(3 750 Souillagais, 2 592 ha dont 1 357 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Lot dans l’arrondissement de Gourdon, 27 km au nord de Gourdon et 33 km au sud de Brive, sur la rive droite de la Dordogne au débouché de trois vallons. La ville tient à la fois une position de contact entre Quercy et Périgord, où la Dordogne sort du département du Lot; et un site de pont à la traversée de la Dordogne par la grande voie de circulation de Paris à Toulouse (N20, A20, voie ferrée). C’est ainsi une ville de marché, connue pour ses foires et ses négoces, mais dont les spécialités alimentaires ont à peu près disparu, dont Bizac en 2015. L’une des plus grandes entreprises du Lot y est installée: Pivaudran, spécialiste du traitement de surfaces en métallurgie et d’emballages métalliques légers pour parfums et cosmétiques, avec 155 sal. (plus de 300 en 2006). Parmi les autres activités, agencement de magasins Sud-Ouest Étalages (20 sal.), surgelés Brake (Sysco, 120 sal.) et Toupargel (30 sal.); réseaux électriques Ineo (60 sal.), travaux publics Marcouly (20 sal.); La Poste (20 sal.); nettoyage Kali (50 sal.); hypermarché Leclerc (110 sal.). La ville a un collège et un lycée publics, avec lycée hôtelier; musée de l’automate, parc aquatique Quercyland les Ondines, festival de jazz et label «station verte de vacances» avec dix hôtels (240 chambres), deux campings (500 places) dont un de luxe (260 places). La petite distillerie de la Vieille Prune propose un musée Louis Roque. Souillac conserve une abbatiale romane en croix latine du 12e s., lointaine héritière d’un premier monastère bénédictin du 7e s.; le pont sur la Dordogne date de 1822 et, dans les environs, la voie ferrée Paris-Toulouse a exigé de nombreux et hauts viaducs. Le finage est limité au sud par la Dordogne; il s’étend au NO et à l’est sur des hauteurs boisées; échangeur à péage de l’A20 à l’est. La ville a pour annexes les hameaux de Pressignac à l’ouest et de Blazy à l’est; en revanche, au nord, la commune de Lamothe-Auzac contient une partie de la population et des activités de l’agglomération. La population communale s’est bien maintenue au cours des deux derniers siècles, avec un maximum à 3 800 hab. en 1975 et un minimum à 2 500 autour de 1930; elle a diminué de 680 hab. depuis1999, dont la moitié par suite de la révision des «comptés à part» (-330 hab. dans la population municipale). Souillac est le siège de la communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne. Le nouveau canton de Souillac a 18 communes et 10 500 hab. |