(17 320 Viroflaysiens, 349 ha dont 148 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Versailles, juste à l’est de la préfecture à la limite des Hauts-de-Seine dans la CA Versailles Grand Parc. Elle a un collège public, un centre d’aide par le travail, deux maisons de retraite. La partie nord du territoire est dans les bois de Fausses-Reposes, où est le parc forestier de la Baraque, tandis que la partie sud est occupée par la forêt de Meudon; les deux sont sur les plateaux. L’urbanisation se limite donc à la bande centrale plus basse, où le ru de Marivel a été recouvert et qui est parcourue par la D10de Paris à Versailles (fraction de la N10) et deux voies ferrées offrant les trois stations de Chaville-Vélizy à l’est (sur le territoire de Viroflay), Viroflay-Rive Gauche au centre-sud non loin de la mairie, et Viroflay-Rive Droite au centre-nord-ouest; un grand viaduc ferroviaire de 1 400 m édifié en 1852 traverse la vallée au centre de la commune. Viroflay conserve un pavillon de chasse Saint-Vigor du 18e s.; un grand édifice de 1990 dit l’Alliance, est le siège du groupe Bongrain (Fromagerie des Chaumes, 630 sal.). La ville a une grande église moderne de 1966 en béton et bois en forme de coque de navire à deux flèches et sans pilier, et à crypte; l’hôtel de ville est dans le Grand Chalet du duc de Morny, alors propriétaire des haras de Viroflay, en forme d’isba. La commune accueille des établissements d’Informatique Expert Time (140 sal.), le négoce d’électronique Mettler-Toledo (190 sal.). Sa population, de 1 000 hab. en 1850, 2 200 en 1900, 13 300 en 1954, n’a pas cessé de croître jusqu’en 1970 (16 400 hab.), puis a diminué jusqu’en 1982 (14 100 hab.) mais a repris une lente croissance depuis. |