' intercommunalité du Maine-et-Loire au sud-est, 45 communes, 100 300 hab., 123 400 ha. Saumur, Allonnes, Bellevigne-les-Châteaux, Brain-sur-Allonnes, Doué-en-Anjou, Gennes-Val de Loire, Longué-Jumelles, Montreuil-Bellay, Vernantes et Vivy ont plus de 2 000 hab. Verrie (490 Verrinois, 1 649 ha dont 825 de bois), 9 km à l’ouest de Saumur, a de grands bois dont le Parc de Verrie au sud et le bois de Tilly à l’ouest, et l’hippodrome de Verrie au sud dans les bois; hameaux de Clermont et Beaucheron à l’ouest, 90 hab. de plus qu’en 1999. Rou-Marson (670 Roumarsonnais, 1 266 ha dont 480 de bois) est à 6 km OSO de Saumur. Rou est au sud, dans la plaine au bord du Douet, avec une église en partie du 11e s. et flanqué de deux dolmens; Marson est au nord, sur le cours d’un affluent du Douet, assortie côté nord du château (19e) de Marson, en aval au sud du hameau de Riou, et doté d’habitats troglodytiques, d’une église du 12e s., au nord, l’étang de Marson occupe 35 ha. La réunion de Rou et de Riou-et-Marson date de 1846; coiffure à domicile Viadom, 90 sal.), +50 hab. depuis 1999. Distré (1 730 Distréens, 1 472 ha) est un village à 4 km SSO de Saumur sur la D347, longé au sud par le Douet; église en partie des 11e-12e s., maison d’Andenas avec parc (mairie, site classé sur 2 ha, au village). Il est appuyé à l’est par le hameau de Munet, au pied d’un relief et doté d’une centrale photovoltaïque. Au nord, le carrefour de la D347 et de la D960 a suscité les zones d’activités du Champ Blanchard et du Croulay. Juste au nord, le hameau de Pocé s’accompagne d’un ancien château fort (15e s.) et, sur un mamelon, du dolmen de la Chênaie. Plus au nord, les lotissements de la Cave Grolleau sont au pied du relief du bois de Pocé. Au sud-ouest, hameau de Chétigné (église du 12e s., manoir). Au sud, Distré donne sur les marais de la basse vallée du Douet, nourri du Follet, qui atteint le Thouet à l’est du finage; dolmen de la Vacherie au SE. La commune accueille quelques entrepôts et commerces de grande surface dont un Carrefour (40 sal.), Conforama (35 sal.) et Bricoman (55 sal.), Jardiplay (fleurs, 25 sal.), un négoce de fournitures pour poids lourds (Saumur Electro Diesel, 35 sal.), les déménagements DIM (Maingret, 50 sal.); une unité de champagnisation de Bouvet-Ladubay (30 sal.); nettoyages Vitrolav (95 sal.) et AEI (Thermolaquage, 25 sal.). Distré n’avait que 620 hab. en 1926, 830 en 1968 et a crû ensuite; elle a gagné 490 hab. (+40%) depuis 1999; 80 ha de vignes. Artannes-sur-Thouet (440 Artannais, 661 ha) est 7 km au sud de Saumur au bord du Thouet, juste en amont du confluent de la Dive. Le long du Fossé d’Artannes, diverticule du Thouet, se voient deux ponts mégalithiques et, en aval sur la rive gauche du Thouet, le menhir de la Pierre Fiche; hameaux du Poitou et de la Motte au SO. Varrains (1 270 Varrinois, 340 ha) est à 4 km SE de Saumur et voisine de Chacé, juste au NE, leur habitat étant continu. La société Blanc de Semis le Lion y prépare du mycelium pour la culture des champignons (70 sal.); les vignerons de la commune cultivent plus de vignes que la commune n’a d’hectares (540 ha). Le finage a une annexe boisée à l’ouest dans la prée du Thouet. Varrains était un peu plus peuplée que Distré et Chacé au milieu du 20e siècle, vers 900 hab., mais la population a peu augmenté après 1975, gagnant toutefois 90 hab. depuis 1999. À l’est de Saumur, quatre communes viticoles et en partie troglodytiques font une file continue de maisons le long du coteau de Loire, jusqu’au confluent de la Loire et de la Vienne qui marque la limite régionale. Souzay-Champigny (790 Souzéens, 892 ha dont 210 de vignes) est à 6 km ESE de Saumur. Le village s’étire au pied du coteau de Loire, avec un appendice vers le sud à la faveur d’un vallon; église classée du 12e s., châteaux viticoles de Souzay et de Villeneuve (18e) sur le coteau, manoir de la Bienboire (17-18e) au sud. Champigny est à 3 km au sud sur le plateau, en clairière viticole entourée de bois et de carrières dont celles de la société Hardouin (50 sal.). Au nord, la commune a une part de la plaine de Loire et l’ile de Souzay. L’union de Souzay (jadis Souzé) et de Champigny est ancienne, mais le nom de la seconde n’a été officiellement ajouté qu’en 1930. Il est cependant bien plus connu, en raison de l’existence d’une AOC saumur-champigny en vin rouge de cabernet franc («breton»), obtenue en 1957 et portant sur 1 550 ha dans neuf communes du Saumurois (130 vignerons, 80 000 hl par an), promue par un actif syndicat des producteurs. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999. Parnay (450 Parnaisiens, 654 ha dont 170 de vignes et 187 de bois), 8 km ESE de Saumur sur le coteau de Loire, est juste à l’est de Souzay. Le village est en pied de coteau, avec une extension au NO dite Rue Cristal, une plus ample au SE par le hameau de la Rue Valbron dans un profond vallon; le hameau de Marconnay, entre Parnay et Souzay, a deux châteaux sur le coteau; château de Targé (17e s.) au-dessus de la Rue Valbron. Parnay fut un port actif mais dont le bras de la Loire s’est atrophié en boire. Au sud, le finage s’achève entre bois et carrières. Turquant (610 Turquantois, 786 ha dont 200 de vignes et 248 de bois), 12 km ESE de Saumur figure parmi les «villages de charme» pour ses maisons anciennes et contient plusieurs manoirs, les moulins à vent restaurés de la Herpinière (15e s.) et du Val Hulin, un musée du casse-tête, la champignonnière de la Fessardière (25 sal.); caves de la Grande Vignolle, à la maison Filliatreau (réceptions) et sites troglodytiques; village troglodytique des métiers d’art. L’habitat est en partie au pied du coteau de Loire, avec une extension au NO dans le Val Hulin, mais beaucoup plus étoffé dans le profond vallon central de la Rue des Martyrs. Un peu au sud, hameau de Beau; au SE, moulin de la Herpinière, manoir de la Chauvelière, centre naturiste près du manoir de la Herpinière; toute la partie méridionale du finage est boisée. Au nord, la plaine alluviale a une largeur de 500 m; avec des étangs de sablières. La commune a gagné 140 hab. depuis 1999. Montsoreau (450 Montsoreliens, 519 ha) est 15 km ESE de Saumur sur la rive droite de la Loire. C’est le premier village de la région en descendant la Loire, juste après la confluence de la Vienne, et l’un des plus connus en raison de son superbe château renaissance (1455), posé au bord de l’eau. Le château appartient au département, qui a assuré sa restauration; une société y organise spectacles et animations, évidemment centrés sur la Dame de Montsoreau telle qu’Alexandre Dumas l’a imaginée, et aussi sur le fleuve Loire. Le château n’abrite plus le musée des Goums marocains, transféré de Rabat en 1956 mais parti au musée de l’infanterie de Montpellier en 1997. La commune, limitrophe de l’Indre-et-Loire, est classée comme «petite cité de caractère» et «village de charme» et figure aussi parmi les «plus beaux villages de France», étagé sur le coteau de rive gauche de la Loire; plusieurs venelles ont été réaménagées et fleuries; intéressant quartier troglodytique de la Maumenière; moulin de la Tranchée; Maison du Parc Loire-Anjou-Touraine au village; dolmen au SO; 75 ha de vignes. Au nord-est, le finage s’étend sur la rive droite de la Loire à l’île au Thian, où est un hameau. Montsoreau a eu 1 100 hab. en 1851, s’est dépeuplée jusqu’en 1982 (450 hab.), a un peu repris, puis elle a perdu 100 hab. après 1999. Fontevraud-l’Abbaye (1 560 Fontevristes, 1 482 ha dont 845 de bois) est à 16 km ESE de Saumur à la limite de l’Indre-et-Loire et de la Vienne. Le village est lié à l’abbaye qui y fut fondée en 1101 au lieu-dit fontaine d’Évraud, dans un vallon du plateau à 4 km de la Loire. Elle s’est nommée Fontevrault jusqu’en 1928, ensuite Fontevrault-l’Abbaye, puis son orthographe a été révisée en 1948. Elle fut à l’origine un double monastère d’hommes et de femmes, avant de devenir célèbre comme abbaye royale de femmes, recevant des moniales des hautes classes. Déchue par la Révolution, elle devint un pénitencier de femmes de 1804 à 1963. Puis elle fut restaurée, au moins en partie, et devint un centre culturel en 1975. On y visite le cloître du 16e s., l’église abbatiale du 12e, la cuisine romane du 12e s., et les tombeaux des Plantagenêts, qui avaient choisi d’y être inhumés; nombreuses annexes et beaux jardins. Le nombre de visiteurs se tient entre 180 000 et 200 000 par an. Le site est inscrit pour 75 ha. Au village, se voient une église du 12e s. et de grands jardins à la française aménagés pour les Bourbons; musée de la Savonnerie; l’hôtel Fontevraud Resort (sic, 45 sal., 55 chambres 4 étoiles) a été aménagé entièrement sur fonds publics (dont 25 millions d’euros pour la Région). La commune a aussi une fabrique de médicaments des laboratoires Brothier (40 sal.) et contient une vaste forêt et un camp militaire. Celui-ci est le domaine du 2e RDNBC, c’est-à-dire Régiment de dragons nucléaire, biologie et chimie, héritier de la 2e brigade blindée et chargé, pour le compte du génie, de la protection contre les attaques éventuelles des trois domaines «nbc». Un musée d’art contenant la collection Clingman va être installé à Fontevraud, la ville de Tours, d’abord sollicitée, n’ayant pas su ou daigné lui trouver une place. La commune avait 4 200 hab. en 1856 puis s’est acheminée vers le minimum de 1 100 hab. en 1975; elle s’étoffe un peu depuis (+70 hab. après 1999). La forêt et le camp de Fontevraud sont partagés par trois communes du sud-est du Saumurois. Épieds (760 Épiédois, 2 699 ha dont 340 de bois), 15 km SSE de Saumur, est au confluent de la Dive et d’une Petite Maine venant de Bournand et qui a pour affluent le Martiel, avec lequel elle est parfois confondue. Le finage est très étiré du SO au NE le long de la limite de la Vienne. Au nord, la commune contient le hameau et le château de Bizay (16e au 19e) et le gros hameau de la Rigauderie; au-delà, le finage mord sur la forêt de Fontevraud dans le camp militaire. Dive canalisée à l’ouest, hameaux de Douvy et des Dormants au sud, et dolmen de la Pierre Levée. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999 (38%). Plusieurs petites communes sont proches de Montreuil-Bellay et, comme les trois précédentes, ont fait partie de sa communauté avant la fusion dans celle de Saumur. Saint-Just-sur-Dive (400 Saint-Justins, 724 ha), 8 km NE de Montreuil-Bellay, tient le site de confluence de la Dive à l’est et du Thouet à l’ouest; l’habitat est rassemblé au gros village de Mollay; +50 hab. depuis 1999. Le Coudray-Macouard (940 Coudraisiens, 1 340 ha), 9 km NNE de Montreuil-Bellay et 14 km SSO de Saumur au passage de la D347 rectiligne, a conservé des aspects d’un village médiéval, et se souvient d’une tradition de la soie; elle propose une magnanerie et écomusée, avec éléments troglodytes, et elle est classée «petite cité de caractère»; atelier-musée de girouettes Adheneo (la Girouetterie), jardin botanique; grosse station électrique au nord, hameau de Bron au-dessus du Thouet au sud-est. Courchamps (510 Courchampois, 699 ha dont 50 de vignes) est à 9 km NNO de Montreuil-Bellay; l’habitat s’étire sur un long dos de terrain, associant les habitats du Minervé à l’ouest (école et mairie) et de Courchamps plus à l’est (manoir et chapelle). Le Follet limite le finage au nord, la Gravelle au sud. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Cizay-la-Madeleine (480 hab., 1 929 ha dont 615 de bois, 70 ha de vignes), 7 km NO de Montreuil, a gagné 60 hab. depuis 1999. La commune n’a pas de vrai centre car son finage est formé de plusieurs hameaux distincts: au nord Igné, le plus viticole, frôlé par la D190 à quatre voies et sans accès; au NO Montfort-Cizay, avec des silos; au centre Cizay, où sont la mairie et l’école; au SE Fosse Bellay (avec silos et piste d’ULM). Au sud, adossée à la forêt de Brossay qui est principalement dans la commune, l’ancienne abbaye d’Asnières, du début du 12e s., a quelques restes des 12e et 13e s. dont un chœur gothique. Cizay a plusieurs châteaux du 18e s., dont ceux des Épinats et de la Mouche (17e, 18e et 19e s.), et celui de Chozé (18e-19e s.) qui est le siège d’un groupement forestier; ancien prieuré au nord. La commune est à la source de la Gravelle, affluent de gauche du Thouet. Brossay (380 Brossayens, 479 ha), 7 km au NO de Montreuil-Bellay au passage de la D761 rectiligne, appartient aux terroirs viticoles du Layon (130 ha de vignes) et accueille l’entreprise de travaux publics Anjou TP (50 sal.); elle a gagné 130 hab. (+42%) depuis 1999. Vaudelnay (1 180 Valdenaisiens, 2 548 ha dont 307 de bois), 4 km à l’ouest de Montreuil, a 500 ha de vignes, et 120 hab. de plus qu’en 1999. Son finage, limité à l’est par le Thouet, s’allonge vers le NO. Le bourg s’allonge en rue dans la plaine et s’accompagne de plusieurs hameaux, dont à l’ouest Messemé et Oiré, Champagne, les Caves; bois des Garennes au NO, vignes et caves au nord et au sud. Saint-Macaire-du-Bois (460 Saint-Macairois, 1 366 ha dont 177 de bois) est à 11 km OSO de Montreuil-Bellay; elle est limitrophe des Deux-Sèvres. Le hameau principal, avec école et mairie, est l’Humeau de Bray au centre; hameaux des Bouchettes au nord, et de Chambernou à l’ouest, où le finage empiète sur la forêt de Brignon; ce qui reste de l’ancien village est à l’est, avec l’église, le cimetière et des silos; 110 ha de vignes, +70 hab. depuis 1999. Une piste ULM est au NE du finage (LF4954, piste de 280 m en herbe). Le Puy-Notre-Dame (1 230 Ponots, 1 604 ha), 7 km à l’ouest de Montreuil-Bellay, est une grosse commune viticole, qui cultive 780 ha de vignes (2e commune du département). Le bourg a une énorme collégiale du 13e s., à trois hautes flèches et forme un site inscrit de 10 ha. C’est aussi un lieu de caves et de champignonnières. Au SE du finage au-dessus de la vallée du Thouet, les villages de Sanziers et Chavannes sont en partie troglodytiques; hameau de Cix au SO, la Raye à l’ouest (château). L’ensemble figure comme «petite cité de caractère» et propose un musée de la Soie vivante; menuiserie métallique (Renoval, 35 sal.); maraîchage (Les Ponots, 30 sal.), champignons (BHL Champi, 25 sal.), négoce agricole (SCPA, 45 sal.). Le finage est limitrophe des Deux-Sèvres et atteint le cours du Thouet à l’est. Antoigné (470 hab., 1 787 ha), 7 km au SE de Montreuil-Bellay, dessine une avancée du département vers le sud, qui rend son finage limitrophe à la fois de la Vienne et des Deux-Sèvres; il est bordé à l’est par la Dive canalisée et contient à l’ouest les hameaux de Coulon et Lernay, au centre-sud celui de Mué; dolmen ruiné du Griffier au NO. Un site d’éoliennes y a été ouvert en 2010 à l’ouest par WPD (4 Enercon, 8MW). La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Doué-la-Fontaine a été à la tête d’une autre communauté, qui a fusionné avec celle de Saumur. Ses membres sont maintenant intégrés à la nouvelle commune de Doué-en-Anjou, à l’exception des trois suivantes. Louresse-Rochemenier (860 Louressiens, 2 582 ha dont 400 de bois), 6 km au NNO de Doué, résulte d’une fusion de 1842. Louresse est à l’ouest de Rochemenier, tous deux au centre du finage avec le petit moulin cavier Garreau à mi-chemin. Au nord, le gros hameau de la Bournée précède la forêt de Milly; au sud-ouest, hameau, bois et château de Launay, remontant au 13e s. mais détruit pendant la Révolution, refait en 1830, avec parc et étang. Le village troglodytique de Rochemenier, creusé dans les faluns, est très visité; il s’y trouve une ferme, un musée paysan et un centre d’information sur les troglodytes; au SE, ruines d’une église de la Madeleine; au NE, moulin Gouré sur une butte. Louresse accueille la maçonnerie et travaux publics Justeau (70 sal.), la plâtrerie Roux (20 sal.); 150 ha de vignes. Le territoire est traversé par la D761; la commune a gagné 230 hab. depuis 1999 (+34%). Denézé-sous-Doué (480 Denézéens, 2 377 ha dont 582 de bois) est à 6 km au nord de Doué. Le finage, boisé au nord sur les reliefs, contient plusieurs petits hameaux, plus ou moins troglodytiques, dont le principal est Saugré au NE, avec un dolmen; on visite aussi celui de la Fosse au SE, qui propose un musée et une caverne sculptée au 16e s. (cave de Mousseaux); au SO, château du Pont de Varenne, du 16e s. Denézé a 60 hab. de plus qu’en 1999, 30 ha de vignes. Les Ulmes (600 Ulmois, 810 ha), 9 km au NE de Doué, se signale par 170 ha de vignes et un dolmen (la Pierre Couverte, à l’est), et a gagné 110 hab. depuis 1999; hameaux de la Roussellière au SO, le Mousseau au sud, la Rue au nord, Glon au NO. La partie occidentale de Saumur-Val de Loire a formé naguère la communauté du Gennois. La nouvelle commune de Gennes-Val-de-Loire en a réuni plusieurs, les autres formant la commune de Tuffalun. Tuffalun (1 810 hab., 3 938 ha) est une commune nouvelle, créée en 2016 par l’union de trois anciennes communes. Le nom a été formé sur tuffeau et falun, les deux roches caractéristiques des lieux. Au total, la nouvelle commune a 410 hab. de plus que ses composantes en 1999 (+30%). La voie rapide D761 (deux accès) traverse le finage, qui empiète au nord sur la forêt domaniale de Milly. Ambillou-Château (960 Castel-Ambillouçois, 1 999 ha dont 665 de bois), 14 km SO de Gennes sur la D761 aménagée pour contourner le village, a gagné 140 hab. depuis 1999; négoce alimentaire Team Ouest (20 sal.). Au sud, gros hameaux de Hilay et de la Grézillé (château des 13e-15e s. à tourelles); au nord, le finage mord sur le relief, où sont quelques petits bois et les hameaux de Sauné. Noyant-la-Plaine (370 Noyantais, 499 ha), 13 km SO de Gennes, est sur la D761, rectifiée pour contourner le village à l’est; manoir du 16e s., 180 hab. de plus depuis 1999, soit presque un doublement. Le finage est entièrement en plaine. Le nord de la nouvelle commune relève de Louerre (490 Loriens, 1 444 ha dont 570 de bois), 9 km SO de Gennes, aux sources de l’Aubance au pied du plateau. Son finage comprend plusieurs hameaux dans la plaine à l’ouest, la Dronière au nord; chapelle et le manoir du Vau (16e s.) au SE du village; il s’étend loin vers l’est sur les reliefs boisés, jusqu’à inclure à sa pointe NE le hameau d’Avort, d’où sort l’Avort qui rejoint la Loire à Gennes; 110 hab. de plus qu’en 1999. La communauté de Saumur-Val de Loire compte en outre 16 communes au nord de la Loire. Saint-Clément-des-Levées (1 150 Saint-Clémentais, 1 022 ha), 13 km NO de Saumur, étire une file à peu près continue de maisons le long des levées de Loire; nombreux horticulteurs, métallerie France Fil (belge Bekaert, 75 sal., fils et conteneurs pour vignobles), + 140 hab. depuis 1999. L’Authion limite au nord le finage. Villebernier (1 580 Villebernois, 991 ha), 6 km à l’est de Saumur sur la rive droite de la Loire, appartient aux banlieues de Saumur, dont les premières maisons sont à peine à 1 km; le grand manoir de Launay (15e s.) était une résidence de plaisance du roi René; manoirs à Penvigne au SE, hameau de Chidenier au NE. Le finage va au nord jusqu’à l’Authion; +190 hab. depuis 1999. Varennes-sur-Loire (1 900 Varennais, 2 266 ha), 16 km à l’est de Saumur, est face à Montsoreau, à la limite du département, et se partage entre un bourg à 1 km de la Loire et un habitat sur les levées du fleuve; église du gothique flamboyant du 16e s., manoir de Chanfreau avec châtelet (16e s.), plusieurs moulins à vent; pont suspendu sur la Loire, gare au nord où le finage est limité par le cours de l’Authion. La levée de Loire abrite les maisons des hameaux de Gaure, la Grande Dîme et la Brèche, d’amont en aval; camping à la Brèche. Le finage a de nombreuses serres, quelques vergers. La population est stable. Les autres communes sont plus septentrionales et à l’écart de la Loire. Neuillé (1 010 Neuilléens, 1 356 ha dont 507 de bois), 13 km au nord de Saumur, est en bordure du Val de Loire sur la D347 qui traverse en droite ligne le finage. Au nord et à l’est, s’élèvent des collines boisées; à leur pied, châteaux de Salvert (16e) et de Goupillon (19e) avec hébergement. Au sud, un appendice inclut le péage de Saumur de l’A85, l’échangeur étant partagé avec Vivy; huilerie la Tourangelle (40 sal.), transports Rosette (45 sal.), négoce Tout pour le Fruit (25 sal.). La commune a gagné 120 hab. par rapport à 1999. Blou (1 030 Blosiens, 2 146 ha dont 250 de bois), 3 km au nord de Neuillé au pied d’une grande butte boisée, a une église romane classée et plusieurs châteaux, dont Rouillon au SO, à douves en carré; un institut médico-éducatif est dans l’ancien séminaire de la Modetaie, à mi-chemin de Longué; la commune a gagné 150 habitants depuis 1999. L’A85 traverse le finage à l’ouest, mais sans accès. Saint-Philbert-du-Peuple (1 330 Philibertais, 1 638 ha dont 300 de bois), 4 km au nord de Biou, 20 km au NNO de Saumur, dont l’attribut vient évidemment du peuplier, cultive les asperges et compte près de 200 emplois dans ses entreprises artisanales, et 25 agriculteurs; autocars Bochereau (20 sal.); sa population s’est accrue de 210 hab. depuis 1999. Le Lathan borde le finage au nord et au NO. La Lande-Chasles (120 Karolandais, 508 ha dont 260 de bois) est à 14 km NNE de Longué-Jumelles, avec quelques maisons éparses dans les bois. Le gentilé quelque peu précieux est repris de Karol (Charles), une des anciennes formes de Chasles. Mouliherne (890 Moulihernais, 4 079 ha dont 2 000 de bois), 28 km NNE de Saumur, occupe une quasi-clairière dans les bois, dont le principal est la forêt domaniale de Monnaie à l’ouest; église du 12e s. à clocher vrillé, château de la Touche (16e s.), lanterne des morts (refaite en 1978); base de loisirs, foire aux pommes. Le finage est traversé du NE au SO par la Riverolle, dont la vallée est encaissée dans le plateau à la hauteur du finage, et encombrée d’étangs en aval; elle rejoint le Lathan à la limite sud du finage. Vernoil-le-Fourrier (1 290 Vernoillais, 3 310 ha dont 1 167 de bois), 21 km NE de Saumur, offre une église romane et gothique des 11e et 12e s., et le château de la Ville au Fourrier, à grosses tours rondes et façade renaissance; supermarché U (25 sal.). Le nom du Fourrier n’a été ajouté à celui de Vernoil qu’en 2006; la commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Le nord et le sud du finage sont boisés. Courléon (150 Courléonais, 1 377 ha dont 700 de bois), 27 km au NE de Saumur, à l’est de Vernoil, est à la limie de l’Indre-et-Loire; la moitié sud du finage est sous forêt et accidentée de buttes. La Breille-les-Pins (610 Breillois, 2 757 ha dont 1 700 de bois) est à 22 km au NE de Saumur, au nord d’Allonnes et de Brain-sur-Allonnes, entièrement dans les bois et compte plusieurs hameaux et plusieurs étangs; elle a le label de «station verte de vacances», un camping et une discothèque (Ibiza Tréma, 20 sal.); cultures fruitières Anjou Myrtilles (20 sal.). La population a gagné 160 hab. depuis 1999 (un tiers). Le finage, limitrophe de l’Indre-et-Loire, est allongé O-E; le village est tout au sud, à la limite de Brain-sur-Allonnes, et relayé à l’ouest par le hameau de la Blottière; étang (30 ha) et château (19e) des Hautes Belles au SO dans un domaine de 150 ha; étang, |