13 500 hab. (Pilotins), 3 578 ha dont 1 100 cultivés, commune et canton de la Martinique dans l’arrondissement du Marin, au SE de l’île. Elle est nommée d’après sa rivière, qui elle-même a pris le surnom d’un ancien chef caraïbe des tout débuts de la colonisation. Le bourg est dans la vallée de la rivière Pilote à 2 km de son embouchure dans l’anse du Figuier et à 8 km du Marin. La commune, créée dès 1837, n’a qu’une étroite partie de la côte sud, autour de la pointe Figuier et du hameau littoral du Poirier, mais s’étend et s’élargit vers le nord où elle multiplie les hameaux, monte à 377 m au morne Vent et inclut la grotte aux Chauves-Souris près de la route touristique du Saint-Esprit, ainsi que le gros hameau de Josseaud. Jadis connue pour ses évadés marrons et ses insoumis, la commune associe une agriculture active à un tourisme en progrès et sa population croît lentement après avoir stagné dans les années 1960 à 1982; elle a augmenté de 400 hab. de 1999 à 2009. Des «blocs erratiques», rochers volcaniques descendus des pentes, dont le rocher Zombi tout près du bourg, sont objets de curiosité. Un parc zoloogique, le gallinodrome de Pitt Cléry, l’écomusée régional de l’anse du Figuier et l’active distillerie de la Mauny (Bellonnie-Bourdillon, 45 sal.), la plus grande de Martinique, ajoutent à ses attraits. Un gros collège reçoit 1 200 élèves. La ville est le fief d’Alfred Marie-Jeanne, fondateur du Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM) qui en a été le maire de 1971 à 2000. Depuis, le maire est Lucien Veilleur, du même mouvement. |