Sin-le-Noble

(15 540 Sinois, 1 153 ha) est une commune du département du Nord dans la CA du Douaisis, 3 km à l’est de Douai. La mention «le Noble» est apparue en 1894. Son finage longe à l’est celui de Waziers dans une zone de marais, mais n’atteint pas au nord la Scarpe. Sin a connu les fosses à charbon Déjardin, ouvertes par la Compagnie des mines d’Aniche en 1901 et fermées dès 1970, et le Puits du Midi (1947-1973), l’un des rares à avoir été forés après la nationalisation des mines. Elle a eu aussi une centrale thermique, dite de Déchy.

La commune est surtout résidentielle. Les principaux établissements actuels sont les fabriques d’équipements de levage Ingersoll (80 sal.) et d’équipements d’automobiles SNP (90 sal.) et WM (90 sal.), un hypermarché Auchan (400 sal.), les transports STL (140 sal.) et les entrepôts Logisima (170 sal.). Un parc avec plans d’eau et terrain de golf a été aménagé, en coopération avec Déchy, sur les anciens terrils et le site de la centrale. Sin-le-Noble a un collège et un lycée publics, et conserve des bâtiments de l’ancienne brasserie coopérative la Prolétarienne. En hommage à l’ingénieur Boulanger, qui a conçu la Citroën 2 CV en 1938, la ville est un lieu de rassemblement annuel des 2 CV encore en activité. Le centre hospitalier de Douai est dans la commune de Sin-le-Noble, à la pointe sud, sur la route de Cambrai.

La commune est passée de 2 500 hab. en 1821 à 4 000 en 1862, 10 000 en 1911 et a crû jusqu’en 1975 où elle a atteint 18 700 hab. Elle a perdu des habitants ensuite, dont 1 590, presque un dixième, après 1999. Au nord-ouest s’étend le «quartier prioritaire » la Clochette, le Bivouac, Notre-Dame, partagée avec Douai et Waziers, qui rassemble 4 000 hab. sur 89 ha. Un autre «quartier prioritaire» correspond au grand ensemble des Épis, au sud de la commune (54 ha, 4 000 hab.) près du centre hospitalier.

Le nouveau canton de Sin-le-Noble a 15 communes, 68 800 hab.

Retour