(6 500 Pradéens, 1 087 ha) est une sous-préfecture des Pyrénées-Orientales, dans la vallée de la Têt, 43 km OSO de Perpignan. La capitale du Conflent a un vieux centre intéressant, mais point de grand monument. Elle exploite au mieux la renommée de Pablo Casals, qui s’est réfugié en ces lieux en 1939, et à qui sont consacrés un musée et un festival annuel de musique qui associe plusieurs communes voisines. Elle y ajoute une «université catalane d’été» et un label «ville et métiers d’art», des rencontres cinématographiques et des journées de l’art et de la culture romans. Prades dispose d’un bon niveau de services: hôpital local (40 lits), clinique (110 emplois), lycée polyvalent et collège publics, un collège privé, des magasins Super-U (140 sal.) et Intermarché (40 sal.), quatre hôtels (110 chambres) et un camping; installations électriques Comero (25 sal.) mais elle a peu d’ateliers si ce n’est un atelier d’électronique hertzienne (Selecom, 60 sal.); aide à domicile Adema (40 sal.), La Poste (20 sal.). La population communale a augmenté assez régulièrement jusqu’en 1975, perdant ensuite 700 hab. jusqu’en 1999, mais en a regagné 520 depuis. Prades est le siège de la communauté de communes Conflent Canigó (47 communes, 20 500 hab., 83 300 ha). L’arrondissement a 59 700 hab., 123 communes. Prades est le bureau et donc la ville principale du nouveau canton des Pyrénées Catalanes (62 communes, 26 800 hab.). v. Haute-Ariège |