Florent-le-Vieil au bord de la Loire, à l’ouest du département, qui associait déjà les onze communes, et membre de Mauges Communauté. Saint-Florent-le-Vieil (2 930 Florentais, 2 470 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement de Cholet, 38 km au nord de Cholet en bord de Loire. Le bourg occupe un promontoire de schiste dominant la Loire, la Thau et le confluent de l’Èvre, et les pentes du coteau; beau point de vue de l’esplanade. Ce site fut occupé très tôt et reçut une abbaye au 7e siècle, dont les moines fuirent jusqu’à Tournus au moment des invasions normandes. Un prieuré bénédictin fut rétabli au 10e s., sous l’autorité de Saumur; il en reste l’église du 18e s., où se trouve le célèbre tombeau de Bonchamps par David d’Angers, et un musée lapidaire et religieux. La ville close est pleine de ruelles et de maisons anciennes (site inscrit du Mont Glonne); musée d’histoire locale et des guerres de Vendée, dont Saint-Florent fut un dernier appui. La ferme abbatiale des Coteaux, un peu à l’ouest, propose expositions et aquariums et un centre d’initiation à la nature; château de l’Ouvrinière (17e et 19e) au SE du bourg. La ville, «station verte de vacances», a un collège public et un privé; Julien Gracq y naquit en 1910 et s’y était retiré à la fin de sa vie. La commune a eu 2 300 hab. en 1851-1866, 1 700 en 1936 et a crû depuis, mais n’a gagné que 230 hab. après 1999. Outre une laiterie du Parc (190 sal., du groupe Lactalis), spécialiste de produits secs, la commune a quelques ateliers: charcuteries du Grand Saloir Saint-Nicolas (100 sal.), dont l’usine principale est au Mesnil-en-Vallée (230 sal.), escaliers de bois Davy (60 sal.), maroquineries Ateliers Florentais (110 sal.); entreprise de plomberie Gauthier (Coexia, 50 sal.), négoce de quincaillerie Saxo (45 sal.), magasin Intermarché (25 sal.), La Poste (30 sal.). Le finage s’étend assez loin sur le plateau au sud, où l’habitat s’est développé le long de la route de Cholet (D752). L’Èvre encaissée fixe la limite à l’ouest; la limite sud suit son affluent de droite le ruisseau du Moulin Moreau; au SE, gros hameau de la Boutochère, vergers et château de Montmoutier (16e et 18e); au NE, le finage contient une partie de la plaine de Loire où coule la boire de la Thau, les îles de Buzet et de Gâche. Le Marillais (1 170 Marillaisiens, 947 ha), 5 km à l’ouest de Saint-Florent, a été fortement marqué par les guerres de Vendée (fusillade du Champ des Martyrs) durant l’hiver 1793-1794, et accueille un pèlerinage marial dans une chapelle du début du 20e s., dont les vitraux évoquent les guerres de Vendée. La population a gagné 470 hab. depuis 1999, soit 69%. Le village est sur le rebord du plateau au-dessus du coteau de Loire et s’est augmenté à l’est du hameau des Brosses, à l’angle NE, le Vieux Bourg est au-delà de l’Èvre, au confluent avec la Loire, avec sanctuaire marial et pèlerinage. La Chapelle-Saint-Florent (1 420 Capelloflorentais, 1 584 ha), 6 km au SO de Saint-Florent, est sur le plateau, bordée à l’est par le cours encaissé et très sinueux de l’Èvre; le beau cirque de Courossé y est formé par un méandre encaissé (site classé de 145 ha). Le château de la Baronnière, au SE, a été édifié en 1854 en style troubadour sur quelques restes plus anciens et forme un site classé de 47 ha; musée du moulin de l’Épinay juste à l’est du village; meubles de cuisine Gravouille (35 sal.), vins Bourre (35 sal.), quelques gros élevages; 300 hab. de plus qu’en 1999. Botz-en-Mauges (860 Botzéens, 1 574 ha), 7 km au sud de Saint-Florent aux abords de la route de Cholet, abrite la maçonnerie Boisseau (80 sal.), travaux publics Allard (25 sal.). L’Èvre fixe la limite occidentale du finage, son affluent le ruisseau de l’Étang la limite méridionale; plusieurs vergers; +160 hab. depuis 1999. Beausse (410 Beaussois, 536 ha) est à 10 km SE de Saint-Florent sur le plateau vallonné, à la limite sud de la commune; +40 hab. depuis 1999. Saint-Laurent-du-Mottay (780 Laurentais, 1 463 ha), 6 km ESE de Saint-Florent, conserve l’ancienne prévôté de l’abbaye (16e s.) et accueille la menuiserie Tharault (40 sal.) et des entreprises pour le bâtiment: pièces en béton Stradal (35 sal.), ciment armé Socap (30 sal.). Le village est un peu en retrait du coteau de Loire, ici en pente douce; château de la Barre (19e s.) à l’est. Le finage atteint le cours de la Loire à l’île Bigeard, maintenant soudée à la rive; étang sur la Thau; au sud, il a des vergers et quelques fermes. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. Le Mesnil-en-Vallée (1 510 Mesnilois, 1 772 ha), 7 km à l’est de Saint-Florent, se tient sur le coteau de Loire; au pied, s’étalent de larges alluvionnements traversés par le cours de la Thau et ses fonds humides. La commune englobe une moitié de l’île Meslet, l’autre relevant du Fresne-sur-Loire; quelques habitations sont sur les levées face à Ingrandes, dont le hameau du Port comme faubourg d’Ingrandes, le Cul de Bœuf en aval. La commune héberge la charcuterie du Grand Saloir Saint-Nicolas (230 sal.), un foyer pour handicapés; elle a gagné 190 hab. entre 1999 et 2009. Montjean-sur-Loire (3 140 Montjeannais, 1 933 ha) est 13 km à l’est de Saint-Florent, sur le coteau de Loire face à Champtocé. Jadis, Montjean fut un point fort du val de Loire, une ville de mariniers, de mineurs et de forgerons qui bénéficiait de la position au contact même des terrains sédimentaires et du Massif Armoricain, à l’endroit où les calcaires se rapprochent le plus de la mer: on y a exploité du charbon au 19e s., et extrait force calcaire pour les fours à chaux. Aujourd’hui, ce passé et cette position sont utilisés à fond pour le tourisme: la ville est «station verte de vacances». Elle entretient un chevalement des anciens charbonnages, classé monument historique, juste à l’est du bourg en bord de Loire (la Tranchée); les fours à chaux et les grandes carrières de Châteaupanne au SE sont également classés; une ancienne forge est transformée en écomusée; le port est entretenu et propose des promenades en gabare. En outre, la ville organise deux festivals annuels, l’un de sculptures monumentales et l’autre consacré aux fibres naturelles (festival du chanvre); s’y ajoute un musée dit des Deux roues (motos et scooters des années 1950 et 1960). Les plus grandes entreprises sont une fabrique de chaussures du groupe Eram (De La Grange, 115 sal.) et un atelier de mécanique (Anjou Décolletage, 40 sal.), ambulances Loire et Mauges (20 sal.). La ville a un grand pont sur la Loire, camping, maison de retraite; horticulture à l’ouest. La population augmente doucement depuis le minimum atteint en 1954 (1 840 hab.); elle s’est accrue de 460 hab. Le nom de la commune était seulement Montjean jusqu’en 1956. Le finage s’étire le long de la Loire, et mord peu sur le plateau. En revanche il contient une partie de la plaine de rive droite du fleuve dans l’île Neuve et l’île Ménard, et l’extrémité aval de la grande île de Chalonnes, plus l’île de la Guesse sur le bras méridional. Deux buttes marquent le site de la ville, la Garenne et Bellevue; quelques vignes et vergers au SE, plus le hameau de Châteaupanne près d’une profonde carrière qui alimenta les fours à chaux. La Pommeraye (4 160 Pommeréens, 3 900 ha dont 165 de vignes) est à 14 km à l’est de Saint-Florent sur le plateau des Mauges, et contient la mairie de la commune nouvelle. Elle a deux activités principales, la fabrication de chaussures chez Bellière 110 sal., au groupe Eram, et les transports avec Brangeon (350 sal.), Jolival (200 sal.), XPor (20 sal.) et les voyages Cordier (30 sal.); plus quelques ateliers: LB Menuiseries (20 sal.), menuiserie Mauges Escaliers (40 sal.); maçonnerie Passier (20 sal.), plomberie Tharreau (20 sal.); déchetterie et ramassage des ordures Brangeon (70 sal.); supermarché U (55 sal.), négoce de boissons Plumejeau (20 sal.), hôtel Les Jardins d’Anjou (25 sal.). La Pommeraye offre aussi un collège et un lycée privés, deux villages de vacances, deux écoles spéciales (ESAT et centre Adapei pour handicapés, enfants autistes), deux maisons de retraite un supermarché U (55 sal.). Son finage ne parvient pas jusqu’à la Loire, dont elle est séparée par celui de Montjean. Il est creusé à l’est par le ruisseau des Moulins, dont plusieurs exemplaires sont conservés, comme le moulin de Bène au SE du bourg; nombreux vergers, vignes au NE proches de la Loire. Sa population augmente lentement depuis les années 1930 où elle était de 2 700 hab.; elle s’est accrue de 310 hab. après 1999. Saint-Laurent-de-la-Plaine (1 710 Planilaurentais, 1 844 ha), 18 km au SE de Saint-Florent, le bourg le plus oriental de la commune nouvelle, a équipé une cité-musée des métiers de tradition, avec des ateliers reconstitués; gros élevage avicole de la Bohardière (Grelier, 680 sal., poussins, pintadeaux et surtout dindonneaux) et transports avicoles ALS (110 sal.), menuiserie Perrault (150 sal.), agencement de magasins CAA (190 sal.). Le finage est séparé de la Loire par celui de Chalonnes; il est bordé à l’est par la vallée encaissée du Jeu; châteaux de Pineau (16-17e) et du Plessis-Bevereau (16e et 19e) au SE, du Plessis-Raimont (19e) au SO; quelques grandes fermes avicoles. La population augmente depuis les 920 hab. de 1931 (+360 hab. depuis 1999). Bourgneuf-en-Mauges (710 Viconovéens, 1 164 ha), 6 km SSE de La Pommeraye, héberge les pépinières Jarry (horticulture, 35 sal.), la peinture Bernier (20 sal.); l’ancienne commune n’a été créée qu’en 1865 à partir de La Pommeraye et de Saint-Laurent-de-la-Plaine, sous le nom de Bourgneuf, complété en 1897. Le finage s’étire d’est en ouest; serres et vergers à l’est, hameaux des Chalonges à l’ouest. Le gentilé est une construction faussement savante traduisant Bourgneuf en bas-latin avec vicus (bourg) et novus (neuf)… Au total, la nouvelle commune a 3 220 hab. de plus qu’en 1999, où ses composantes avaient ensemble 15 580 hab. Le canton de Mauges-sur-Loire, qui fut canton de La Pommeraye en 2014 et 2015, associe à Mauges la commune nouvelle d’Orée-d’Anjou: deux communes, 34 000 hab. |