(9 980 Sojaldiciens, 1 276 ha dont 414 de bois est un ancien chef-lieu de canton de la Charente dans la communauté d’agglomération du Grand Angoulême, en banlieue sud-est de la préfecture, sur le plateau dominant au sud la vallée de l’Anguienne, que traverse un grand viaduc routier. L’axe de la banlieue est donné par la route de Périgueux (D939); la rocade SE d’Angoulême (D1000) fait le tour de la ville. À leur croisement a grandi la zone d’activités Croix-Blanche-Maison-Rouge. Au nord la rocade a suscité la zone des Rochers; à l’est dans les bois s’isole le hameau d’Antornac. Par sa population, c’est la troisième ville de Charente, et la première de la périphérie d’Angoulême; elle est récompensée pour son fleurissement (3 fleurs). L’abandon d’un camp d’entraînement par l’armée a permis d’édifier l’un des grands ensembles d’habitation de l’agglomération, dit le Champ de Manœuvre, au NO, reconnu zone urbaine sensible (4 600 hab.). La commune avait 2 000 hab. en 1931; elle est passée à 3 000 en 1962, puis a bondi à 6 600 en 1962, 12 700 en 1975, son maximum, avant de perdre des habitants, dont 800 depuis 1999. Soyaux a des collèges et un lycée publics, une clinique (300 sal.); institut médico-éducatif, établissement de convalescence (35 sal.), maison de retraite (30 sal.); espace culturel Matisse. Soyaux est surtout résidentielle mais a reçu un centre commercial avec hypermarché Carrefour (200 sal.) et des magasins spécialisés comme Conforama (40 sal.) et Jardiland (25 sal.); distribution pharmaceutique Cerp (30 sal.) et Alliance (20 sal.); comptabilité Experts Conseils (50 sal.); publicité Adrexo (120 sal.). |