(3 310 Tarusates, 3 037 ha dont 1 158 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Landes dans l’arrondissement de Dax, à mi-chemin de Dax et de Mont-de-Marsan (27 km), sur la rive droite de la Midouze peu avant son confluent avec l’Adour. Ancien centre de la tribu des Tarusates, puis ville romaine, plus tard port fluvial et marché et siège de la sénéchaussée d’Albret, Tartas fut une plate-forme protestante au 16e s., et un temps chef-lieu de district (1790-1794). Après une baisse vers 2 600 hab. dans les années 1930, la commune avait retrouvé en 1975 ses 3 000 hab. du 19e s., puis sa population est restée à ce niveau; elle a augmenté de 400 hab. depuis 1999. Le bourg a conservé des remparts; il est contourné au sud par la D624, ancienne N124 vers Toulouse, aménagée en voie rapide. La ville, marché agricole notable, a un collège privé et un public, des maisons de retraite, un Intermarché (50 sal.), et un magasin Carrefour (25 sal.), et surtout une grosse fabrique de pâte à papier Rayonier (300 sal., 150 000 t/an), avec atelier chimique et centre de recherche (25 sal.), et bassins de décantation à l’ouest sur 8 ha, lancée en 1945 par la Cellulose du Pin et vendue au canadien Cascades-Tembec en 1998. Son finage, très limité auprès de la ville au nord de la Midouze, s’étend largement vers l’est jusqu’aux landes de Mariterre, et atteint au sud le cours du Marrein, affluent de droite de l’Adour. Elle anime la communauté de communes du pays Tarusate, qui correspond aux deux anciens cantons de Tartas. |