(7 350 hab., 1 658 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Yonne dans l’arrondissement d’Auxerre, 20 km au nord de la préfecture au confluent de l’Yonne et de l’Armançon, sur la rive droite de celui-ci. La ville a largement tiré parti de cette position de bifurcation, surtout quand elle lui a valu un actif branchement ferroviaire sur la grande ligne du PLM; la SNCF attachait encore 400 emplois à la gare de Laroche vers 2000, mais ces effectifs se sont réduits; La Poste en compte 60. L’éventail d’industries est large: métallurgie pour l’automobile (allemand Benteler ex-Vandelle, 350 sal.), citernes Charlatte (90 sal.), structures métalliques Sassi (25 sal.), cartonnages CLP (Chesapeake, 85 sal.), armoires métalliques Efirack (35 sal.), éléments en béton Stradal, (90 sal.). Dans l’agro-alimentaire, se distinguent une Sicarev de 290 sal. (abattoirs coopératifs)et une coopérative d’élevage de 60 sal. La ville est bien équipée en commerces, dont un supermarché Leclerc (145 sal.) Elle offre deux collèges et un lycée professionnel publics. L’espace urbanisé occupe 560 ha dans la vallée de l’Armançon, rive droite, le cours de la rivière limitant le finage au sud. La voie ferrée, la D945 et le canal de Bourgogne sont parallèles dans sa traversée. Cheny prolonge l’agglomération sur la rive gauche de l’Armançon. Le confluent marque sa limite occidentale. La ville a aménagé une «maison de la Nature» dans un parc; port de plaisance; jardin botanique, Arbre de la Paix, camping. La population de la commune avait atteint 2 000 hab. en 1898, 5 000 en 1931, puis avait encore grimpé entre 1954 et 1976; mais elle ne croît plus et a même perdu 1 080 hab. depuis 1999 (-13%). La communauté de communes de l’agglomération Migennoise associe 8 communes (15 000 hab.). Le nouveau canton de Migennes a 10 communes et 16 500 hab. |