réserve forestière délimitée en 1995 dans les communes de Régina et de Roura, sur 1 000 km2 du bassin de l’Arataï et du massif Balenfois, formant la plus vaste réserve botanique de France. Son nom vient d’un peuple amérindien qui occupa le site, mais dont il ne semble pas rester de trace. Elle est dotée d’une station de recherche du CNRS depuis 1986, pour l’étude de la flore et de la faune. Divisée en deux sites (Inselberg et Pararé-Copas, distants de 8 km, cette station peut accueillir jusqu’à 25 personnes sous carbet et tentes; accessible par hélicoptère, elle reçoit d’actives expéditions de recherche et dispose d’une station de communication par satellite. Le bassin de l’Arataï a été l’objet de recherches et d’extractions d’or dès le milieu du 19e siècle et des traces s’en trouvent encore au camp du saut Pararé. La réserve est menacée par un renouveau de l’orpaillage clandestin et brutal; deux guides employés de la réserve y ont été tués. |