(3 220 Soutzois, 1 515 ha dont 530 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Bas-Rhin dans l’arrondissement de Wissembourg, dans la communauté de communes de l’Outre-Forêt, 14 km au SSO de la ville, 16 km NNO de Haguenau, juste à l’extérieur du Parc des Vosges du Nord, sur la voie ferrée de Haguenau à Wissembourg. La bourgade est réputée «village de caractère» et a un collège public, plus quelques entreprises: matériel militaire CEFA (Chaudronnerie et forges d’Alsace, 80 sal.), chaudronnerie Stib (40 sal.); biscuiterie Heumann (25 sal.), supermarchés Leclerc (60 sal.) et Match (35 sal.), négoce d’outillages et machines Walter (70 sal.). Soultz est depuis 1987 le lieu d’expériences de mise en valeur de la géothermie, avec un soutien financier de l’Union européenne; la poche est à 165 °C à – 3 900 m; le projet consiste à injecter de l’eau à partir de la surface et à la pomper après réchauffement; les turbines à vapeur pourraient alors produire de l’électricité (prévision 25 MW). Un consortium EMC (Exploitation minière de la chaleur) associe EdF et Pfalzwerke. La centrale est entrée en production en 2017. Le village originel aligne ses maisons le long d’une croupe entre deux vallons confluant juste en aval pour former le Seltzbach. L’habitat s’est répandu côté nord dans un vallon et sur le versant gauche exposé au sud, et beaucoup plus au sud, de part et d’autre de la voie ferrée et de la gare dans le quartier de Wolfsgarten, d’où il se prolonge en file et en ateliers en direction de Hohwiller. Hohwiller est un ancien village, englobé par fusion en 1982, fleuri (4 fleurs) et riche de maisons à colombage, qui reste assez autonome en dépit de son absorption. La route principale, qui le contourne par le nord et s’interpose entre lui et Soultz, accentue l’impression. Le ban communal ne se limite pas à cette active petite agglomération, qui est hors du Parc régional. Au contraire, il se poursuit vers le nord-ouest par une longue queue, presque étranglée à la sortie nord-ouest de Soultz, mais qui, s’insinuant entre les bans de Lobsann et de Memmelshoffen, atteint le Hohwald en s’élargissant jusqu’au col du Pfaffenschlick (374 m), non loin du camp de Drachenbronn. L’escarpement du Hohwald et toutes les basses collines au pied y sont sous les bois du Kirchspielwald. La population, longtemps stable autour de 1 500 hab., croît modérément, passant par 2 000 hab. en 1976; elle a gagné 680 hab. depuis 1999 (+27%). |