' communauté de communes de la Savoie, associant 41 communes et 37 100 hab. sur 33 030 ha. Montmélian (siège), Porte-de-Savoie, Saint-Pierre-d’Albigny, Valgelon-La Rochette ont plus de 2 000 hab. Chignin (950 Chignerains, 832 ha dont 260 de bois), 4 km au NO de Montmélian face à Apremont, côté Bauges sous la Roche Blanche (1 300 m au Montgelas), est un haut lieu de la vigne (202 ha), titulaire d’une aoc originale chignin-bergeron donnant des vins blancs issus du cépage roussette (600 hl/an, en partie aussi à Montmélian et Francin), et d’une aoc vins-de-savoie-chignin qui porte sur environ 8 000 hl de blanc et 1 500 de rouge. La commune est incluse dans le parc régional des Bauges. Elle a eu 1 100 hab. dans la première moitié du 19e s., s’est dépeuplée jusqu’à 530 hab. en 1968 et croît doucement depuis (+180 hab. après 1999, +23%). Myans (1 330 Myannerains, 358 ha), 6 km à l’ouest de Montmélian dans la plaine, a un finage en arc de cercle et d’habitat dispersé, frôlé au nord par l’A43 et la voie ferrée. Les Abîmes (parfois Abymes) de Myans, tout au sud, sont les restes chaotiques d’un éboulement de 1248, provoqué par de très fortes pluies et qui aurait fait 5 000 victimes; l’ensemble est couvert de vignes, mais conserve de petits étangs dans les creux. Myans cultive pour sa part 57 ha de vignes, l’aoc vins-de-savoie-abymes porte sur environ 200 ha dans quatre communes (vins blancs). La commune a été créée en 1881 à partir des Marches et sa population croît depuis 1962 (340 hab.); elle a gagné 580 hab. après 1999 (+77%). Apremont (1 000 Apremolins, 1 776 ha dont 600 de bois), limitrophe de l’Isère, 8 km à l’ouest de Montmélian, a un habitat dispersé sans village. Le finage contient à l’est une partie de plaine, et monte à l’ouest sur les pentes de la Chartreuse, jusqu’à 1 556 m au mont Joigny. En hauteur passe la route d’Entremont à Chambéry (D912) par le col du Granier (1 134 m) et le tunnel du Pas de la Fosse (961 m). Vers le bas, la commune cultive 245 ha de vignes, record de Savoie; l’aoc vins-de-savoie-apremont porte sur environ 300 ha dans trois communes (20 000 hl/an, en blanc). Apremont gagne des habitants depuis la guerre (560 hab. en 1954) et en a ajouté 100 après 1999. Arbin (790 Arbinois, 171 ha) est une très petite commune juste à l’est de Montmélian. Son finage est limité au sud par l’Arc et monte un peu au bas de l’escarpement terminal des Bauges; il est traversé par la D1006 et la voie ferrée et porte des vignes; 60 hab. après 1999. Planaise (560 Planaisots, 416 ha) est 4 km à l’est de Montmélian, avec un finage étiré le long de la rive gauche de l’Arc et traversé par l’A43; +200 hab. après 1999 (+56%). La Chavanne (770 Chavannots, 306 ha) est juste au SE de Montmélian, sur la rive gauche de l’Arc avec l’échangeur autoroutier de Montmélian. Elle a gagné 370 hab. après 1999, soit +93%. Sainte-Hélène-du-Lac (820 Saint-Hélénois, 709 ha), 3 km SSE de Montmélian, est traversée par le Coisin qui y alimente un lac de 23 ha. Elle a deux châteaux et héberge à l’extrémité ouest de son territoire le puissant poste d’interconnexion électrique de la Grande Île et le parc d’activités Alpespace; cuisines professionnelles Quietalis (360 sal.), composants électroniques ACS (50 sal.), outillage mécanique RBD (40 sal.), visserie Bollhof Alu (25 sal.), aimants et d’électromagnétique Braillon, au groupe états-unien Walker (20 sal.), plasturgie PEC (30 sal.); boulangerie Hafner (180 sal.); constructions CAN (25 sal.); blanchisserie et location de linge et vêtements de travail Anett (80 sal.); négoces de matériel de bureau BSO (35 sal.), de matériel de sport Wintersteiger (35 sal.), de biens de consommation Duri (40 sal.); immobilier NMD (40 sal.), nettoyage AG2S (60 sal.). De 840 hab. en 1846, sa population était descendue à moins de 300 en 1975 mais a plus que doublé depuis et a gagné 210 hab. après 1999 (+34%). Les Mollettes (870 Molletains, 547 ha) est à 6 km au sud de Montmélian, dans la plaine de l’Arc au pied du Montraillant. et traversée par le Coisetan. Elle a augmenté de 310 hab. (+56%) depuis 1999. Laissaud (720 Laissautins, 657 ha), limitrophe de l’Isère, jouxte Pontcharra à 8 km au sud de Montmélian au pied des reliefs de Belledonne. Le finage va de la rive gauche de l’Arc au cours du Bréda, que suit la D925B; Intermarché (40 sal.), maçonnerie Excel (45 sal.), soins de beauté Bionet (20 sal.). Laissaud a gagné 190 hab. depuis 1999 (+36%). La Chapelle-Blanche (600 Chapelains, 413 ha), limitrophe de l’Isère, se tient dans le défilé du Bréda entre le Montraillant et les contreforts de la Chartreuse, emprunté par la D925b; +150 hab. depuis 1999 (un tiers). Villaroux (200 Villarotins, 309 ha) est une petite commune à l’extrémité sud du Montraillant à l’est des Mollettes, 11 km au sud de Montmélian. Saint-Pierre-de-Soucy (440 Saint-Pierrains, 909 ha dont 341 de bois), 8 km à l’est de Montmélian, s’orne de plusieurs châteaux, et des deux tours ruinées de Montmayeur à 784 m sur la crête du Montraillant. La commune a eu plus de 1 000 hab. en 1836, 240 en 1975 et 1982; sa population croît depuis et a gagné 110 hab. (un tiers) après 1999. Villard-Sallet (290 Grus, 314 ha) est à 17 km ENE de Montmélian, au bas du versant oriental du Montraillant dans la dépression longée par le Gelon et la D925; +60 hab. après 1999. Rotherens (380 Cavagnots, 174 ha), 2 km au NE de Valgelon-La Rochette, 17 km ESE de Montmélian, dans la dépression du Gelon et longée par la D925, a gagné 180 hab. depuis 1999 (+90%). La Croix-de-la-Rochette (390 Cruciens, 304 ha) est une petite banlieue du chef-lieu de Valgelon-la Rochette, juste au nord au pied du Montraillant. Sa population a plus que doublé depuis les 180 hab. de 1999. Détrier (440 Détrelins, 225 ha), limitrophe de l’Isère, a son village au nord du Bréda sur la D925; lac Saint-Clair au nord avec camping, magasin Super-U (35 sal.); transports Trans RF (35 sal.). Elle a gagné 150 hab. après 1999 (+52%). Arvillard (860 Pierrus, 2 928 ha dont 1 327 de bois), limitrophe de l’Isère, est à 19 km SE de Montmélian à 450 m au bord du Bens, affluent du Bréda. Son territoire longe la limite départementale en suivant le cours du Bens; fabrique d’outillage à main (Leborgne, 35 emplois). Au bord du Bens, de vieux ponts (pont Serret, pont du Diable) voisinent avec l’ancienne chartreuse de Saint-Hugon et un temple bouddhiste (Institut Karma Ling). La petite station de ski de Val Pelouse justifie une route à lacets ouverte en saison sur la Grande Montagne d’Arvillard, dont la crête se prolonge au sud jusqu’au Pic du Frêne (2 807 m). Des centrales électriques sont au bord du Bens et sur le Joudron, torrent qui fixe la limite nord de la commune. Arvillard a eu 1 400 hab. dans le second quart du 19e s., puis s’est dépeuplée jusqu’en 1982 (600 hab.); elle a un peu repris depuis (+140 hab. après 1999). Presle (450 Preslerins, 1 158 ha) a son village juste à l’est de Valgelon-la-Rochette et un finage très étiré sur le relief vers le SE, longeant celui d’Arvillard jusqu’à la Pointe du Rognier (2 341 m). La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999; camping. Le Gelon limite le finage au nord. Le Verneil (110 hab., 752 ha) est à 5 km au NE de Valgelon-la-Rochette dans la haute vallée du Gelon. Le finage monte vers le SE jusqu’aux Trois Mollards (1 956 m). La Table (430 Tablerains, 1 485 ha dont 565 de bois), à 8 km de Valgelon-la-Rochette à 864 m, se tient sur le relief entre la haute et la basse vallée du Gelon. Son finage s’étend au SE au-delà du Gelon jusqu’à la crête des Mollards et des Hurtières où il monte à 1 992 m au Sommet du Grand Chat. La commune a gagné 180 hab. après 1999 (+72%). Bourget-en-Huile (150 Bourgerains, 679 ha dont 439 de bois), à 11 km de Valgelon-la-Rochette à 830 m dans la haute vallée du Gelon, a une petite station de ski alpin et surtout des pistes de ski de fond sur le versant d’ubac montant au Pic de la Loze (1 698 m). Le Pontet (120 Pontetiens, 866 ha) est à la tête de la vallée du Gelon, avec un habitat plutôt dispersé, la mairie à 880 m; au NE, refuge du Petit Cucheron à 1 228 m. La chaîne des Hurtières fixe la limite orientale du finage. Champ-Laurent (32 Laurentains, 507 ha) a son très petit village à 1 052 m dans un cirque au-dessus et à l’est de Villard-Léger, 29 km ENE de Montmélian. Villard-Léger (460 Villarins, 673 ha), 17 km ENE de Montmélian, est dans la dépression longée par le Gelon et la D925 qui descend lentement vers le confluent de l’Arc et de l’Isère. La commune aligne trois hameaux, Villard Mougin au sud, Villard Léger au nord, et entre les deux les Michelins où sont mairie et école. Elle a 70 hab. de plus qu’en 1999. La Trinité (360 Trinitains, 488 ha) est à 16 km à l’est de Montmélian, dans la dépression du Gelon au pied de la crête du Montraillant; +130 hab. après 1999(+57%). Villard-d’Héry (260 Villard-d’Hériens, 490 ha) est à 10 km ENE de Montmélian sur les reliefs entre vallée du Coisin et dépression du Gelon, à 405 m; château de Montchabod au sud, deux hameaux de Villar-Siard au NE. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier (1 310 Coisards, 1 038 ha) est à 10 km ENE de Montmélian. La commune vient d’une fusion des années 1790. Le village est Coise, au bord du Coison, sur 8 km; Saint-Jean-Pied-Gauthier a disparu des lieux-dits. Le finage est très allongé entre Isère et Coison. Au nord, hameaux du Puits et du Villaret, étang au bord de l’Isère. Au sud, plusieurs hameaux dont Rubaud. La commune a 350 hab. de plus qu’en 1999 (+36%). Cruet (1 060 Cruetnerains, 1 006 ha dont 305 de bois), 5 km NE de Montmélian, a un habitat diffus sur le versant droit de l’Isère en adret. Le relief atteint au nord le Montlambert (1 571 m, site de vol libre). Au sud passent la voie ferrée et la D1006 qui longe l’Isère, enjambée par le Pont des Anglais (ou pont Victor-Emmanuel). Cruet a l’une des trois coopératives vinicoles savoyardes et l’aoc vins-de-savoie-cruet, partagée avec Arbin, fournit 14 000 hl de blanc par an; la commune a eu son minimum de population en 1968 (460 hab.) et a gagné 70 hab. après 1999. Saint-Jean-de-la-Porte (1 040 Saintgerins, 1 601 ha dont 660 de bois) est à 7 km NE de Montmélian sur le versant droit de l’Isère entre Cruet et Saint-Pierre-d’Albigny. L’aoc vins-de-savoie-saint-jean-de-la-porte est en cépage mondeuse. Saint-Jean a un institut médico-éducatif et une entreprise de bâtiment PF Étanchéité (40 sal.). Le finage monte à 1 465 m au nord, et atteint au sud la rive droite de l’Isère et la D1006. La population croît depuis le minimum de 1982 (440 hab.), gagnant 160 hab. après 1999, mais elle avait dépassé 1 100 hab. au 19e s. Châteauneuf (950 Castelneuvois, 699 ha) est sur le bas relief de rive gauche de l’Isère à 13 km NE de Montmélian au SE de Saint-Pierre-d’Albigny. Le village originel est minuscule, et dépassé au SE par le hameau de Maltaverne où sont école et mairie. L’A43 longe la rive gauche de l’Isère et y a son échangeur n°23 avec une double aire de service et un étang. Elle a 370 hab. de plus qu’en 1999 (+64%). Hauteville (360 Travaillards, 245 ha), 14 km ENE de Montmélian, est une petite commue à l’habitat épars vers 420 m à l’extrémité nord du relief de Montraillant; +120 hab. après 1999 (+50%). Betton-Bettonet (320 Bettonnards, 541 ha) est à 15 km ENE de Montmélian à l’extrémité nord du relief de Montraillant, avec un habitat de petits hameaux. Son finage est borné au SE par la D925 dans le val du Gelon. Ele a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+52%). Chamoux-sur-Gelon (970 Chamoyards, 1 063 ha dont 460 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 34 km à l’est de Chambéry dans la Combe de Savoie, au pied du versant de rive droite et à 18 km ENE de Montmélian. Elle est «sur Gelon» depuis 1934, le Gelon étant un petit affluent de l’Isère qui coule du SO vers le NE dans la dépression de La Rochette et, en amont, du NE au SO en montagne. Au NO passe la D925 rectiligne; hameau de Villard Dizier au SO dans la plaine. Au SE, monte une route en lacets vers Montendry et le fort de Montgilbert (1 340 m). Chamoux a eu 1 500 hab. autour de 1860 et s’est dépeuplée ensuite jusqu’en 1975 (520 hab.). Montendry (55 Montendrins, 828 ha) est à 25 km ENE de Montmélian dans le massif des Hurtières; plusieurs sites de vol libre. Bourgneuf (710 Bourgnoviens, 648 ha) est à 16 km NE de Montmélian dans la plaine de confluence de l’Arc et de l’Isère. L’Arc longe le finage au NE. Elle a 320 hab. de plus qu’en 1999 (+80%). Chamousset (610 Chamoussards, 631 ha), 15 km NE de Montmélian, est au confluent de l’Arc, de l’Isère et du Gelon, avec château, voie ferrée, A43, carrefour A43, D1006 et D925. Pont de l’Arc et pont Royal sur l’Isère (1853); tunnel hydraulique du Gelon La population communale a varié entre 405 hab. (1881) et 240 (1963); elle vient de gagner 220 hab. (+56%) depuis 1999. Fréterive (630 Frétarivots, 1 101 ha dont 633 de bois) est à 18 km NE de Montmélian, juste en amont de Saint-Pierre-d’Albigny au confluent de l’Arc et de l’Isère, côté nord. Elle est une active commune viticole, avec 204 ha cultivés (3e de Savoie) et plusieurs négociants; sa spécialité est le vin rouge du cépage mondeuse, ou petite syrah. Le finage monte sur l’escarpement des Bauges, atteignant 2 012 m au Grand Para. |