(12 560 Seclinois, 1 742 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement de Lille, 10 km au sud de la préfecture et membre de la Métropole Européenne de Lille. La ville ancienne a une église collégiale du 13e s. et un hôpital fondé en 1246, dont les bâtiments sont surtout du 17e s., avec une façade de 1910 et un jardin d’agrément; mais l’hôpital général actuel, au sud de la ville, est un très grand bâtiment de 1972, abondamment complété et réaménagé depuis. La commune contient aussi un château Guillemaud (19e s.), le parc arboré des époux Rosenberg sur le site d’une ancienne filature, le parc de la Ramie, partie du parc de la Deûle. Le fort Duhoux, de 1880, restauré, accueille un musée militaire (Centre historique de la cavalerie et de l’artillerie). Seclin propose aussi un musée Napoléon et un musée de la mandarine. Les géants Harengus et la fête (rénovée) des harengs rappellent que Marguerite de Flandre avait doté l’hôpital de Seclin d’une rente annuelle de 15 000 harengs en provenance de Mardyck. La ville a une gare, un collège public et un privé, un lycée professionnel public, un institut médico-éducatif (40 places), un centre d’aide par le travail et des maisons de retraite. Le grand ensemble de la Mouchonnière forme un quartier prioritaire de 11 ha et 4 600 hab. Une grande zone industrielle de 170 ha (plus de 5 000 emplois) est au nord de la ville, partagée avec Noyelles-lès-Seclin, une zone d’activités Unexpo en bordure de l’autoroute A1, accessible par un échangeur. Le canal de Seclin relie la ville au canal de la Deûle (4 500 m); commencé en 1856, en service en 1862 et terminé dans les années 1870, il est resté au gabarit Freycinet, sans écluse; il n’est plus utilisé par les péniches mais son chemin de halage est un lieu de promenade; les villages de Wattiessart et Martinsart sont au sud-est de la commune. Seclin avait 2 500 hab. au tout début du 19e s., 6 500 à la fin, et 13 000 en 1982; elle a perdu quelques habitants ensuite, mais en a repris 370 hab. après 1999. Seclin est un des centres industriels de l’agglomération lilloise. Elle a reçu des usines et ateliers de chimie des enzymes DSM Foods (210 sal., canadien), des constructions aéronautiques Dassault (380 sal.), des articles métalliques et fermetures à glissière YKK (145 sal., groupe japonais Yoshida), des huiles et condiments Heinz (ex-Benedicta, 140 sal., devenu propriété du groupe états-unien); mécanique VMD (55 sal.), boiseries de véhicules de loisirs Techwood (55 sal., filiale de Trigano); conditionnement à façon DCDIS (70 sal.). Dans les services et commerces apparaissent l’informatique Atos Worldline (1 340 sal.), la banque du Crédit du Nord (55 sal.); magasins Leclerc (330 sal.) avec vente à domicile Seclindis (70 sal.), Match (45 sal.), Carrefour (40 sal.); négoces de meubles Sodioc (55 sal.) et de matériels Cimme Sodimat (60 sal.); restauration collective API (360 sal.); aide à domicile Tholes (Adenior, 60 sal.); gardiennages Seris (430 sal.) et Securigard (140 sal.); nettoyage Net & Co (65 sal.); transports Mazet (250 sal.) et AS (75 sal.); intérim Adecco (250 sal.), CRIT (85 sal.) et Manpower (50 sal.). |