(2 040 hab., 1 421 ha) est une commune nouvelle de Savoie, créée en 2019 par la fusion d’Aiguebelle et Randens; elle est le siège de la CC Porte de Maurienne. Aiguebelle (1 210 hab. Aiguebellins, 385 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Savoie, 28 km NNO de Saint-Jean-de-Maurienne et 28 km au SO d’Albertville. Le village tient sur la rive gauche de l’Arc un site de verrou glaciaire, partagé avec Randens sur l’autre rive, et qui fournit jadis un peu de charbon comme en témoigne le rocher de Charbonnière (point de vue). Aiguebelle fut un marché, qui eut même un atelier monétaire; mais les industries, y compris celles du 20e siècle, s’y sont effacées. Une zone d’activités de 20 ha attend les investisseurs; on ne signale guère qu’un atelier d’électronique CPS (25 sal.). La population municipale était de 1 200 hab. en 1968; elle a diminué jusqu’en 1990 (850 hab.) puis a un peu repris; elle s’est accrue de 300 hab. (un tiers) après 1999. L’ouverture du tunnel autoroutier (A43) a soulagé la rue principale, qui s’est rénovée. Aiguebelle a un collège public; elle est le siège de la communauté de communes de la Porte de Maurienne, qui groupe 11 communes (4 400 hab.). Randens (830 Randaillons, 1 036 ha dont 395 de bois) a eu 860 hab. en 1872, un minimum de 400 hab. en 1931, et s’est tenue à peu près au même niveau (un peu moins de 700 hab.) de 1954 à 1999. Elle a gagné 150 hab. ensuite. À la limite sud du ban de Randens, une centrale électrique souterraine d’EDF reçoit, par une conduite souterraine de 13 km, des eaux de l’Isère prises à La Léchère. |