(4 930 Pompéiens, 813 ha dont 244 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle dans l’arrondissement de Nancy, 10 km au NNO de la préfecture au confluent des vallées de la Moselle et de la Meurthe. La ville est dominée par l’arrière-côte de Meuse, qui porte les restes d’un vieux château dit de l’Avant-Garde, et la forêt du même nom; elle a un lycée professionnel public et un hôpital local. Elle fut connue pour ses aciéries, qui ont disparu complètement en 1986, après des épisodes de luttes ouvrières où s’illustra Jacques Chérèque, qui en devint le second dirigeant de la CFDT, puis ministre et préfet après 1981. Elle se développe en fait comme élément de l’agglomération de Nancy, dont elle prolonge l’urbanisation sans rupture de continuité. La plaine de la confluence de Meurthe et Moselle est divisée par le canal de l’Est, qui forme avec les rivières des îles délimitant deux parcs industriels — l’un au nord partagé avec Custines, l’autre à la rencontre des vallées (parc Eiffel). Les principales usines sont celles de Raflatac (200 sal.) sur le premier parc, qui fabrique des articles de papeterie et notamment des rubans adhésifs, et qui appartient au groupe finlandais UPM-Kymmene; et, sur le parc Eiffel, Novasep (220 sal.), issu d’un essaimage d’Elf en 1995, cédé par Aventis à Séripharm puis Novasep, groupe français mais lié à Dynamic Synthesis, du groupe états-unien Rockwood, spécialiste de procédés de purification moléculaire et de principes actifs pour la pharmacie; nettoyage Onet (330 sal.); nombreux ateliers et commerces de petite taille. Pompey n’avait que 750 hab. en 1872; sa population est brusquement passée à 1 900 en 1876, 2 400 en 1881, puis a augmenté jusqu’à un maximum de 6 500 hab. en 1975; elle a perdu 140 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté de communes du Bassin de Pompey (13 communes, 40 600 hab.). |