(3 250 Paimblotins, 200 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans l’arrondissement de Saint-Nazaire, 15 km à l’est de Saint-Nazaire mais sur la rive gauche de l’estuaire de la Loire (communauté Sud Estuaire). Le nom, Penbo au 12e siècle, Penbro en breton, semble désigner une «tête de pays» ou un cap d’abri, sans rapport avec les noms normands de même terminaison. Le bourg forme une quasi-île entre fleuve et marais, ceinte d’une route. Il fut le premier avant-port de Nantes, très actif au 18e siècle, et avait 9 000 habitants au moment de la Révolution; mais il a été détrôné au 19e s. par Saint-Nazaire puis, au 20e s., par Montoir et Donges. Le canal de la Martinière, qui part de Paimbœuf et aboutit au Pellerin à 15 km en amont, devait faciliter le passage des navires de fort tonnage vers la métropole nantaise; mais, ouvert en 1892, il fut fermé quinze ans après. Paimbœuf a un centre hospitalier de 50 lits, un collège et un lycée professionnel publics, un supermarché U (55 sal.), et même un village de vacances, plus une église néobyzantine; on y pratique le nautisme; mais l’emploi y est surtout dépendant de Saint-Nazaire. L’industrie chimique qui avait marqué la ville a fini par disparaître; le principal établissement est une usine de laminage et tubes de zircon Cezus, du groupe Areva par Framatome (340 sal.); quelques petits ateliers de mécanique s’y ajoutent. La commune avait encore 4 400 hab. en 1856 et seulement 2 100 vers 1900, puis sa population s’est accrue jusqu’à 3 800 hab. en 1968, avant de décliner à nouveau; mais elle a repris 410 hab. depuis 1999. |