Montereau (Pays de)

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communauté de communes de la Seine-et-Marne, associant 21 communes et 44 000 hab. sur 27 290 ha.

Montereau-Fault-Yonne (siège), Cannes-Écluse, La Grande-Paroisse, Saint-Germain-Laval, Varennes-sur-Seine dépassent 2 000 hab.

Forges (440 Forgeois, 1 332 ha dont 588 de bois) est à 4 km au nord de Montereau. Son finage est traversé par l’A5, qui y a un échangeur, et par la LGV. La partie nord du territoire communal est dans la forêt de Saint-Martin; châteaux de Forges (18e s.) et du Plessis (19e s.). Le château de Forges est depuis 1948 le site d’un centre d’enseignement du groupe catholique de l’Assomption, comprenant école, collège, lycée général et lycée professionnel horticole, centre d’apprentissage, avec un internat de 225 places. La population communale a baissé de 90 hab. depuis 1999.

Laval-en-Brie (400 Valrivois, 2 029 ha) est à 6 km NE de Montereau au bord du ru de l’Étang; son église est classée. Son finage va loin vers le nord dans les bois, incluant notamment la forêt domaniale de Villefermoy. La mention «en Brie» est apparue en 1937; la population communale est descendue au-dessous de 250 hab. dans les années 1960 et augmente depuis.

Salins (1 180 Salinois, 1 055 ha) est à 8 km au NE du chef-lieu dans les collines, sur la D403. Elle a une église classée, une maison de retraite (50 sal.) et plusieurs petits hameaux; le château (17e s.) et le bois du Fresnoy sont à l’extrême nord du finage. La commune n’avait que 280 hab. de 1954 à 1968; elle est passée à 475 en 1975 et poursuit sa croissance. (+250 hab. après 1999).

Courcelles-en-Bassée (210 Courcellois, 1 079 ha) est juste au pied du coteau de Seine à 8 km ENE de Montereau. La commune a une petite fraction du val de Seine, mais la partie septentrionale est sur le plateau, qui monte à 136 m; petit château de Montapot (19e s.) à l’ouest sur le talus, près d’un site funéraire gallo-romain. Le coteau de Tréchy, fraction de la côte d’Île-de-France qui s’étend en partie à l’ouest à Saint-Germain-Laval, bénéficie d’un arrêté de protection de biotope, sur 59 ha et sous l’autorité du conservatoire régional Pro Natura.

Marolles-sur-Seine (1 840 Marollais, 2 019 ha dont 400 de bois) est sur la rive gauche du fleuve à 6 km à l’est de Montereau; la Vieille Seine rattrape la Seine devant le village. Son territoire est bordé par l’Yonne au sud-ouest. L’A5 traverse toute la commune et offre un échangeur (n°18) avec la D411, tout près des châteaux de Saint-Donain (19e s.) et de Motteux (16e et 18e s., parc); entreposage FM (95 sal.), transports Perrenot (70 sal.) et Pream (65 sal.), bois et matériaux Knauf (65 sal.); site des autoroutes SAPRR (65 sal.). La réserve ornithologique de Carreau-Franc, sur 22 ha, abrite notamment des hirondelles de mer (sternes pierregarin) et bénéficie d’un arrêté de protection de biotope; il en est de même de la héronnière des Motteux (41 ha). La commune n’avait que 450 hab. en 1962 (plus de 600 au 19e s.) et croît depuis (+440 hab. après 1999).

Misy-sur-Yonne (880 Misyciens, 625 ha), limitrophe du département de l’Yonne, est 12 km à l’est de Montereau sur la rive droite de l’Yonne; la voie ferrée et l’A5 qui la longe traversent le finage au nord. Misy a une église inscrite et un château du 19e s. avec parc, une maison de retraite. Elle n’avait plus que 300 hab. en 1962 (740 autour de 1850) mais a entamé alors une vigoureuse croissance.

Barbey (160 Barbésiens, 432 ha) est une petite commune de la rive droite de l’Yonne, 9 km ESE de Montereau, dont le village s’orne d’un château avec parc; sa population augmente un peu depuis les 110 hab. de 1968; elle en eut 270 en 1951.

La Brosse-Montceaux (740 Brossois. 1 200 ha dont 240 de bois) est à 8 km au sud-est de Montereau La commune est limitrophe du département de l’Yonne, juste à l’ouest de Villeneuve-la-Guyard; château des 18e et 19e s. avec parc. La N6 (D606) et la voie ferrée Paris-Lyon passent dans le nord du finage, qui touche à la rive gauche de l’Yonne. La commune n’avait que 375 hab. en 1975 et croît depuis.

Esmans (900 Esmanais, 1 783 ha dont 300 de bois) est à 4 km au SSE de Montereau, avec une église inscrite et un château à douves des 13e-16e s. La commune avait 530 hab. en 1968 et sa population a crû jusqu’en 1990 (950 hab.) puis s’est un peu réduite. Le finage contient les hameaux du Grand et du Petit Fossard au nord, de Fresnes au sud; l’aqueduc de la Vanne traverse la partie méridionale du finage.

Montmachoux (250 hab., 443 ha) est au pied d’une butte, 8 km au SSE de Montereau; son église est inscrite.

Noisy-Rudignon (600 Noisy-Rudignonnais, 416 ha) est à 6 km au sud de Montereau. La commune se nommait Noisy-le-Sec jusqu’en 1910; Rudignon est un hameau à l’est de Noisy. Tous deux sont au pied d’un talus qui regarde vers le nord et que longe l’aqueduc de la Vanne. La commune n’avait que 210 hab. en 1954 et croît surtout depuis 1975.

Thoury-Férottes (650 Férottois, 1 649 ha dont 453 de bois) est à 11 km au sud de Montereau, sur la rive gauche de l’Orvanne; Thoury est une annexe au nord de Férottes; leur réunion est ancienne. Le menhir de la Pierre Cornoise est à l’ouest, le hameau de Bichereau au nord-ouest, le bois de la Montagne (152 m) sur une butte au nord. La commune avait 400 hab. en 1975 et 1982.

Voulx (1 650 Voulxois, 1 260 ha dont 387 de bois) est un gros village au bord de l’Orvanne, rive gauche, à 13 km au sud de Montereau; son centre dessine une ellipse entourée d’un boulevard. La commune a une église inscrite, une maison des Dîmes (17e s.); c’est un village-centre avec maison de retraite, commerces de proximité et marché hebdomadaire, garages. Au nord, le finage atteint la butte de la Montagne Guérin; le hameau de Lichiot est en aval, sur la rive droite de l’Orvanne. Les îles de l’Orvanne sont considérées comme espace naturel sensible sur 2 ha. Voulx avait 1 200 hab. à son premier maximum vers 1870, 960 hab. environ entre 1920 et 1955 puis sa population a augmenté assez régulièrement jusqu’en 1999 (1810 hab.) avant de baisser un peu.

Diant (200 Daiginiots, 1 094 ha dont 260 de bois) est limitrophe de l’Yonne à 15 km SSE de Montereau au bord de l’Orvanne. Son finage comprend un château des 13e et 15e s. au village, avec parc et douves; hameau de Cornoy en amont; le menhir de la Pierre-aux-Couteaux au nord-est; les hameaux des Joncheries et des Noues sont au nord. Diant avait 370 hab. au milieu du 19e s., 250 dans l’entre-deux-guerres et se dépeuple encore lentement.

Blennes (560 Blennois, 2 029 ha dont 392 de bois) est limitrophe de l’Yonne à 18 km SSE de Montereau, dans la haute vallée de l’Orvanne; son église est inscrite (12e et 15e s.). La commune a un finage étendu surtout au sud de la vallée, jusqu’aux abords même de Chéroy dans l’Yonne; une dizaine d’exploitations agricoles y disposent d’une moyenne de 150 ha de labours chacune. Au sud sont les hameaux de Villemaugis, Maurepas et Villeneuve-les-Ormes, au centre ceux de Villoiseau, la Roustière, au nord celui des Chapelles, au nord-ouest ceux de l’Aunoy et d’Épigny. Blennes n’avait que 260 hab. en 1975, contre 820 en 1846 et environ 500 dans la première moitié du 20e siècle, mais sa population croît depuis (+80 hab. après 1999).

Chevry-en-Sereine (520 Chevriots, 2 281 ha dont 792 de bois) est à 18 km au sud de Montereau. Elle a une église classée, en partie du 12e s., un château du 17e s. avec parc et ferme du château; à l’est, le hameau de Villechasson conserve des restes d’une ancienne abbaye (16e s.), dont les bois ourlent le sud de la commune et le coteau qui domine la vallée du Lunain. Grand Courcelles et Villefranche sont des hameaux de la partie méridionale de la commune. Celle-ci n’avait que 300 hab. en 1975 (contre 670 au maximum de 1861).