' communauté de communes de l’Isère, associant 47 communes et 44 300 hab. sur 59 620 ha. Saint-Marcellin (siège), Chatte, Saint-Sauveur et Vinay ont plus de 2 000 hab. Chevrières (760 Chevrierois, 1 062 ha) est à 6 km NNO de Saint-Marcellin à 404 m avec un finage très étiré dans le sens nord-sud; +190 hab. après 1999 (un tiers). Bessins (110 Bessinois, 465 ha) est à 10 km NNO de Saint-Marcellin, sans village. Saint-Appolinard (430 Saint-Appolinairois, 1 676 ha) est à 9 km NO de Saint-Marcellin, en habitat dispersé, avec un château. Elle a 110 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Antoine-l’Abbaye (1 220 Antonins, 2 221 ha dont 880 de bois), limitrophe de la Drôme, 10 km au NO de Saint-Marcellin, est dans les collines du Chambaran et empiète sur la forêt de Thivolet. La commune conserve de beaux restes médiévaux et l’église abbatiale gothique issue de l’abbaye du 11e siècle, qui en font un «village de charme» et lui ont permis de compléter son nom officiellement en 1991; trésor de l’église, musée départemental autour de l’abbaye, musée de la taille de pierre et musée de peinture Jean-Vinay (1907-1978, né à Saint-Marcellin), avec jardin médiéval. À 3 km à l’est, s’est ouvert le parc d’attraction Miripili de la Forêt aux champignons et insectes géants. La commune a absorbé en 2016 sa petite voisine Dionay (120 hab.), 4 km au nord, ce qui lui a procuré le statut de «commune nouvelle». La population, qui avait dépassé les 2 000 hab. dans les années 1830-1840, s’est abaissée jusqu’à moins de 800 hab. dans les années 1970; elle a un peu augmenté ensuite (+280 hab. depuis 1999, y compris l’intégration de Dionay). Montagne (280 Montagnards, 878 ha), limitrophe de la Drôme, 16 km à l’ouest de Saint-Marcellin à 451 m, a son village juste à la limite du département. Saint-Lattier (1 440 Saint-Lattiérois, 1 817 ha dont 1 200 de bois), limitrophe de la Drôme, 13 km SO de Saint-Marcellin, est sur la rive droite de l’Isère au confluent du Furand. Elle a un finage boisé et un habitat double, avec le gros hameau de la Baudière en aval juste à la limite du département. La D1092 et la voie ferrée vers Romans suivent l’Isère; à l’est du finage l’A49 traverse l’Isère. La population augmente un peu depuis le minimum de 1975 (780 hab.), gagnant 390 hab. après 1999 (+37%); mais elle dépassait 1 700 hab. de 1840 à 1870. Saint-Bonnet-de-Chavagne (670 Chavanais, 1 518 ha), 9 km OSO de Saint-Marcellin, est traversée à l’est par le Furand; château de l’Arthaudière; +210 hab. après 1999 (+46%). Saint-Hilaire-du-Rosier (1 910 Saint-Hilairois, 1 642 ha), 7 km au SO de Saint-Marcellin, est bordée au sud par l’Isère et limitrophe de la Drôme. C’est un gros village sur la route de Romans et Valence (D1090), proche du Furand et de l’A49 qui emprunte sa basse vallée. À 3 km au sud, une gare et le gros hameau de la Gare sont au bord de l’Isère; cartonnerie Sical (45 sal., carton ondulé), négoce de matériaux Henry (40 sal.). La population communale croît depuis 1968 (1 300 hab.), gagnant 120 hab. après 1999. Saint-Just-de-Claix (1 400 Saint-Justois ou Clajussiens, 1 159 ha), limitrophe de la Drôme, est à 12 km SSO de Saint-Marcellin, sur la D1532, entre Isère et Bourne jusqu’à leur confluent, l’Isère bornant le finage au sud. Elle conserve des restes d’une abbaye cistercienne du 14e s., transformée en château des Anges en 1850; la fromagerie de l’Étoile du Vercors emploie 150 personnes; pâtes alimentaires Saint-Jean (45 sal.); transports Perraud (30 sal.). La population de Saint-Just n’était que de 560 hab. en 1975; elle a encore gagné 350 hab. après 1999 (un tiers). La Sône (600 Sônois, 295 ha), 6 km au SO de Saint-Marcellin au bord de l’Isère, rive droite, a un château avec donjon du 14e s. et jardin des fontaines pétrifiantes; quelques petits ateliers dont un atelier de plasturgie Reffay (50 sal.), un tissage de coton (CTMI, 20 sal.). Voie ferrée, D1092 et A49 passent juste au nord du village. La population est la même qu’en 1999. Saint-Romans (1 830 Saint-Romanais, 1 704 ha dont 415 de bois) est à 6 km au sud de Saint-Marcellin sur la rive gauche de l’Isère traversée par la D1532. Elle accueille une métallerie (SDMS, chaudronnerie nucléaire «blanche») de 85 employés, des entreprises du bâtiment dont la maçonnerie Glénat (25 sal.); base de loisirs de Marandan avec étang et camping, forêt de Claix le long de l’Isère. Sa population augmente depuis les 850 hab. de 1954; elle a 380 hab. de plus qu’en 1999 (+26%). Saint-André-en-Royans (330 Andréens, 1 042 ha), limitrophe de la Drôme, est à 11 km SSE de Saint-Marcellin; le finage monte à l’est à 1 007 m au Serre Cocu. Auberives-en-Royans (380 Albaripains, 507 ha), limitrophe de la Drôme, 14 km SSO de Saint-Marcellin, est au confluent de la Bourne et du Tarze sur la D531; +50 hab. depuis 1999. Pont-en-Royans (820 Ponténois, 290 ha), limitrophe de la Drôme, est un ancien chef-lieu de canton, 15 km au sud de Saint-Marcellin au pied du Vercors, au confluent de la Bourne et de la Vernaison. Ce «village de caractère», doté d’un très petit finage, est dans un site accidenté, au sein du petit bassin de Royans. Ses ruelles et ses maisons suspendues au-dessus de la Bourne en font un village attrayant, dont la fréquentation est accrue par la qualité des sites environnants; il offre un musée de l’Eau et un collège public; travaux publics du groupe Eiffage (60 sal.). La population communale fluctue autour du millier d’habitants depuis le 19e siècle, mais avec une tendance à la baisse depuis 1982 (-110 hab. après 1999). Châtelus (98 Chatellussiens, 1 230 ha dont 733 de bois), limitrophe de la Drôme, est juste à l’est de Pont-en-Royans à 480 m, sur le versant gauche de la Bourne. Elle contient à l’est en partie le barrage de Choranche et son lac, et à la sortie des gorges de la Bourne la cascade de Moulin Marquis et la grotte de Bournillon. Choranche (130 Choranchois, 1 063 ha dont 603 de bois), limitrophe de la Drôme, a son village sur la rive droite de la Bourne 5 km à l’est de Pont-en-Royans; lac de barrage avec centrale électrique. Le finage, étroit, s’étire en arc de cercle sur près de 10 km d’ouest en est, touchant à la limite départementale tout à l’est. Dominée par la corniche des rochers de Presles et du Rang, elle a des sites recherchés d’escalade et de vol libre, propose à la visite des cascades de tuf et surtout la grotte de Choranche-Couffin, où ont été trouvés de nombreux témoignages préhistoriques; lacs, stalactites et protées (en aquarium) en font un lieu très visité. Presles (97 Preslins, 2 568 ha dont 1 779 de bois), 17 km SE de Saint-Marcellin, occupe le plateau au-dessus de Choranche, à 865 m; son village est à 10 km NE de Pont-en-Royans (4 km à vol d’oiseau) près du belvédère de la Serre Cocu (1 007 m) qui donne une vue superbe sur le Royans. Le finage monte à plus de 1 400 m dans la forêt domaniale des Coulmes, devenue un site réputé de ski nordique; plusieurs grottes et puits (scialets). Deux routes atteignent Rencurel, la plus haute par le col du Mont Noir (1 421 m). Beauvoir-en-Royans (97 Belvérois, 210 ha), 7 km SSE de Saint-Marcellin, juche son petit village au NE de Saint-Romans sur un promontoire de confluence au-dessus de la rive gauche de l’Isère, avec un camping et un musée historique dans le gros donjon de l’ancien château delphinal; maroquinerie Vuitton (75 sal.). Saint-Pierre-de-Chérennes (480 Saint-Pierrois, 1 203 ha dont 506 de bois) est è 8 km au SE de Saint-Marcellin, au pied du Vercors et au-dessus du vallon encaissé des Carmes; le finage atteint l’Isère au nord et monte à l’est dans la forêt et le domaine nordique du Faz (1 005 m) jusqu’à 1 082 m, sites d’escalade et de vol libre. Saint-Pierre-de-Chérennes a gagné 120 habitants après 1999 (un tiers). Izeron (760 Izeronnais, 1 719 ha dont 869 de bois) est 6 km à l’est de Saint-Marcellin, sur la D1532 au-dessus de l’Isère. Le finage monte à l’est en queue jusqu’à 1 391 m; grottes et gouffres, lamaserie et centre d’études tibétaines à 819 m près de Montchardon; +140 hab. après 1999 (+23%). Rencurel (340 Rencurellois, 3 463 ha dont 1 918 de bois), limitrophe de la Drôme, a un petit village perché à 827 m, 24 km ESE de Saint-Marcellin. Son finage occupe un haut val synclinal nord-sud, tapissé de sédiments miocènes, dominé à l’est par le grand crêt de la Roche de Méaudre (1 623 m) et parcouru par le GR9 et une petite route. De part et d’autre du col de Romeyère (1 069 m), divergent vers le sud un petit affluent de la Bourne, vers le nord la Drevenne qui rejoint l’Isère à Rovon. La station de ski des Coulmes a été équipée au col de Romeyère (3 remontées, 6 pistes). Au sud-est de la commune, sont la grotte Favot et le début des gorges de la Bourne, avec la centrale électrique de la Haute-Bourne. Malleval-en-Vercors (57 Mallevalois, 1 410 ha dont 880 de bois), 18 km à l’est de Saint-Marcellin, a son petit village à 946 m, au-dessus des gorges du Nan, dans le parc du Vercors; camping, centre de vacances, refuge et équipement de ski de fond. Le village a été incendié par les Allemands en janvier 1944. La mention «en Vercors» ne date que de 2005. La commune a été créée en 1872 avec 330 hab. et n’a pas cessé de se dépeupler jusqu’en 1975, où elle n’avait plus que 11 habitants. Cognin-les-Gorges (640 Cognards, 1 252 ha dont 640 de bois) est à 9 km ENE de Saint-Marcellin, dans la vallée de l’Isère et sur la D1532, à la sortie des belles gorges du Nan taillées dans la carapace urgonienne du Vercors; +100 hab. après 1999. Rovon (540 Rovonnais, 1 182 ha dont 580 de bois), 14 km NE de Saint-Marcellin, est sur la rive gauche de l’Isère, au confluent de la Drevenne et sur la D1532; cascade du Ruissant au sud, cascade des Écouges sur la Drevenne au SE. Le finage monte à 1 474 m au Bec de Neurre au sud. La population est la même qu’en 1999. Saint-Gervais (550 Saint-Gervaisiens, 1 315 ha dont 600 de bois), 16 km NE de Saint-Marcellin, est un peu au sud de l’Isère et de la D1532, mais a pour annexe sur la rive de l’Isère le Port de Saint-Gervais; couverture Phlaurent (30 sal.). Le finage atteint au sud les gorges de la Drevenne et ses cascades; refuge des Molières sous la crête du Vercors, qui monte à 1 536 m dans les Rochers du Cumacle. La population a augmenté de 180 hab. depuis 1999 (+49%). La Rivière (740 Riverains, 1 845 ha dont 880 de bois), 20 km NE de Saint-Marcellin, longée par l’Isère et la D1532, est juste au pied du Vercors, dont le relief atteint 1618 m au SE du finage. Elle a gagné 270 hab. (+57%) depuis 1999. Montaud (540 Montaudins, 1 459 ha dont 952 de bois) a un petit village de montagne, 37 km NE de Saint-Marcellin à 730 m, 6 km au-dessus de Saint-Quentin par la route (2 km à vol d’oiseau). Son finage monte à 1 635 m à la Buffe et va au nord-est jusqu’à la Dent de Moirans d’où l’on domine Voreppe et la sortie de la cluse de Grenoble; elle fait partie du parc régional du Vercors et a gagné 150 hab. après 1999 (+38%). Saint-Quentin-sur-Isère (1 500 Saint-Quentinois, 1 945 ha dont 650 de bois) est dans la plaine de rive gauche de l’Isère à 5 km ESE de Tullins, au pied du relief du Vercors; en amont au bord de la rivière, a été installé le golf de Grenoble-Charmeil (Truelink, 30 sal.) et, au-delà, le centre d’enfouissement de Grandjean; ponts roulants CMI (25 sal.), machines de scierie Sermas (50 sal.); transports Laffond (80 sal.). La commune, dont le finage n’ajoute à la plaine que les basses pentes du Vercors, avait seulement 720 hab. en 1968 (contre 1 400 en 1841); elle a 260 hab. de plus qu’en 1999. Poliénas (1 210 Poliénois, 1 403 ha dont 271 de bois) est à 19 km NE de Saint-Marcellin et 7 km au sud de Tullins au pied du talus qui domine la plaine de rive droite de l’Isère; une gare, carrières de chaux Balthazard-Cotte (25 sal.). Le finage atteint à l’est l’Isère, longée par l’A49 qui a une aire de repos dans la commune, et atteint au NO la D1092 entre Cras et Chantesse. Sa population croît depuis le minimum de 1975 (600 hab.); elle a gagné 280+ hab. après 1999 (+30%). L’Albenc (1 310 Albinois, 986 ha), 14 km au NE de Saint-Marcellin, s’orne d’un grand château des 15e et 18e s. La commune s’étend dans la plaine de rive droite de l’Isère, son village au bas du relief. L’Isère est suivie par l’A49, qui a une aire de repos dans la commune, La population augmente un peu depuis le minimum de 1975 (650 hab.), a gagné 300 hab. depuis 1999, mais reste en dessous des 1 400 hab. de 1846. Chantesse (370 Chantessois, 580 hab.), est 16 km NE de Saint-Marcellin sur la D1092 au NE de Vinay; +100 hab. après 1999. Cras (440 Cralins, 543 ha) est à19 km NE de Saint-Marcellin au pied du relief du Chambaran et traversée à l’est par la D1092; +110 hab. après 1999. Morette (380 Morettins, 627 ha dont 225 de bois), 22 km NE de Saint-Marcellin, 3 km au SO de Tullins, se cache dans un vallon du rebord du Chambaran. Vatilieu (370 Vatilieurois, 922 ha), 17 km NE de Saint-Marcellin, est sur une crête du Chambaran à 575 m, au-dessus de la vallée du Tréry, affluent de droite de l’Isère. Notre-Dame-de-l’Osier (510 Osierins, 838 ha) est à 14 km NE de Saint-Marcellin en Chambaran au nord de Vinay; plusieurs chapelles; le Tréry borne le finage au SO; +110 ha. après 1999. Quincieu (100 Quincerots, 475 ha) est à 20 km NE de Saint-Marcellin en Chambaran à 600 m. Serre-Nerpol (350 Serre-Nerpolains, 1 316 ha) est à 16 km NNE de Saint-Marcellin en habitat dispersé, dans le haut bassin du Tréry; mairie et école sont au bord du Tréry au petit hameau des Caves; au SO à la limite de Chasselay, école et collège privés isolés; +40 hab. après 1999. Chasselay (410 Chasselois, 945 ha), 13 km NNE de Saint-Marcellin est une commune d’habitat dispersé en Chambaran, avec un très petit centre à 522 m; +70 hab. après 1999. Varacieux (870 Varaciens, 1 848 ha) a un village linéaire à 10 km NNE de Saint-Marcellin dans la vallée du Tabaret et sur la D518 à 438 m; +220 hab. après 1999 (+34%). Murinais (410 Murinois, 822 ha) est à 7 km au nord de Saint-Marcellin à 520 m; +60 hab. après 1999. Beaulieu (650 Beaulieurains, 880 ha) est une commune d’habitat dispersé au bord de l’Isère, 7 km ENE de Saint-Marcellin au contact de Vinay, sur la D1092 et la voie ferrée; atelier de mécanique (AMB-Rousset, 70 sal.). Elle a 130 hab. de plus qu’en 1999. Têche (590 Têchois, 503 ha dont 250 de bois), 6 km au NE de Saint-Marcellin sur la D1092 et la voie ferrée, accueille la fromagerie du Dauphiné (45 sal.) du groupe Triballat; +90 hab. depuis 1999. Saint-Vérand (1 760 Saint-Vérannais, 1 783 ha dont 524 de bois) est à 3 km NE de Saint-Marcellin, au bord de la Cumane. À 3 km au NE du village se voit le château de Quincivet, des 15e-16e s. La population a augmenté de 280 hab. après 1999. |