nouvelle voie navigable chargée à son tour de relier la Seine aux canaux de l’Europe du Nord-Ouest, et de succéder ainsi, avec un meilleur gabarit, au canal de Saint-Quentin et au canal du Nord qui ont eu successivement le même objet. Longtemps discuté et différé, il a été l’objet d’une annonce de lancement de travaux en 2011 puis encore différé. Plusieurs fois modifié, son tracé a finalement été choisi en suivant le tracé de l’actuel canal du Nord, mais sans en remployer des sections, sauf sur 18 km dans la vallée de l’Oise où le canal du Nord sera recalibré. Creusé sur le reste du parcours à flanc de coteau ou en plaine, il ira de Compiègne à Cambrai. Il aura 106 km de long, et devra permettre le passage de barges de 4 400 t. Pour cela il aura 54 m de large sur 4,5 m de profondeur, 7 écluses dont en Picardie celles de Moislains (partage des eaux), Campagne, Noyon et Thourotte, 3 ponts-canal dont 2 au-dessus des A29 (Cizancourt) et A26, et un de 1 300 m pour traverser la vallée de la Somme, 57 ponts routiers et 2 ponts ferroviaires, 4 plates-formes d’activités à Marquion (Nord), Péronne, Nesle et Noyon, 5 quais céréaliers à Graincourt-les-Havrincourt (Nord), Moislains, Cléry-sur-Somme, Languevoisin-Quiquery et Noyon, 2 quais de transbordement à Thourotte et Ribécourt-Dreslincourt; et 5 ports de plaisance à Hermies, Allaines, Biaches-pont-canal, Saint-Christ-Briost, Ercheu; deux bassins d’alimentation à Allaines-Bouchavesnes-Bergen (Louette) et Étricourt-Manancourt-Équancourt (Tarteron) totaliseront un volume de 16 Mm3 d’eau. Des travaux ont commencé en 2017. Ils sont censés être terminés en 2028. |