Pecq (Le)

(16 120 Alpicois, 284 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, juste au sud de celle-ci dans la CA Saint Germain Boucles de Seine. La commune associe deux parties distinctes, de part et d’autre de la Seine. La plus étendue s’étire sur plus de 4 km du NNE au SSO; elle borde au nord la rive gauche de la Seine, et s’étire au sud-ouest dans le vallon affluent de Montval, en direction de L’Étang-la-Ville entre les territoires de Port-Marly et de Mareil-Marly, où est l’urbanisation du domaine de Grandchamp. Le château de Grandchamp (19e-20e s. sur un site du 15e s.) et son parc, qui accueillent un centre médico-social, sont l’ornement de cet appendice, qui inclut aussi le petit quartier des Vignes Bénettes avec le jardin de l’Europe. La N13 traverse presque en étrangère (un seul accès latéral) la partie nord de l’appendice et en sépare le quartier de l’Hermitage (ou l’Ermitage).

L’ancien centre villageois, devenu centre-ville, est dans la partie nord. Il est face au pont de la D186, construit en 1963, qui est le principal accès de Paris à Saint-Germain et auquel a été attribué le nom de Georges Pompidou. Le centre du Pecq, qui réunit de nombreux services publics administratifs, scolaires et culturels, est donc en même temps la porte de Saint-Germain-en-Laye. Plus au nord s’étend le quartier de la Cité, traversé par le RER de Saint-Germain-en-Laye qui traverse la Seine par un long viaduc en courbe, mais sans station, et complété en bord de Seine par le parc Corbière et l’île Corbière, inhabitée et protégée comme relais d’oiseaux migrateurs. Toute la partie centrale est en immeubles collectifs, les deux extrémités sont en pavillons sauf aux Vignes Bénettes.

Le reste de la commune est sur la rive droite de la Seine et s’organise autour du pont Pompidou, vers lequel convergent au rond-point de la République trois routes qui traversent Le Vésinet. Ce secteur de rive droite, bien moins étendu, associe les quartiers du Canada au nord et du Mexique au sud, celui-ci pourvu de terrains de sports le long du fleuve. Il fut jadis et jusque vers les années 1950 un lieu de bains, comprenant un établissement de bains dans l’île Corbière, des plages et des bains à partir des sources sous Saint-Germain; il contient aujourd’hui un puissant centre de captage et traitement des eaux de la Lyonnaise, servant un demi-million de consommateurs à l’ouest de Paris (90 Mm3/an), accompagné d’un centre de recherche et de la Cité des années 1930.

La ville du Pecq est fleurie (trois fleurs); elle a deux collèges publics, un collège et lycée privé, deux maisons de retraite, un yacht-club. Elle accueille la visserie Etanco (110 sal.) et l’aéraulique Tunzini (200 sal.); ingénierie Mediane (140 sal.), l’informatique Esperis (100 sal.) et 4D (60 sal.); gardiennage Goron (100 sal.), service des eaux Suez Eau (100 sal.). Le Pecq a atteint 2 000 hab. en 1905, 5 000 en 1936, et sa population a crû jusqu’en 1975 (17 600 hab.) avant de se réduire un peu.