(4 420 Neubourgeois, 991 ha dont 137 de bois) et un ancien chef-lieu de canton de l’Eure, 25 km au NO de la préfecture. C’est depuis fort longtemps un gros centre rural, dont le pays environnant (plaine ou plateau de Neubourg) porte le nom, lequel remonterait à l’époque romaine (Novus Burgus). La ville a une église issue d’une abbaye bénédictine assez tardive, achevée en 1665 et remaniée au 18e s.; musée de l’écorché d’anatomie, en hommage au docteur Auzoux, né aux environs en 1797; musée du charron-forgeron, espace culturel et de loisirs avec expositions, collège et lycée publics, un hôpital local (15 lits, 290 avec l’ehpad et les soins de suite ou à domicile). Au NO du bourg, une extension du finage contient des bois et le golf du Parc du Champ de Bataille, dont le château est à Sainte-Opportune-du-Bosc au NO; il ne commémore aucune bataille attestée mais le nom se retrouve au Bosc-du-Theil, plus au nord. La D840 contourne la ville par l’est, servant de demi-rocade. Le Neubourg a des industries alimentaires avec le gros abattoir de la Socopa (270 sal.) et les surgelés Ajinomoto (160 sal.), groupe japonais qui a acquis Labeyrie Traiteur en 2017, lui-même ayant succédé à Saveurs de France-Brossard qui avait 250 sal. en 2005. Dans d’autres domaines, grosse fabrique d’emballages pour cosmétiques Aptar (710 sal., groupe états-unien, ex-Valois); métalmécanique Gamet Précision (70 sal.), charrues Bonnel (25 sal.); teillage de lin Brillé-Lamerant au Ressault (35 sal.). Le Neubourg accueille aussi un centre commercial Leclerc (220 sal.) et son annexe Brico-Jardi (60 sal.), un négoce d’animaux Prenor (25 sal.). La commune a eu environ 2 500 hab. entre 1870 et 1954, puis s’est peuplée davantage; elle a gagné encore 300 habitants après 1999. Elle est le siège de la communauté de communes du Pays du Neubourg (36 communes, 18 800 hab.). Le nouveau canton du Neubourg a 22 700 hab. 43 communes. |