Provinois

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communauté de communes de la Seine-et-Marne, associant 39 communes et 34 700 hab. sur 62 850 ha.

Provins (siège) est seule à dépasser 2 000 hab.

Saint-Brice (820 Saint-Briçois, 1 146 ha) est juste à l’est de Provins. Le village est dans un petit vallon; son territoire donne au sud sur la vallée encaissée de la Voulzie et monte à 179 m; il comprend plusieurs hameaux dont Champlodot, les Luboin à l’est, Lugrand au nord, Moulin-Rouge sur la Voulzie juste en aval des «sources» de la rivière. La commune a un menhir inscrit, une clinique (50 sal., 50 lits). Elle avait 430 hab. entre 1950 et 1975 et croît depuis.

Rouilly (500 hab., 762 ha) flanque au nord la ville de Provins. Son territoire est drainé vers Provins par le profond vallon du Durteint, et son habitat est divisé en plusieurs petits hameaux. La commune a gagné des habitants entre 1950 (240 hab.) et 1975 (400 hab.), peu ensuite.

Mortery (140 Morterois, 1 320 ha) est un petit village à 6 km au NNO de Provins; la D 231 Provins-Lagny passe au sud-ouest, près des petits hameaux de Marolles, le Guériton et Bois Bourdin. La population était tombée à 87 hab. en 1975.

Vulaines-lès-Provins (72 hab., 1 075 ha) est proche de la N19, 6 km à l’ouest de Provins. Elle comprend les hameaux des Chaises et de la Fontenelle au nord; elle s’est nommée Vulaines d’abord, Vulaines-en-Brie en 1893, puis a pris son nom actuel en 1934; elle avait encore 140 hab. en 1968, 51 seulement en 1990. Elle est le lieu d’une extraction de pétrole, assurée par la société Vermilion.

La Chapelle-Saint-Sulpice (240 Capélosulpiciens, 637 ha) est 9 km à l’ouest de Provins, proche de la D619. Elle a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Maison-Rouge (870 Mansirubiens, 1 391 ha) est à un croisement de routes, 11 km à l’est de Nangis et autant à l’ouest de Provins sur la D619; hameaux de Coutevroust au nord, Leudon et Landoy au sud. Ce dernier est issu d’une ancienne commune absorbée en 1842 avec 240 hab., et conserve une église inscrite. La commune a eu 600 hab. en 1900, 390 seulement en 1962, et croît depuis.

Saint-Loup-de-Naud (880 hab., 1 095 ha dont 288 de bois) est à 10 km OSO de Provins, dans le profond vallon du ru des Glatigny qui descend en direction du sud-est vers la Voulzie, où il débouche à Longueville. C’est un «village de charme» avec une église du 12e s., un prieuré bénédictin des 13e et 16e-17e s. assorti d’une tour dite la Haute Maison et riche en sculptures romanes. La voie ferrée Paris-Bâle emprunte ce vallon, qui contient en aval du village le hameau de Courton-le-Bas. Courton-le-Haut est juste au-dessus, sur le rebord du plateau. Le finage dessine une queue vers le sud sur le versant droit de la Voulzie. La population communale était déjà supérieure à 800 hab. au début du 19e s., a faibli ensuite (520 hab. vers 1900), a repris peu à peu jusqu’en 1960, connu un creux dans les années 1970 et repris à nouveau, mais pas après 1999.

Poigny (520 Pognissiens, 602 ha) est un petit village juste au sud de Provins, qui sert de faubourg en aval de la ville et abrite notamment la grosse lunetterie BB GR (Berthiot, filiale d’Essilor, 240 sal.), la maçonnerie Vitte (65 sal.), les bétons Saint-Léonard (60 sal.). Son finage étroit s’étend sur les reliefs de part et d’autre de la vallée de la Voulzie. Le hameau du Mez de la Madeleine est au-dessus de la rive droite, le village est au pied du versant de rive gauche; la gare de Champbenoist-Poigny est à la limite de la commune. La population municipale a crû de 1954 (250 hab.) à 1968 (410) puis a fluctué.

Sainte-Colombe (1 830 Saint-Colombinois, 816 ha) est à 5 km au sud-ouest de Provins dans la vallée de la Voulzie, où elle a une gare. Son finage s’étire un peu au nord sur le plateau, et au sud-ouest où il atteint la vallée parallèle des Méances. Sur la croupe entre Voulzie et Méances se tient le gros hameau de Septvieilles-le-Haut. La commune avait 700 hab. en 1900, 1 100 de 1930 à 1954, puis sa population a augmenté lentement.

Longueville (1 830 Longuevillois, 531 ha dont 211 de bois) est la principale commune au sud-ouest de Provins, dans la vallée encaissée de la Voulzie à 7 km du chef-lieu. Elle a une gare avec bifurcation sur la ligne Paris-Bâle, un viaduc au-dessus de la Voulzie et une rotonde ferroviaire protégée; l’ancienne église de Lourps (13e s.), au sud-ouest et en hauteur, est classée; quelques commerces, fabrique de tubes d’acier Osborn (55 sal.), maison de retraite. La commune s’est nommée Lourps jusqu’en 1888, puis le nom de la gare l’a emporté, son agglomération rassemblant alors la majeure partie de la population tandis que Lourps n’était plus qu’un village déchu. Elle avait 420 hab. en 1900, 1 100 en 1926; sa population est restée un peu au-dessus du millier d’habitants jusqu’en 1960, puis a crû lentement.

Soisy-Bouy (850 Bouyards, 1 134 ha dont 400 de bois), 8 km au sud de Provins, rassemble trois ou quatre hameaux proches autour d’un vallon affluent des Méances, dont les deux Bouy (Grand au nord, Petit au centre) et Montramé; la fontaine Saint-Edme fut un site de pèlerinage. Au sud-est, le finage atteint la côte d’Île-de-France dans la forêt domaniale de Sourdun. Le nom vient d’une fusion de 1926, au terme de laquelle la commune a affiché 480 hab. Elle a retrouvé ce niveau en 1975 après un léger creux, et croît depuis.

Chalautre-la-Petite (560 Chalautriers, 937 ha dont 400 de bois) est à 4 km au sud de Provins à la tête du vallon des Méances, qui s’enfonce vers l’ouest en direction de la Voulzie; par exception, l’habitat se limite au village. La commune avait 260 hab. au cours des années 1960, mais ne semble plus croître. Le 27 août 1944, jour de la Libération, les troupes allemandes ont fusillé au passage treize otages de la commune.

Sourdun (1 910 Sourdunois, 2 333 ha dont 800 de bois), 5 km ESE de Provins sur la D619, est la commune la plus peuplée du Provinois rural. Elle est limitrophe de l’Aube à son extrémité orientale, où la D619 commence à descendre le front de la côte d’Île-de-France, qui culmine à 173 m. La forêt domaniale de Sourdun (741 ha) borde le territoire au sud, sur le talus de la côte. La commune a un ancien prieuré du 17e s., un terrain militaire et d’anciennes installations du 2e régiment de hussards (900 personnes), transféré à Haguenau, transformés en 2009 en «Internat d’excellence» (collège et lycée) d’État pour enfants de milieux défavorisés (460 élèves, 48 enseignants). Le site a également accueilli en 2011 le SETRA (Service d’études sur les transports, les routes et leur aménagement) décentralisé de Bagneux, devenu en 2024 la Direction infrastructures de transports et matériaux du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) de Bron — bien que la plupart des services décentrés de l’Équipement soient à Marne-la-Vallée, à l’autre bout de la diagonale du département… Le bois des Crottées est à l’est, la vallée encaissée de la Voulzie au nord de la commune. Sourdun avait 680 hab. en 1962, et croît depuis; elle avait 1 820 hab. en 1999.

Melz-sur-Seine (350 Melziens, 1 850 ha dont 673 de bois), 12 km au sud-est de Provins, limitrophe de l’Aube, a une partie de son territoire dans la plaine de la Seine; elle n’y atteint pas toutefois le cours actuel du fleuve, mais s’arrête au bras dit Vieille Seine. Au nord, les hauteurs de la forêt domaniale de Sourdun forment le rebord et le talus de la côte d’Île-de-France; au pied sont les hameaux de Blunay et Maulny, le centre de Melz étant au bord même de la plaine alluviale. La population communale, de 700 hab. au cours des années 1830, était descendue à 190 hab. en 1975 et croît depuis.

Chalautre-la-Grande (680 Chalautriers, 1 833 ha dont 350 de bois), limitrophe de l’Aube, est 14 km à l’est de Provins. Le village est dans un vallon qui échancre la côte d’Île-de-France et débouche dans la vallée de la Seine face à Nogent-sur-Seine, mais son finage se limite au haut du vallon et s’étend surtout sur le plateau au nord, par les hameaux de Fouchères, les Chaises, Puits Jolly et Puits Froux. Chalautre a une église inscrite. Sa population, de 1 100 hab. en 1840, s’est abaissée jusqu’à 360 en 1982; elle s’est mise à croître ensuite.

Léchelle (600 Léchellois, 2 205 ha dont 207 de bois) est à 8 km ENE de Provins à la source de la Voulzie, qui traverse son territoire. La commune contient les hameaux de Lunay, Cormeron, Richebourg à l’ouest, Pigy et Plessis-Pigy au sud-est. Elle a eu 350 hab. à son minimum de 1975 (530 vers 1850).

Beauchery-Saint-Martin (370 hab., 2 796 ha) 12 km NE de Provins, associe côté nord Beauchery, qui a une église classée, et le hameau de Chantaloup; côté sud, Saint-Martin-de-Chennetron, flanqué à l’ouest de Chennetron et au nord de Bonsac. Des vallons secs descendent vers la Traconne; un colombier date du 17e s. La fusion est de 1973; Beauchery avait alors 180 hab., Saint-Martin 100. La population de la nouvelle commune augmente depuis. Au SE, le finage touche en pointe la limite du département de l’Aube et donc de la région Grand Est.

Louan-Villegruis-Fontaine (510 Louanais, 3 805 ha dont 600 de bois), 16 km NE de Provins, est la commune la plus orientale de toute la région Île-de-France, formant un saillant entre les départements de la Marne et de l’Aube. Au nord s’élève la butte boisée qui porte les ruines du château de Montaiguillon (12e s.). Au pied de la butte se tient Louan; Fontaine-sous-Montaiguillon (100 hab.) est plus à l’est; les hameaux d’Écury, Villegruis et la Queue-aux-Bois se succèdent du nord au sud dans la partie occidentale de la commune. Celle-ci résulte d’une fusion de 1973 entre Louan (180 hab.), Villegruis (210 hab.) et Fontaine-sous-Montaiguillon (120 hab.); restée stable après la fusion, la population de la nouvelle commune a gagné 80 hab. depuis 1999.

Villiers-Saint-Georges (1 190 Villersois; 3 327 ha dont 217 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-et-Marne dans l’arrondissement de Provins, 15 km au nord-est de Provins sur la D407, limitrophe de la Marne. La commune a un collège public, une maison de retraite; nécropole nationale. L’Aubetin traverse la commune au nord du village, par les hameaux de Brasseaux à l’est et de Champcouelle au nord-ouest; celui de Flaix est au sud-ouest. Champcouelle et Flaix sont d’anciennes communes, intégrées en 1841 avec respectivement 130 et 60 hab., quand le chef-lieu en avait 550. La population communale est passée à 1 000 hab. vers 1900, n’en avait que 930 en 1990 puis a un peu progressé.

Voulton (310 Voultonais, 2 629 ha) est à 7 km NNE de Provins. Elle a une église du 13e s. et s’entoure du hameau de Boôlot à l’est, du château du Houssay (18e s. avec parc) au sud-est. Le Plessis-Poil de Chien et Gimbrois sont des hameaux à l’ouest, les deux Tremblay au nord. Le ru de Janvry est en fait la partie supérieure de la vallée qui devient plus bas celle de la Voulzie. Gimbrois à l’ouest et Saint-Martin-des-Champs au sud sont issus de deux anciennes communes, intégrées en 1842 avec 50 et 160 hab. respectivement. Voulton n’avait plus que 240 hab. en 1975 et ne progresse plus guère depuis 1982.

Rupéreux (100 Rupérois, 633 ha) est un petit village à 12 km NNE de Provins; le finage contient au nord le hameau d’Orvilliers.

Courchamp (150 Courchampois, 1 241 ha dont 210 de bois) est à 8 km au nord de Provins sur la route de Provins à La Ferté-Gaucher (D204); château des Minimes au nord-ouest (19e s.), hameau de Baâle au nord-est. De 240 hab. en 1856, la population était descendue à 79 en 1982.

Saint-Hilliers (490 Hilériens, 1 913 ha) est à 8 km au NNO de Provins. Son finage contient au nord les bois des Cordelières, Francs et de Quincy qui prolongent la forêt de Jouy; hameaux de Villars au nord, Pivot au sud-ouest, Savigny à l’est. La population augmente depuis le minimum de 1982 (280 hab.), mais est encore loin des 680 hab. de 1891.

Chenoise-Cucharmoy (1 680 hab., 4 880 ha) est une commune nouvelle de 2019, créée par fusion. Chenoise (1 400 Chenoisiens, 3 585 ha dont 1 280 de bois) est une grande commune, dotée d’un village-centre muni de commerces, situé sur la D231 vers Lagny, à 11 km au nord-ouest de Provins; il a une maison de retraite publique. Le finage contient au nord la plus grande partie de la grande forêt domaniale de Jouy; à 4 km au NNE du village, la ferme de Jouy-l’Abbaye conserve quelques éléments de l’ancienne abbaye de Jouy, dont une église classée mais en partie ruinée. Le finage contient plusieurs grosses fermes et petits hameaux, dont Combles et les Bordes à l’est, la Brosse au sud.

Chenoise a eu plus de 1 100 hab. de 1851 à 1872 puis est descendue à 660 en 1962, avant de remonter, retrouvant 1 100 hab. en 1990. Cucharmoy (280 hab., 1 283 ha) est au sud de Chenoise, à 10 km ONO de Provins sur le plateau; église classée du 13e s. Le finage comprend au nord-ouest le site du Plessis-aux-Tournelles, où se voient un hameau et des ruines du château du Plessis, avec douves. La commune a connu son minimum de population dans les années 1975 à 1990, au-dessous de 200 hab.; elle en avait 330 entre 1836 et 1876.

Jouy-le-Châtel (1 550 Joviciens, 3 768 ha dont 260 de bois) a son village à 18 km au NO de Provins, une église inscrite et le château Vignot (ou du Vigneau), avec un parc. Son finage est étendu; il partage au nord-ouest avec Vaudoy-en-Brie le carrefour D209-D231-N4, ces deux dernières traversant le finage. Les hameaux du Corbier et d’Ouzelle sont au nord sur la N4, celui de Villars-les-Demoiselles au nord-est; Fontaine-Pépin est à l’ouest, le Petit-Paris (château du 19e s. avec jardin) et les Orbies sont au sud-ouest, Bois-le-Comte se tient au sud-est. L’ancienne via Agrippa (D209), rectiligne, limite le finage à l’ouest, ainsi que le Provinois. La forêt et l’ancienne abbaye de Jouy sont au SE mais dans la commune de Chenoise-Cucharmoy. Jouy a eu près de 1 600 hab. vers 1870, 1 000 seulement en 1975, puis a un peu repris jusqu’en 1990 avant de rester presque étale.

Bannost-Villegagnon (660 Bannostiens, 1 941 ha) résulte d’une fusion de 1972 et sa population progresse depuis. Bannost est à 18 km NO de Provins, au centre du nouveau territoire, et a une église classée. Villegagnon (200 hab.) est au sud-ouest. Boisdon est un gros hameau au NE. La N4 traverse le nord de la commune près des hameaux de Villeflond et des Essarts. Vermilion extrait du pétrole au permis de la Conquillie, hameau au sud-est du finage.

Frétoy (180 Frétoysiens, 643 ha) est sur la rive gauche de l’Aubetin à 23km au nord-ouest de Provins; le hameau du Grand Frétoy double le village au sud-est, celui du Montcel est juché sur le rebord du plateau de rive droite de l’Aubetin. La commune a eu 73 hab. à son minimum de 1975 (240 en 1851).

Boisdon (140 hab., 430 ha) est à 15 km NNO de Provins; le GR11 y passe.

Bézalles (240 hab., 266 ha) est à 14 km NNO de Provins, au nord de la forêt de Jouy à l’orée de laquelle est le hameau de Beauregard; elle n’avait que 80 hab. au minimum de 1975.

Beton-Bazoches (950 Bétonais, 1 832 ha) est au bord de l’Aubetin à 17 km NNO de Provins, sur la N4; elle a une église classée, un pressoir à pommes qui se visite, une halle fermée du 16e s. à pans de bois; des commerces lui assurant une fonction de village-centre. Le finage a plusieurs hameaux dont Fortail à l’est, sur la route nationale et au bord de l’Aubetin, les Hayottes au nord, la Clottée au nord-ouest. La population est descendue à 540 hab. en 1982 et remonte depuis; elle avait culminé à 750 hab. en 1848.

Courtacon (250 Coutaconnais, 1 188 ha) est à 18 km au nord de Provins au bord de l’Aubetin, au croisement de la N4 et de la D204. Son finage a plusieurs fermes dispersées et, à l’est, le hameau du Grand Courtiat. Elle avait 140 hab. en 1975, 350 un siècle auparavant.

Champcenest (200 Champcenestois, 1 246 ha dont 245 de bois) est à 14 km au nord de Provins sur la D204; église du 13e s. et château au village; château du Ferreux (19e s. avec parc) au nord-est. La population avait atteint 330 hab. en 1866, 120 en 1999.

Les Marêts (160 hab., 538 ha) est à 16 km au nord de Provins, 2 km à l’est de Champcenest dans un vallon qui rejoint l’Aubetin; elle a une église du 16e s. à clocher-porche du 17e s. Le bois des Marêts occupe le nord du petit finage, qui englobe au sud le hameau des Maréchères. La commune n’avait plus que 70 hab. dans les années 1970.

Augers-en-Brie (290 Augerois, 1 349 ha) est à 16 km NNE de Provins et a une église classée; la vallée de l’Aubetin traverse la commune au sud du village; les hameaux de Couperdrix et Coëffrin sont au sud. La mention «en Brie» date de 1926; Augers n’avait que 170 hab. en 1982 (490 en 1856) et sa population augmente depuis.

Cerneux (300 Cernois, 2 210 ha dont 368 de bois) est à 18 km NNE de Provins, sur le plateau, le village est longé par la N4; son église est inscrite. Le finage contient plusieurs bois, dont celui de Hanneton au nord-est, où une pointe vers le nord englobe le hameau de Vignory. Le château de Monglas (17e s., avec parc) est à l’ouest du village. L’Aubetin fixe la limite sud-ouest de la commune, dont le territoire s’est augmenté en 1949, au nord-est, d’une partie de l’ancienne commune de Pierrelez, alors supprimée. La population est descendue jusqu’à 190 hab. en 1982 (530 en 1866).

Sancy-lès-Provins (340 Sancéens, 1 821 ha dont 349 de bois) est près de la N4, 4 km à l’est de Cerneux et 20 k au NNE de Provins, dans le petit vallon sec du Volmerot, qui rejoint l’Aubetin à Augers-en-Brie; son église est inscrite. Son finage s’étire vers le nord, où il inclut le bois de Toulotte et le hameau de Pierrelez, reste de l’ancienne commune disparue en 1949 avec moins de 20 habitants. Sancy n’avait que 170 hab. en 1975, contre 590 un siècle avant; mais sa population croît depuis.

Montceaux-lès-Provins (320 Montceldiens, 1 535 ha dont 300 de bois) est à 20 km au NE de Provins et limitrophe de la Marne; la D403 y rejoint la N4; nécropole nationale, église classée, des bois et un étang au nord-est. Son minimum de peuplement est de 1982 (250 hab.), son maximum de 1881 (460 hab.).

Saint-Martin-du-Boschet (270 hab., 1 706 ha dont 214 de bois) est à 5 km au nord de Montceaux, 25 km de Provins à la limite de la Marne. Le village est accompagné des hameaux de Baleine à l’est, Maisoncelles au sud, Foussolles et Courtenot au nord, qu’écorne la N34. Maisoncelles est une ancienne commune, absorbée en 1840 avec 160 hab.; Saint-Martin en avait alors 220. La population est montée à 420 hab. autour de 1860 puis a décliné jusqu’à 140 en 1975; elle remonte depuis.