Portes de l’Île de France

'

Highslide JS

communauté de communes des Yvelines, au nord-ouest du département, associant 18 communes et 22 600 hab. sur 14 430 ha.

Freneuse (siège), Bonnières-sur-Seine et Limetz-Villez ont plus de 2 000 hab.

Moisson (950 Moissonnais, 970 ha dont 235 de bois) est à 6 km au NE de Freneuse sur la rive gauche de la Seine à l’extrémité d’une grande boucle du fleuve, dominée au NO par le site de La Roche-Guyon (Val-d’Oise). Moisson et Mousseaux partagent le nom et le plan d’eau d’un grand étang de 120 ha intégré à une base de loisirs de 350 ha, en bord de Seine, avec un golf. Le gros hameau de Lavacourt, entre fleuve et étang, dans la partie orientale de la commune de Moisson, fait face à Vétheuil. À l’ouest sont le château du Chalet et le pavillon de la Vacherie, ancien bureau d’octroi refait en 1920. La forêt de Moisson occupe la plus grande partie du lobe de méandre

Gommecourt (650 Gommecourtois, 567 ha), limitrophe de l’Eure, est un village de plateau, 5 km au NNE de Bonnières, dans le parc régional du Vexin; la commune avait 350 hab. en 1954, le double au début du 19e s. Le coteau qui domine la Seine est ici escarpé et dépasse 110 m de haut; une file de maisons, à son pied, forme le hameau de Clachalôze. Au nord, le finage occupe un tronçon de la vallée de l’Epte dans un secteur de marais.

Bennecourt (1 860 Bennecourtois, 695 ha) est juste en face de Bonnières. Les maisons s’alignent au pied du coteau, de basse altitude ici, en suivant la courbe convexe du méandre de la Seine; l’habitat s’étend en amont jusqu’au hameau de Tripleval, niché dans un vallon; le plateau entre Seine et Epte reste agricole. Bennecourt a une église du 16e s.; Zola y a habité et a évoqué les industries de Bonnières dans L’Œuvre. Outre la Grande Île, la commune possède en aval la plus grande partie de l’île de la Flotte, que prolonge celle de la Merville. La population, de 1 100 hab. au début du 19e s., était descendue à 660 dans l’entre-deux-guerres; elle augmente depuis 1954.

Notre-Dame-de-la-Mer (720 hab., 892 ha), limitrophe de l’Eure, est une commune nouvelle, formée en 2019 par la fusion de Jeufosse et Port-Villez. Le nom est celui d’un ancien hameau perché, à la limite des deux communes, sur un ancien site Augustodunum.

Jeufosse (480 Jeufossiens, 357 ha), au sud, fait le pendant de Freneuse à l’aval de Bonnières. Son finage est coincé dans la bifurcation des N13 et 15, et traversé au sud par l’A13 (autoroute de Normandie). L’habitat comprend quelques maisons dispersées sur le plateau à l’ouest, au hameau des Coursières, avec la mairie et l’école; une fraction du hameau de Notre-Dame-de-la-Mer au nord, juste au-dessus du coteau, avec une ancienne église inscrite; le hameau de la Haie de Béranville, également sur le plateau mais au sud; et un petit village serré au pied du coteau de Seine devant l’île de la Flotte, dont la commune a une petite partie. Jeufosse avait 240 hab. en 1936 et sa population n’augmente guère que depuis les années 1980.

Port-Villez (240 Villezportains, 535 ha dont 350 de bois) est au nord, 4 km en aval de Jeufosse, face au confluent Seine-Epte. Le finage est très boisé, bien que des lotissements gagnent sur le plateau au sud, à partir de Jeufosse. La D915 ex-N15 et la voie ferrée n’ont qu’un étroit passage au pied du rude coteau de rive gauche de la Seine. Le petit village est au bord du fleuve, au débouché d’un vallon; juste en amont, l’écluse de Seine est désaffectée mais conserve la maison de l’éclusier. Le Grand Val est un autre habitat de rivage, en aval, au débouché du profond Val d’Aconville. L’éperon de confluence forme un haut promontoire couronné par un site archéologique dit camp de César. Le reste du plateau porte deux hameaux aux limites de la commune, Notre-Dame-de-la-Mer au sud-est, le Chêne-Godon à l’ouest. Résultat des aléas du cours de la Seine, le finage de Port-Villez est prolongé en pointe vers le nord sur la rive droite de la Seine par une annexe de plaine alluviale qui s’enfonce dans le département de l’Eure en longeant le territoire de Giverny.

Blaru (920 Blarusiens, 1 484 ha), limitrophe de l’Eure, est une commune de plateau, séparée de Vernon par la forêt de Bizy. C’est la commune la plus occidentale de l’Île-de-France. L’habitat s’y disperse en plusieurs hameaux d’habitat lâche et quelques grosses fermes. Un prieuré de bénédictines s’y est installé en 1970. L’A13 traverse le sud-ouest de la commune. Blaru avait 430 hab. en 1962 et sa population croît sensiblement depuis, surtout en raison de la proximité de Vernon.

Chaufour-lès-Bonnières (470 Chaufouriens, 302 ha), limitrophe de l’Eure, est un petit village groupé à l’ouest de La Villeneuve, où passe la N13; Chaufour a complété son nom en 1886; elle n’avait que 130 hab. en 1936, 140 en 1962, et croît depuis.

La Villeneuve-en-Chevrie (680 Villeneuvois, 1 179 ha), 6 km OSO de Bonnières, est une autre commune de plateau, limitrophe de l’Eure, assez étendue, traversée à la fois par l’A13 et la N13 qui s’y croisent (échangeur, et aire de repos autoroutière plus à l’est); le château de la Gastine et son parc sont au sud-est, où le finage atteint la Vallée des Prés dans la forêt de Rosny. Au nord-est, le territoire communal dessine une pointe qui sépare presque le territoire de Notre-Dame-de-la-Mer de celui de Bonnières, atteignant la D915 au pied du coteau à la faveur d’un profond vallon, mais non tout à fait la Seine. La commune n’avait plus que 280 hab. en 1962 (550 vers 1850); elle en comptait 540 en 1999.

Lommoye (650 Lommoyens, 938 ha) est également sur le plateau, limitrophe de l’Eure, un peu plus à l’est, à 8 km au sud-ouest de Bonnières et 3 km au sud de La Villeneuve. Son habitat se divise en trois hameaux: le village, la Tuilerie et le Mesnil-Guyon; son patrimoine inclut un château, une grange dîmière du 17e s. Elle avait 270 hab. au cours des années 1960, 530 en 1999.

Cravent (420 Craventais, 613 ha dont 220 de bois) est à 3 km au sud de Chaufour, et comme elle limitrophe du département de l’Eure; bois de la Harelle au sud-est, hameau du Val Comtat au sud-ouest, beau parc de château du 18e s., fabrique de matériel électrique PGSP (Professionnal General Electronic, 65 sal.); elle n’avait que 120 hab. en 1962.

Saint-Illiers-la-Ville (370 Islériens, 648 ha), qui avait 130 hab. en 1962, se situe à la partie étranglée du territoire intercommunal, entre la limite régionale et la forêt de Rosny, 11 km au SO de Bonnières; église du 12e s. et parc de château. Elle est le lieu d’un stockage souterrain de gaz naturel depuis 1965, aussi volumineux que celui de Beynes: 1 244 Mm3 à 470 m de profondeur dans le jurassique supérieur; il emploie une vingtaine de personnes (filiale Storengy de Gaz de France) et a connu un incendie de plate-forme en 1996.

Saint-Illiers-le-Bois (430 hab., 439 ha), limitrophe de l’Eure, à 3 km au sud-ouest de la précédente, a toujours été un peu plus peuplée (190 hab. en 1975); elle s’orne d’un château des 16e et 19e s. et d’un parc romantique.`

Boissy-Mauvoisin (640 Boisséens, 511 ha) et est à l’ouest de Perdreauville; elle avait 300 hab. en 1962. La voie ferrée de Mantes à Dreux passe en tunnel à Boissy à la ligne de partage des eaux entre Seine et Eure. Boissy inclut à l’est les deux gros hameaux de la Belle Côte et de Bléry.

Ménerville (220 Ménervillois, 351 ha) est également à l’ouest de Perdeauville. Elle a une gare et sa mairie en limite de finage. Elle avait moins de 100 hab. en 1962.

Bréval (1 940 Brévalois, 1 138 ha) fait figure de bourg-centre un peu plus au sud, à 15 km de Bonnières. Limitrophe de l’Eure, elle a une gare sur la ligne de Mantes à Dreux, assortie de silos de la coopérative agricole, un collège public, des commerces dont un Intermarché (25 sal.) et une gendarmerie, une maison de retraite. La commune contient plusieurs hameaux, et son territoire s’étire vers le nord-est jusqu’à l’orée de la forêt de Rosny, mais il est drainé vers le sud-ouest en direction de l’Eure. Bréval avait 600 hab. au 19e s., et jusqu’en 1962; puis sa population a sensiblement augmenté, passant les 1 000 hab. en 1982, 1 660 en 1999.

Neauphlette (870 Neauphlettois, 972 ha), limitrophe de l’Eure-et-Loir, est la commune la plus méridionale de l’intercommunalité, au bord du Radon qui descend vers l’Eure. Elle n’avait encore que 140 hab. en 1962 (contre 300 vers 1840) et progresse nettement depuis. Elle contient à l’ouest le hameau de la Couarde, à l’est les hameaux de Launay et la Haie Montaise, tandis qu’au nord-est le quartier de la Commanderie est soudé à l’agglomération de Bréval; la Pierre Grise est un mégalithe situé à la Pressassière au nord du village.