(12 770 Dryats, 586 ha) est une commune de l’Aube ans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, en banlieue SO de la préfecture. La mention les-Vergers date de 1919. Une abbaye s’y était établie au 8e s.; longtemps la commune a été une banlieue maraîchère, produisant notamment de l’ail (on appelle ses habitants Dryats, du nom local de la tête d’ail); le nom «les Vergers» a été ajouté en 1919. Saint-André est devenue une pièce majeure de l’agglomération troyenne. La ville est fleurie (trois fleurs). Elle a une église renaissance et des équipements de qualité: maison du Livre et de la culture, espace Gérard-Philipe, école municipale d’Arts et loisirs, complexe sportif, collège public; une polyclinique Mortier la Celle (les Ursulines, 180 sal., 90 lits). Un quartier prioritaire ex-«zone urbaine sensible» a été délimité (Maugout, proche de l’angle sud du centre de Troyes). La commune avait 1 200 hab. en 1884, 4 100 en 1936, 10 400 en 1975 et plafonne depuis 1990. Le principal établissement reste la métallerie Petitjean (descendue à 240 sal.), qui a commencé par fabriquer des garde-boue dans les années 1950 puis s’est fait un nom dans le mobilier urbain (lampadaires), mais est passée au canadien IUSI et finalement en 2005 à l’italien Tecnopali, de Parme, puis en 2012 au saoudien Al-Babtain (500 emplois alors). Les autres ateliers sont de petite taille, sauf la fabrique de pulls Lacoste (240 sal.); Neut (30 sal.) fabrique du matériel orthopédique; boulangerie du Bon Pain de France (30 sal.). La commune a un gros centre commercial Carrefour de 360 emplois, avec un Bricorama (65 sal.); travaux publics Roussey (55 sal.), transports TCP (160 sal.). Le nouveau canton de Saint-André-les-Vergers a 5 communes et 23 700 hab., soit 1,73 fois celui de Bar-sur-Seine. |