(5 480 Saint-Georgeais, 1 058 ha dont 198 de bois) est une commune de la Charente-Maritime, dans le prolongement de Royan vers le sud-est (Royan-Atlantique). L’un des hauts lieux de camping de la côte atlantique, elle s’est aussi couverte de villas. Elle affiche 5 500 résidences secondaires, pour 2 300 principales, ce qui la met en second rang en Charentes, juste derrière Royan; une dizaine de campings, dont la moitié au sud dans la forêt de Suzac; petit port de plaisance de 70 places de mouillage, villages de vacances. La côte inclut au nord une partie de la Grande Conche de Royan, puis le promontoire rocheux de la pointe de Vallières qui porte un ancien phare, et au sud plus de 3 km de plage le long de la conche de Saint-Georges, face à la Pointe de Grave. Tout au sud avance la pointe de Suzac, où est le Parc de l’Estuaire («pôle-nature» de 3,5 ha) et que borde la forêt. La ville a un château du 18e s. avec chais, un parc-arboretum, un musée du vieux matériel agricole; polyclinique avec convalescence (SEMS, 150 sal.), et maisons de retraite (Medica, 45 sal.; Orpea, 35 sal.); une usine des robinets Presto emploie 110 personnes; supermarché Coop (35 sal.), publicité Adrexo (45 sal.), nettoyage Atlantique Services (85 sal.). Au centre de la commune, un axe de collines sépare deux petits marais au nord et à l’est et porte le quartier de Didonne — mais le château de ce nom est dans la commune voisine de Semussac. Au sud, quelques dunes portent la forêt de Suzac, jusqu’à la pointe de Suzac qui sépare la commune de sa voisine et associée Meschers. La commune avait seulement 900 hab. autour de 1850; elle a atteint 1 400 hab. en 1900, 2 000 en 1936, 3 400 en 1954 et a constamment crû depuis, gagnant 350 hab. après 1999. |