(3 690 Plestinais, 3 452 ha dont 374 de bois), est un ancien chef-lieu de canton, à mi-chemin (18 km) de Lannion et de Morlaix, en Lannion-Trégor. Le bourg est proche de la côte, qui avance dans la baie de Lannion entre Locquirec et la grève de Saint-Michel, formant la pointe de l’Armorique. La commune est limitée à l’ouest par la petite vallée encaissée du Douron, à l’est par celle du Yar, et occupe la moitié occidentale de la Grève, que domine le Grand Rocher à 84 m. Le petit port de Saint-Efflam, à l’est, a été doublé d’une station balnéaire dans les années 1930; parmi les autres attraits, une fontaine dite miraculeuse, du 16e s., sur la côte; des restes d’une villa et de thermes gallo-romains du Hogolo; le manoir de Kergal et le château de Lesmaës (15e s., refaits aux 19e-20e s.). La commune a un collège public et un privé, un supermarché U (80 sal.). Les 700 résidences secondaires forment 28% du parc de logements; 6 campings offrent 450 places; un petit hôtel. Le nom était simplement Plestin avant 1884, dérivé d’un saint du nom de Gestin, la population communale progresse depuis 1968 (2 900 hab.) puis s’est stabilisée; elle avait atteint 4 600 hab. en 1820 et en conservait 4 000 autour de 1900. Le nouveau canton de Plestin-les-Grèves a 17 communes, 20 900 hab. |