Saint-Rémy-lès-Chevreuse

(7 910 Saint-Rémois, 965 ha dont 340 de bois) est une commune des Yvelines dans la CC de la Haute Vallée de Chevreuse, 3 km à l’aval de Chevreuse. Le vieux centre villageois, qui conserve une église du 11e s., est dans la vallée encaissée de l’Yvette, sur la rive gauche au confluent du Rhodon qui vient du nord et du ruisseau de Montabé qui vient du sud. La périurbanisation a commencé dès le 19e siècle par le quartier de villas de Moque-Souris dans la vallée de l’Yvette à l’est du bourg. Entre les deux guerres s’est développé celui de Beauséjour au sud-ouest.

Les fonds de vallées du Rhodon et du ru de Montabé sont à présent à peu près entièrement construits et les pavillons sont montés sur le plateau de Beauplan au nord-est, celui du Claireau au nord-ouest (lotissement des Hauts de Chevreuse). Le domaine de Beauplan est un «espace naturel sensible» départemental. En revanche le plateau de Ragonant, au sud, reste agricole et le château de Coubertin, près de l’Yvette à l’ouest, conserve une ferme de culture; il est flanqué par un jardin des Bronzes, des ateliers, et accueille une fondation et ses collections. Le domaine Saint-Paul (73 ha) au sud de Beauséjour dans la vallée de Montabé a été acheté par la Fédération française du Bâtiment en 1957; il abrite le CEBTP (Centre technique du bâtiment et des travaux publics), une école supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment et le CTICM (Centre technique industriel de la construction métallique). La ville a été le terminus de l’ex-ligne de Limours depuis 1938, puis terminus du RER B.

Outre le château de Coubertin, la commune contient le manoir du Rhodon (17e s.) et plusieurs châteaux du 19e s. comme Vaugien, Beauplan, Chevincourt, plus la maison de la sculptrice Marta Pan (1923-2008), dessinée par son mari A. Wogensky (1916-2004) en 1960 selon les normes Modulor. Elle accueille la grande résidence de retraite Orpea (230 hab.) sur le plateau de Beauplan, celle des Eaux Vives (45 sal.), la maison de famille médicale l’Oasis (45 sal.), un centre d’aide par le travail agricole au manoir d’Aigrefoin à l’extrémité orientale sur le plateau; elle organise un festival annuel de jazz; ingénierie GTT (Gaz Transport et Technogaz, 330 sal.), supermarché Carrefour (60 sal.). La commune avait 940 hab. en 1910, 2 000 en 1954, 4 800 en 1975, 7 740 en 1999 mais ne croît guère plus depuis.