(10 190 Urrugnar, 5 067 ha dont 2 100 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques en Pays Basque à 6 km SO de Saint-Jean-de-Luz. Le bourg est sur la N10 dans la large vallée de l’Untxin; ancien château fort d’Urtubia, parc floral Florénia, trinquet. L’autoroute A63 (échangeur et aire de repos) et la voie ferrée Paris-Hendaye traversent le finage. Son territoire atteint au nord-est les maisons de Ciboure, incluant le grand centre commercial de l’échangeur autoroutier et les lotissements de Kexiloa et Galzaburu. Il s’étend jusqu’à l’Atlantique où il inclut le fort de Socoa, à l’entrée ouest de la baie de Saint-Jean-de-Luz, et la plus grande partie de la côte rocheuse, jusqu’au village de vacances de Bordaberri. Il englobe aussi à l’ouest Béhobie au bord de la Bidassoa; et, entourant la commune de Biriatou, il contient le mont du Calvaire et s’appuie sur la frontière espagnole au sud, sur plus de 6 km de part et d’autre du col routier d’Ibardin (422 m), le plus occidental des Pyrénées, que surveillaient les redoutes de la Baïonnette au sommet de Mandalé (572 m), sous lequel est un lac de barrage, et des Émigrés au col. Le finage, accidenté au sud-est, y atteint le sommet de la Rhune. Parmi les activités de la ville, usine de matériel métallique de signalisation routière Signature (220 sal., passée au britannique Hill Smith en 2016), mécanique Traimeca (30 sal.), lignes électriques ETDE (25 sal.); hypermarché Leclerc (220 sal.), magasin Intersport (20 sal.); aide à domicile Margalex (25 sal.); transports Irastorza (60 sal.), Etcheto (40 sal.), le Basque Bondissant (35 sal.); centre de rééducation motrice; centre d’enfouissement des déchets dans un vallon à l’ouest. Urrugne participe à l’expansion démographique de la Côte Basque: 3 000 hab. en 1900, 3 900 en 1954, 4 600 en 1975, 6 100 en 1990. Elle s’est accrue de 3 020 hab. depuis 1999 (+42%). |