Milly-la-Forêt

(4 680 Milliacois, 3 380 ha dont 1 722 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Évry, 26 km au sud de la préfecture. Elle est le siège de la CC des Deux Vallées. Le nom était seulement Milly avant 1948. La ville est au bord de l’École et tient un carrefour de routes vers Corbeil et Le Malesherbois, Étampes, Fontainebleau et Melun. Elle a la réputation d’un bourg de charme grâce à son environnement, le château de la Bonde et son parc des 13e, 15e, 16e et 19e s., son église inscrite à haut clocher, une halle du 15e s., la chapelle Saint-Blaise (12e s.) décorée par Jean Cocteau, et la maison de Jean Cocteau (acquise avec Jean Marais en 1947), la maison du parc régional du Gâtinais français, l’espace culturel Paul-Bédu, qui porte le nom d’un amateur d’art local ayant légué ses collections, plus un parc d’aventure Atout Branches.

Dotée d’un collège public et d’une maison de retraite, Milly accueille l’entreprise Daregal de plantes condimentaires et médicinales surgelées (230 sal.), à la famille Darbonne depuis 1887, avec un musée-conservatoire national des plantes à parfum, aromatiques, médicinales et industrielles; aéraulique Froid Chaud (Saint-Gobain, 55 sal.), supermarché Carrefour (70 sal.); travaux publics de Soisy (130 sal.). La commune avait déjà plus de 2 000 hab. au milieu du 19e s., 2 300 à la fin, et sa population a lentement augmenté, passant les 3 000 hab. en 1962, les 4 000 en 1986.

Le finage s’étend des deux côtés de la vallée de l’École. Le bois de Milly est dans la plaine juste au nord-ouest du bourg; le sud-ouest de la commune est sur le plateau du Hurepoix, 70 m plus haut, où plusieurs fermes se dispersent sur la «plaine des Six Fermes» et où se dresse le menhir de la Pierre Droite. Vers l’est, le territoire est accidenté par les reliefs occidentaux de la forêt de Fontainebleau dans le massif des Trois Pignons, et se termine en pointe à la Montagne; il est traversé par l’aqueduc du Loing, et contient les sites de rochers des Grandes Vallées et les réserves biologiques de la Montignotte et de Coquibus.