Valenton

(14 530 Valentonnais, 531 ha) est une commune du Val-de-Marne, chef-lieu de canton dans le Territoire métropolitain Grand Paris Sud Est Avenir, juste au sud de Créteil. Son finage dessine un long croissant enveloppant la commune de Villeneuve-Saint-Georges au nord et à l’est. Le centre-ville est au centre-est, où il jouxte le vieux village de Limeil. Au nord, la commune est traversée par la N406 et la ligne du TGV. La pointe extrême au nord-ouest mord sur la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges et la N6, le long de laquelle s’est développée l’urbanisation du Val-Pompadour.

À l’est de celle-ci, le domaine de la Ferme de l’Hôpital est occupé par la vaste station départementale d’épuration des eaux de Seine-Amont et ses bassins de décantation. Le territoire est ensuite barré par la gare de triage de Valenton, perpendiculaire à celle de Villeneuve-Saint-Georges sur la Grande Ceinture. Juste au sud, le parc départemental de la Plage Bleue (27 ha) est agrémenté d’un ancien étang de sablière réaménagé. À l’ouest du parc sont la zone d’activités des Graviers et des Roseaux et le petit quartier d’habitation de la Lutèce, classé en «quartier prioritaire» sur 8 ha (1 800 hab.).

L’agglomération principale se tient sur le rebord du plateau de Brie et s’orne de plusieurs petits parcs; elle se rénove dans la zone du Colombier et contient le «quartier prioritaire» des grands immeubles des Polognes, également de 8 ha et 1 800 hab. Un centre de formation des pompiers de Paris est sur le plateau, en bordure sud-est du centre, à cheval sur Valenton et Limeil-Brévannes. Au-delà vers le sud, se déploie le cimetière intercommunal de la Fontaine Saint-Martin. À la pointe méridionale, la commune contient une fraction de la forêt domaniale du Bois de la Grange et une fraction de la zone d’activités de la Plaine-Haute, dont la plus grande part est à Crosne.

Valenton a un collège public, deux maisons de retraite et un institut médico-éducatif et n’a pas de grande entreprise. Elle avait 600 hab. en 1851, 820 en 1901, et a crû après la première guerre (2 400 hab. en 1936) et surtout après 1955: 2 800 hab. en 1954, 7 700 hab. en 1962. La population ne progresse que lentement depuis. La municipalité est dirigée par des élus communistes depuis 1924 (hors guerre).