(11 770 Saint-Orennais, 1 306 ha) est une commune de la Haute-Garonne à 10 km au SE de Toulouse, 5 km au NE de Castanet-Tolosan, à la pointe des basses collines entre les vallées de l’Hers et de la Saune, dans Toulouse Métropole. Le nom se prononçait localement Oran. La mention «de Gameville», qui était le nom d’une des trois paroisses réunies lors de la formation de la commune, était employée au 18e s., mais avait été abandonnée de 1800 à 1929. Son finage, traversé par la vallée de la Marcaissonne, est limitrophe de la commune de Toulouse, face aux grands ensembles de recherche et d’industrie du sud-est de la métropole. Par son site facile à urbaniser et par sa situation à proximité d’amples sources d’emploi, elle a connu une croissance exceptionnellement rapide, passant de 800 hab. en 1962 à 4 700 en 1975 et plus de 10 000 dans les années 1990; elle n’a toutefois augmenté que de 630 hab. depuis 1999. Elle est surtout résidentielle, et voisine des pôles d’emploi de Labège et Auzeville; deux collèges et un lycée publics, une clinique (100 sal.), une maison de retraite. Au nord-est, hameau et château de Cayras; au nord-ouest, château de la Viguerie et lotissement de Catala. Les entreprises sont principalement du tertiaire: hypermarché Leclerc (380 sal.) à la limite de Toulouse, avec magasins Castorama (120 sal.), Boulanger (45 sal.), Zara (25 sal.); négoces de matériaux Chausson (25 sal.), de fournitures industrielles Eneria (25 sal.); aide à domicile Proxisoins (35 sal.); nettoyage Onet (610 sal.), transports de personnes Autonomia (55 sal.); La Poste (30 sal.). Dans l’industrie et le bâtiment, menuiseries métalliques Sofermi (35 sal.) et Sodimetal (30 sal.), emballages en bois Fleuret (25 sal.), plâtrerie Sirvin (45 sal.), travaux publics Eiffage (35 sal.), réseaux CEGETP (20 sal.). |