(2 020 Puy-l’Évêquois, 2 638 ha dont 1 011 de bois) est un chef-lieu de canton du Lot, 33 km à l’ouest de Cahors, sur la rive droite du Lot. La ville est établie en position défensive sur l’étroit pédoncule d’un méandre resserré du Lot, moins grand et moins viticole que celui de Prayssac, qui porte le faubourg au nom significatif du Single (de cingula, ceinture, souvent employé pour les amphithéâtres de méandres du Lot et de la Dordogne). Elle conserve un donjon carré à trois étages d’où l’on a une vue étendue, une église fortifiée (14e et 19e s.), des maisons anciennes, et bénéficie d’une vaste esplanade. Au nord de la commune à 3 km, une église à fresques du 15e s. se signale au hameau de Martignac. Le finage déborde largement au SO sur la plaine de rive gauche du Lot, viticole, où est l’écomusée de la Paganie, proche du pont. Point fort du vignoble lotois, et «station verte de vacances», Puy-l’Évêque a un collège public, un Ecomarché (20 sal.), une métallerie Métal Formage (30 sal.), La Poste (20 sal.), une entreprise de travaux publics (Marcouly, 555 sal.); village de vacances tout au sud au bord du Lot. Elle abrite le siège de la communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble (27 communes, 14 700 hab.). Sa population, forte de 2 500 hab. en 1831, est descendue à 1 500 en 1936; elle a nettement repris après la dernière guerre avant de culminer à 2 350 en 1975 puis de se réduire un peu (-190 hab. depuis 1999). Le nouveau canton de Puy-l’Évêque a 27 communes et 11 600 hab. |