(2 880 Pontavenistes, 2 863 ha dont 298 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Quimper, 33 km à l’ESE de la préfecture et à 7 km du littoral au fond de l’estuaire de l’Aven, en Concarneau-Cornouaille. C’est la ville du premier pont, sur la plus ancienne route (D783). Elle a jadis eu un petit port de commerce mais n’attire plus aujourd’hui que la plaisance. «Village de charme», elle exploite par tous les moyens la renommée que lui avaient apportée les peintres qui choisirent de s’y installer, d’abord américains dans les années 1860, puis Gauguin et ses amis, et des écrivains qui ont suivi; le musée municipal des beaux-arts (rénové, 125 000 visiteurs en 2016) et le bois d’Amour sur le versant de l’Aven en perpétuent le souvenir. En outre Pont-Aven soigne la réputation de ses galettes et crêpes, avec la biscuiterieTraou Mad («bonne chose» en breton, 80 sal.). La commune a un collège public et un privé. La plus grande partie de son territoire est à l’ouest de l’Aven, sauf autour de la ville même où il englobe, rive gauche, la Colline Saint-Marguerite, les Quatre-Vents, le Bourg Neuf. Il est traversé au nord par la voie rapide de Nantes à Brest (N165), mais l’accès est à Melgven. Non loin du bourg, chapelles de Trémalo (16e s.) et de Kergonet (15e-16e), ruines du château de Rustéphan (15e-16e s.), château du Plessis au NE au-dessus de l’Aven; dolmen au NE, allées couvertes au nord (Coat Luzuen et Landédéo). Au SO, vaste domaine de loisirs de Kerlann avec camping de luxe et hôtellerie. Une minoterie et des restes d’anciens moulins ajoutent à ses attraits. Pont-Aven a absorbé sa voisine du nord-ouest Nizon en 1954, ce qui a doublé sa population, passée à 3 700 hab. en 1962; mais elle n’a pas cessé de perdre des habitants (encore -150 depuis 1999). Elle a 980 résidences secondaires (39% des logements), un camping quatre étoiles de 675 places, trois hôtels (45 chambres). |